Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Ex gauchiste devenu banquier, Alexandre Varga disparaît avec Annie, sa secrétaire. Son fils Claude, un camé, est pourchassé par des policiers et politiques véreux, des terroristes islamistes et la mafia : tous pensent qu'il est le seul à pouvoir retrouver le couple. Mais pourquoi ?
C'est alors qu'Adèle, et le privé qu'elle a recruté, Émile Krachevski, un ex flic, entrent en scène. Que cherchent-ils ?
Un roman noir, fortement teinté des dérives barbouzes que l'auteur prêta et reprocha au pouvoir à l'époque de sa jeunesse. Pourquoi le banquier et sa secrétaire ont-ils disparu et pourquoi ceux qui sont à leur recherche pensent-ils que le fils détient la réponse ? D'ailleurs, pourquoi sont-ils à leur recherche : l'argent ? Quelques secrets bien gardés ? Une nouvelle drogue qui vaut de l'or ? Cet ensemble de questions soutient une intrigue dont l'auteur s'ingénie à nous faire perdre le fil. Mais tout finira par s'expliquer !
Dès les premières pages, le lecteur comprend qu'il n'a pas entre les mains le texte d'une comédie américaine où tout finit bien. Les personnages sont complexes, retors, souvent violents. On n'attend pas d'eux des gestes de tendresse ou d'humanité. Pourtant, il y en aura quelques uns, souvent inutiles au regard du destin des protagonistes.
L'écriture est à l'image de l'histoire qu'elle raconte : directe, sans fard, brutale, ne cherchant jamais à enjoliver. Oubliez l'eau de rose, même quand un amour sincère semble naître.
Le texte a été publié au début des années 1990. Jean-Patrick Manchette a alors dit des romans de la trilogie qu'« ils annoncent probablement une nouvelle période du polar français agressif et critique ». C'était peut-être vrai pour la littérature de langue française, mais il me semble avoir lu à cette époque des romans noirs américains, comme "Le criminel" de Jim Thompson, qui portent une critique tout aussi brutale et féroce, sinon plus, de la société dans laquelle leurs auteurs vivaient.
Un roman noir portant une certaine critique de la société...
Chronique illustrée : http://michelgiraud.fr/2023/03/22/la-trilogie-de-k-y-serge-quadruppani-points-noir-cest-noir/
Un roman noir comme je les aimes remplis de subtilité de rebondissements et de références subtiles. Lire ce récit permet de revenir dans les rues de Rome, en passant par le Paris des années 70 et une projection dans la Sicile des années 90
On plonge dans l’histoire agitée de la fin du XXe siècle, dans une étrange course au trésor évoquant de célèbres affaires politico-judiciaires, de l’après-68. Antonin, un ancien braqueur devenu écrivain et traducteur, notamment d'Andrea Camilleri, voit sa vie basculer lorsqu'un jeune homme vient lui demander des comptes.
C'est le fils d’un droguiste assassiné par un braqueur dont Antonin a soutenu la libération en défendant l'assassin de son père.
La rencontre va engendrer la catastrophe qu’Antonin attend depuis toujours.
Cette somme politique s’achève à l’aube des années 20 et laisse dans une réflexion profonde sur la notion d’engagement et des rouages actuels de la société. Une lecture d’été noire et exaltante !
#NetgalleyFrance #Maldonnes
Je le sais bien pourtant que je trouve Serge Quadruppani bien meilleur traducteur qu'auteur ... mais je ne résiste jamais à l'appel de ses nouveaux romans ...
Mais là, je dois dire que je me suis laissée emporter avec plaisir dans le récit d'Antonin, ex-(mais-toujours-un-peu-)anar, ancien braqueur devenu écrivain et traducteur, notamment d'Andrea Camilleri (tiens, ça me rappelle l'auteur !), qui passe de femme en femmes, et de Paris à Rome ou aux îles éoliennes ...
Lorsqu'un jeune homme vient lui demander des comptes, Antonin ayant défendu l'assassin de son père, Antonin entreprend le récit compliqué de sa vie, racontant les braquages, la cantine planquée pleine de billets qui moisirent, la défense de Georges Nicotra, ce truand gauchiste soutenu par toute l'intelligentsia parisienne (un peu comme Roger Knobelspiess, non ?), mais aussi les évènements plus récents comme le G8 de Gènes et les affrontements qui y eurent lieu.
Un roman qui m'a entraînée dans les rues de Rome (pas assez), dans le Paris des années 70 et la Sicile des années 90.
Un roman à la construction itérative dans le quel j'ai bien apprécié la façon dont Guillaume et Olga se sont emparés du récit pour donner Leurs Versions des événements décrits par Antonin dont ils avaient un ressenti différent.
Bref, un roman qui me réconcilie avec Serge Quadruppani :)
Vivement le suivant !
Le jeune Tom 10 ans découvre au hasard d’une promenade le corps de Didier Dubois. Il s’agit du responsable de programme de destruction de la forêt de l’Aitre. L’enquête est confiée à Sylvie Mercure capitaine détachée auprès d’Interpole, elle va en compagnie de la gendarmerie locale être accompagnée dans ses recherches. Lorsqu’un second meurtre vient brouiller les pistes, on ne sait plus vers qui se tourner car il ya pléthore de suspects. On pense tout de suite aux militants qui sont contre le projet de déforestation mais aussi vers un prêtre Haïtien, à une sorcière aux étranges pouvoirs ou encore à une charmante vielle femme chilienne.
Les points forts de ce polar pour adolescent est certainement la troupe de jeunes enfants dont Tom fait partie et qui accompagnée par de nombreux animaux reste très soudée par des liens tissés au fil de leur enfance. J’ai aussi apprécié les connaissances de l’auteur en ornithologie et notamment son savoir sur les différentes variétés de canards que l’on peut trouver aux bords des rivières françaises. Il faut dire que pour nous mettre parfaitement dans l’ambiance, les descriptions de la forêt sont magnifiques.
Je reste plus réservée sur le contenu de l’intrigue qui pour moi était pas mal décousue, la révélation finale arrivant comme un cheveu sur la soupe sans avoir été amenée. Je n’ai pas complètement adhéré au côté « paranormal » surtout parce que je n’ai pas vu ce qu’il apportait au récit. J’aurai souhaité que le personnage de Hartman soit plus développé et que pour une fois on aille un peu plus en profondeur sur la thématique abordée mais cela n’a pas été le cas. Je reste aussi dubitative sur les différentes « romances » que l’on peut rencontrer au fil du récit car elles n’y apportent pas grand choses au final.
Vous l’aurez compris, mon avis reste mitigé, je vous laisse vous faire le vôtre. Bonne lecture.
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