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Je dois dire que j’ai eu du mal à entrer dans la première partie du livre, beaucoup de descriptions, de termes juridiques, de mots indiens etc…Mais j’ai vraiment apprécié la seconde moitié du livre, avec l’enquête qui démarre vraiment, les passages qui alterne avec le passé de Perveen et l’enquête. C’est un personnage que j’ai aimé suivre et auquel je me suis attachée.
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J’ai été surprise par la modernité de Perveen, pour l’époque, je trouve qu’elle a des idées vraiment en avance sur son temps. On découvre la condition de la femme en Inde, et pour nous, petits français en 2022, certains passages font vraiment peur sur la façon dont sont traitées les femmes.
J'ai terminé ce livre aujourd'hui, un bon moment de lecture qui met en avant les conditions de vie très difficiles des femmes au début du 20ème siècle en Inde.
Perveen Mistry est avocate et travaille dans le cabinet de son père. Dans l’Inde des années 1920, Perveen fait figure de jeune femme libre et indépendante : ayant fait des études à Oxford, première femme avocate d’Inde, séparée (mais non divorcée) de son mari, elle bouscule les codes de la société. Perveen se retrouve mandatée par le gouvernement britannique pour se rendre au palais de Satapur où la famille royale a été victime de deux morts tragiques, celles du maharajah et de son fils aîné. Perveen se retrouve chargée de mettre le fils cadet, et héritier du trône, à l’abri. Pour cela elle devra rencontrer la grand-mère et la mère de l’enfant ainsi que tous ceux qui gravitent autour de lui et qui pourraient souhaiter attenter à sa vie.
Ce livre fait suite à celui intitulé Les veuves de Malabar Hill qui mettait déjà en scène Perveen Mistry. Mais nul besoin d’avoir lu ce premier opus pour suivre les nouvelles aventures de la jeune avocate.
L’auteure plonge son lecteur dans l’Inde des années 20 et mêle enquête et histoire politique à travers cette époque où l’Inde est encore sous domination anglaise. On en apprend ainsi énormément sur l’Inde, les différentes castes, les traditions, les religions qui cohabitent, les relations entre Indiens et Britanniques, le fonctionnement des palais princiers. C’est riche et très intéressant et notamment en ce qui concerne le rôle des femmes dans l’Inde du début du XXème siècle.
Du côté de l’enquête, cela reste assez classique et simple. On devine bien avant la fin qui est responsable des morts du palais mais l’intrigue est plutôt bien menée et se lit avec plaisir. D’autant que ce personnage de Perveen est véritablement attachant dans ses contradictions de femme indépendante qui cherche à concilier tradition et modernité. Une belle lecture d’été, sans aucun doute.
Bombay, Février 1921. Perveen Mistry est la fille du plus célèbre avocat de la ville. Elle est aussi la toute première femme avocate en Inde. Elle n’a toutefois pas le droit de plaider.
Perveen se voit confier par son père la délicate mission d’approcher les trois veuves d’un de ses riches clients musulman afin de régler un problème dans la succession. Celles-ci, respectant à la lettre la « purdah », c’est à dire la séparation stricte entre hommes et femmes, n’accepteront de parler qu’à une femme.
Perveen relève quelques irrégularités dans la gestion de la succession. Quand elle s’en ouvre aux trois veuves, le représentant légal, Faisal Mukri, entre dans une colère noire. Quelques heures plus tard, on retrouvera son corps sans vie baignant dans une mare de sang.
La jeune avocate va dès lors mener l’enquête. Dans le même temps, nous découvrons sa propre histoire personnelle par des retours en arrière en 1916.
Ce roman de 500 pages se lit très facilement car, même s’il n’est pas du niveau d’un roman d’Anita Nair, il relate très bien la vie et la condition des femmes en Inde, quelle que soit leur origine : musulmane, parsi ou hindoue. C’est cet aspect qui m’a intéressée.
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