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Intéressant, une bio sur Florence Arthaud, une femme forte et qui a marqué l'histoire de l'Atlantique.
Alors oui, j'ai appris.
Mais je n'ai pas du tout goûté au rythme et aux dessins un peu rigides, les clichés de vocable avec les pêcheurs marseillais (oh, bonne mère) et ceux des Antilles (mon 'ti doudou).
Je n'ai pas vraiment senti l'authenticité dans cet album et c'est bien dommage.
Après, me direz vous, c'est une question de sensibilité ?! Sûrement.
Leah a 36 ans et sort d’une relation amoureuse de plusieurs années, qui s’est soldée par un cuisant échec. Depuis, elle cherche l’amour sur les sites de rencontres et enchaîne les rendez-vous amoureux terriblement décevants. L’horloge biologique tourne et Leah a une certitude : elle veut devenir mère, même si elle est célibataire. Elle prend donc rendez-vous chez un gynécologue pour évaluer sa fertilité et ses chances de concevoir. Après quelques examens, le verdict est sans appel : entre des fibromes et des trompes bouchées, Leah a des chances de concevoir naturellement quasi nulles. La solution est la PMA. Le problème est qu’en 2014, l’année où se déroule l’histoire, la PMA n’est autorisée que pour les couples hétérosexuels et pas pour les femmes célibataires.
Emmanuelle Friedmann et Sophie Ruffieux nous parlent de sujets tabous, sans aucun filtre, et c’est quelque chose que j’ai grandement apprécié. En quoi consiste réellement la PMA ? On évoque les rendez-vous multiples chez les gynécologues (dont la plupart voient la famille nucléaire comme modèle unique de parentalité), les examens invasifs, les jugements de valeur. On découvre aussi (pour ma part) des techniques comme l’insémination artisanale. Leah est une femme touchante qui a beaucoup d’amour à donner et qui est prête à tous les sacrifices pour devenir mère. Elle a aussi de la répartie et sait rembarrer les bien-pensants. Elle est heureusement entourée de belles personnes qui sauront la soutenir et l’accompagner dans ce projet de vie.
Pour conclure, un titre captivant et des illustrations qui m’ont conquise. Je vous invite à le découvrir rapidement !
Qui n’a jamais été fasciné par les aventures de Florence Arthaud, la navigatrice la plus téméraire de son époque, celle qui tenait la dragée haute aux hommes plutôt misogynes dans ce milieu de la navigation ? Elle n’a pas usurpé son surnom de « la petite fiancée de l’Atlantique »
L’histoire débute le 29 octobre 2011 par cet épisode qui aurait pu être tragique : à bord de son voilier au large du Cap Corse, Florence Arthaud tombe à la mer. Elle sera secourue alors qu’elle est en hypothermie.
Vincent Rech, journaliste, a suivi les exploits de la jeune navigatrice dès ses débuts, et ils deviendront amis.
Tout commence en 1978 lorsqu’elle prend le départ pour la route du Rhum, une course en solitaire réputée difficile. Parmi les marins au départ, des navigateurs aguerris comme Alain Colas, Olivier de Kersauson et Philippe Poupon. Florence Arthaud va se battre jusqu’au bout malgré les avaries et l’épuisement, elle finira à la onzième place.
En 1990, Florence Arthaud, femme libre prend le départ pour sa quatrième route du Rhum. La presse n’est pas tendre pour la navigatrice. Pourtant, c’est elle qui va remporter la course en quatorze jours, un bel exploit et un pied de nez à tous ceux qui n’y croyaient pas !
Vincent le journaliste et ami poursuit son récit en évoquant la naissance de sa fille Marie. Puis vient le temps de l’engagement humanitaire. Le 9 mars 2015, alors qu’elle participe au tournage d’une émission d’aventure en Argentine, Florence Arthaud trouve la mort dans un accident d’hélicoptère.
Reste le souvenir d’une femme libre, une obstinée qui a su dominer les mers et braver le danger.
Le récit que nous livre l’auteur Pascal Bresson, est vivant, on retrouve le franc-parler de la navigatrice, et sa passion pour la mer. Il a choisi de ne parler que des moments forts dans la vie de la navigatrice, passant très vite sur les périodes de doute et de difficultés.
Le dessin de Sophie Ruffieux, très réaliste, colle au plus près de la réalité et son pinceau a su donner vie à la grande navigatrice. Les scènes de mer qui nous mettent en situation sont particulièrement réussies.
Un bel album qui permet de découvrir le destin de la « petite fiancée de l’Atlantique » et je remercie Babelio et les éditions Marabulles pour cette découverte.
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