Et si ce roman était moins léger qu’il n’y parait ?
Et si ce roman était moins léger qu’il n’y parait ?
Nous sommes en 1998, en France. Billie, 7 ans, vit seule avec Marcel, son grand-père, depuis que sa mère a disparu. Elle ne se souvient pas de ce qui a précédé leur drôle de vie commune, et son grand-père ne lui fournit que peu d'explications. A l'exception de son prénom, qui provient d'une immense chanteuse. Billie préfère passer du temps au parc avec le jardinier Ernest, plutôt qu'avec les enfants de son âge. Sauf qu'elle rencontre Maxime, qui bouleverse son quotidien de petite fille esseulée. Il la bouleversera longtemps ! Nous suivons Billie jusqu'en 2023 : chaque année apporte son lot de surprises, de rencontres, de déceptions, d'éclats, de développements...
J'ai beaucoup aimé suivre l'évolution de Billie de l'enfance vers l'âge adulte et je me suis rapidement attachée à elle. Le récit à la première personne et nos âges presque similaires ont largement favorisé ce rapprochement. Même si les étapes de sa vie et les rebondissements sont assez convenus, j'avais à cœur de comprendre sa personnalité. Sauvage de prime abord, elle suit sa route vers l'émancipation, aidée des belles personnes qu'elle rencontre (Maxime, Irène, Astrid, Astrid, Clara...). Car avant d'être une jolie histoire d'amour, c'est une merveilleuse histoire de rencontres et de construction.
Le style de Sophie Astrabie est aussi simple qu'émouvant. Son écriture est accessible, dynamique, sensitive et s'adapte aux années traversées. Le rythme est très entraînant, parfaitement maîtrisé. Les thèmes abordés sont nombreux (accomplissement personnel, famille, amitié, deuil, secret, couple, générations) mais suffisamment bien articulés pour être développés de façon enrichissante. L'intrigue a attisé ma curiosité jusqu'au bout et la fin m'a beaucoup émue.
Imaginez lire une rubrique nécrologique à votre nom et avec votre année de naissance. Flippant! Glaçant ! C'est exactement ce que va ressentir Stanislas lorsqu'une amie, ressurgie de son adolescence, va reprendre contact avec lui afin de s'assurer qu'il n'est pas le mort en question.
Elle va ensuite l'amener à découvrir la vie de ce double homonymique et le sortit de son quotidien plan-plan.
Est-ce que sa trajectoire personnelle va être modifiée ? Est-ce l'occasion pour ces deux-là de renouer?
Sophie Astrabie nous offre un roman plaisant à lire et nous permet de côtoyer deux personnages à la fois atypiques et communs.
Stanislas, dans la quarantaine, vit une existence tranquille jusqu’à ce que Sara, son amour de jeunesse, ressurgisse avec un message inattendu.
Après avoir vu un avis de décès d’un homonyme, elle veut lui confier des choses non dites.
Leur histoire, après vingt ans de séparation, reprend avec une touche de romance et d’intrigue.
Le roman explore l’amour et l’amitié, avec Stanislas et Sara se retrouvant par un étrange malentendu.
Cette histoire oscille entre passé et présent, m’a plu bien et c’est une lecture charmante et divertissante, parfaite pour l’été, qui met en avant les sentiments universels.
La voix d’Audrey Botbol, la conteuse, enrichit également cette expérience d’une touche très agréable.
Pacte (?) "La vie c'est un peu comme une course. Tout le monde est sur la ligne de départ mais personne ne sait vraiment quand, ni dans quelles conditions, il franchira la ligne d'arrivée"
J'ai toujours pensé que ce livre avait avoir avec le mois d'avril, mais non (ouf je l'ai lu en juillet), il s'agit de l'histoire d'Avril, une femme qui fête ses 35 ans et qui se rappelle qu'elle avait conclu un pacte avec son ex, Jean, prévoyant que s'ils étaient encore célibataires à cet age, chacun de leur côté, ils se retrouveraient pour faire un enfant.
Pour Avril, c'est l'heure du bilan au rythme de cette horloge biologique si présente chez la femme.
Entre son travail qui la passionne de moins en moins avec un chef relou, la vie qu'elle mène, assez routinière, dans le même appartement, les mêmes amis sauf qu'elle donne un peu de son temps à une vieille voisine Mirza, Avril continue de se remémorer certaines parties de l'histoire de son couple, comparant sans cesse ses petits copains avec son ex. Elle vit un peu avec des œillères.
A part l'histoire somme toute très sympathique, à l'image du personnage d'Avril à laquelle je me trouve forcément quelques similitudes, c'est surtout la plume de l'auteure que j'ai appréciée servie par Avril dont les pensées sont justes : regard incisif, efficace, des mots et des phrases qui portent à la réflexion et qui sont souvent pertinents voir, drôle malgré une certaine nostalgie pour les choses du passé qui se dégage de l'histoire."c'est un jour pour les souvenirs, le dimanche"
Voila le genre de tournure que je trouve magnifique :
"Elle avait l'allure d'une majuscule qui porte la responsabilité d'une phrase."
"les effets du Champagne s'estompent bien vite face à l’effervescence de la vie."
et autre parallèle entre les escaliers et la vie ainsi que celui sur les premiers romans et celui-ci en est un de premier roman réussi que je lis après avoir lu d'autres romans de l'auteure. mais y-a-t-il un ordre ?
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
Dans ce recueil de 13 nouvelles, la jeune autrice mexicaine frappe fort mais juste
Une fiction historique glaçante et inoubliable, aux confins de l’Antarctique
Découvrez les derniers trésors littéraires de l'année !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"