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Sebastien Berlendis

Sebastien Berlendis
Sébastien Berlendis vit à Lyon où il enseigne la philosophie. Il a publié Une dernière fois la nuit, L'autre pays, Maures et Revenir à Palerme chez Stock. En 2020, il publie Des saisons adolescentes, chez Actes Sud, dans la collection Un endroit où aller.

Avis sur cet auteur (9)

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    Couverture du livre « Revenir à Palerme » de Sebastien Berlendis aux éditions Stock

    HUBRIS LIBRIS sur Revenir à Palerme de Sebastien Berlendis

    NOYER LE SOUVENIR.
    Palerme comme capitale de sa douleur. Le narrateur y revient, vient puiser quelques souvenirs abandonnés à la ville du sud. Retrouver une femme. Evoquer sa présence à chaque coin de rue, chaque vestige rappelant à la mémoire ce qui n’est plus. Elle sillonne entre les...
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    NOYER LE SOUVENIR.
    Palerme comme capitale de sa douleur. Le narrateur y revient, vient puiser quelques souvenirs abandonnés à la ville du sud. Retrouver une femme. Evoquer sa présence à chaque coin de rue, chaque vestige rappelant à la mémoire ce qui n’est plus. Elle sillonne entre les pierres, les boutiques, aux roulis de la mer. Le narrateur se berce dans sa propre mélancolie, y entraine le lecteur dans une valse noire, aux allures de rêve. On se prend à imaginer des chimères, à revoir le souvenir de cette femme qui s’évapore en même temps que le séjour touche à sa fin.

    NARGUER LA PLAIE.
    De Palerme, on distingue à peine les contours. Architecture mis au ban des descriptions. On s’immerge à la vie de la ville, dans l’atmosphère pesante d’un été où la chaleur s’infiltre entre chaque fissure. Se croire en voyage, parfois résident. Nous sommes fantôme au côté du narrateur, fugace présence dans les pas d’un homme tantôt déboussolé, tantôt heureux de retrouver quelques visages familiers.

    “Les jours vécus et rêvés s’accordent sans que je puisse les distinguer.”
    Une plongée dans les méandres d’une mémoire fractionnée.
    Les derniers vestiges d’un amour.
    D’autres corps à aimer, d’autres vies à connaître.
    Une histoire qui s’achève pour laisser place à d’autres émerveillements.

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    Couverture du livre « Revenir à Palerme » de Sebastien Berlendis aux éditions Stock

    Dominique Jouanne sur Revenir à Palerme de Sebastien Berlendis

    Réminiscences d’un homme qui revient chez lui après huit ans d’absence, dans un palais décrépi, situé sur les hauteurs de Palerme, dans un quartier à flanc de falaise dominant la baie. « C’est une ville en ruines, où la rouille rogne les inscriptions, où l’abandon exténue les couleurs....
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    Réminiscences d’un homme qui revient chez lui après huit ans d’absence, dans un palais décrépi, situé sur les hauteurs de Palerme, dans un quartier à flanc de falaise dominant la baie. « C’est une ville en ruines, où la rouille rogne les inscriptions, où l’abandon exténue les couleurs. Pâleurs des façades, sécheresse des palmiers, balcons et terrasses suspendus sans armatures, l’ensemble penche si fort qu’à chaque instant j’attends que la vieille ville s’effondre. Le style liberty persiste dans les salons des hôtels, les hommes hantent jour et nuit les cafés ouverts sur la rue, je me glisse dans la foule, les ombres chassent les ombres, la parade des filles cadence les heures. »
    Récit poétique pour rendre une vue réelle de Palerme tout en la sublimant quand sont ravivés les souvenirs amoureux et très charnels de l’auteur avec Délia et Élisabeth. Les souvenirs font des aller et retours et se mêlent au présent.
    C’est un texte qui immerge le lecteur dans une atmosphère prégnante et sensuelle. L'écriture au style très travaillé et particulier de Sébastien Berlendis m'a beaucoup plu.

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    Couverture du livre « Maures » de Sebastien Berlendis aux éditions Stock

    catherine airaud sur Maures de Sebastien Berlendis

    Il ne faut parfois pas beaucoup de pages pour émouvoir et nous transporter dans des souvenirs d’un auteur mais qui peuvent aussi être les nôtres. Avec une belle écriture, simple et poétique, Sébastien Berlendis nous entraîne dans ses souvenirs de vacances d’été et en particulier celles qu’il a...
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    Il ne faut parfois pas beaucoup de pages pour émouvoir et nous transporter dans des souvenirs d’un auteur mais qui peuvent aussi être les nôtres. Avec une belle écriture, simple et poétique, Sébastien Berlendis nous entraîne dans ses souvenirs de vacances d’été et en particulier celles qu’il a passé dans un camping de caravanes avec ses grands parents. Lu au mois d’août, ce livre est parfait et m’a permis aussi de me souvenir de vacances d’enfance et d’adolescence au bord de la mer et des souvenirs familiaux. J’ai beaucoup apprécié la délicatesse et tendresse dont l’auteur distille au fils de ses pages ses souvenirs et ses rapports avec sa famille. Un nouveau texte de cet auteur dont j’avais déjà apprécié la lecture avec « l’autre pays » et « une dernière fois la nuit ». De beaux textes et publiés dans un format très agréable.Merci infiniment à Zazy d’avoir fait voyager ce tendre et délicat livre.

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    Couverture du livre « Maures » de Sebastien Berlendis aux éditions Stock

    Colette LORBAT sur Maures de Sebastien Berlendis

    « Lorsque j’avance dans la pinède aujourd’hui clairsemée et fermée par des clôtures de bois, des souvenirs affleurent. Ils viennent de loin ces visages, ces gestes, ces bruits. Au cœur de la pinède, des fantômes habitent mon corps. »
    Venu voir une dernière fois son grand-père mourant, le...
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    « Lorsque j’avance dans la pinède aujourd’hui clairsemée et fermée par des clôtures de bois, des souvenirs affleurent. Ils viennent de loin ces visages, ces gestes, ces bruits. Au cœur de la pinède, des fantômes habitent mon corps. »
    Venu voir une dernière fois son grand-père mourant, le narrateur nous amène au pays de son adolescence dans un camping au bord de la mer à La Londe-les-Maures
    « La douleur de la maladie assombrit mon grand-père. Le traitement assomme le corps, le moral craque, les yeux lâchent, la voix et la mémoire restent en vie. Je redoute que les choses de l’été deviennent pour lui des espaces sans formes i noms. Alors je continue l’histoire, je décris les lieux, il me raconte à nouveau.
    Le paysage devient le décor de son film ; la caravane rouillée laisse la place à la vie, la jeunesse, les siestes, les parties de boule, les virées entre copains, les premiers émois amoureux, les grands-parents.

    Je regarde l’homme se souvenir du jeune homme qu’il était. Les vacances varoises avec ses grands-parents, les amitiés… ont forgé l’homme qu’il est devenu.
    Dédé Faye Aldo Marchetti Marius Paul Saba Maurice Avis monsieur Lahoude, écrire et répéter ces noms d’hommes du Sud, faire apparaître leurs visages. Je suis encore assez jeune, l’ombre ne noircit pas la mémoire.
    Comme dans ses deux précédents romans, Une dernière fois la nuit et L’Autre pays, Sébastien Berlandis, égrènent ses souvenirs sans ordre chronologique, par petits paragraphes, comme des instantanés, des polaroïds un peu fanés mais si vivaces.
    « Quand je traverse les Maures, les temps se mélangent. »

    L’écriture impressionniste, quasi envoûtante, de Sébastien Berlendis agit une fois de plus. Ce livre a fait ressortir mes souvenirs de vacances au bord de l’Atlantique. La découverte d’un autre monde, l’insouciance, les flirts inoffensifs et chastes (question d’époque).
    En ré-ouvrant le livre pour écrire cette chronique, j’ai presque l’impression de sentir du sable rouler sous mes doigts qui tournent les pages.

    J’ai eu la chance de le rencontrer, je l’attendais, à la librairie « Le Cyprès » où il venait parler de son livre. Une rencontre éclair, j’avais une réunion et n’ai pu rester l’écouter.
    Merci Sébastien Berlendis pour votre gentille dédicace.

    Lorsque je parle avec mon grand-père, je continue de croire qu'après une visite je pourrais ajouter des jours et des mois à notre histoire. Puis un matin de mars vient derrière lequel il n'y a plus rien.

    « Sans la présence de mes souvenirs et la voix de mon grand-père verrais-je autre chose qu'une étendue sèche de sable et des caravanes désolées. »
    « Depuis deux étés, mes grands-parents restent dans leur appartement en ville, je me demande s’ils reverront un jour la mer. Les quatre images de 1972 sont les photographies d’une vie qui ne leur appartient plus. »

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