Taïna, indienne des Caraïbes, a été instruite dès son enfance pour devenir chamane, mais Christophe Colomb et les Espagnols arrivent...
Une des lectures qui me marqueront le plus .... Nous passons de l'autre côté des écrits de Primo Lévy, du côté du Nazisme "pur", de l'embrigadement, de la perversion psychologique. Le tout narré par un enfant, que l'on voit naître, grandir, douter, ouvrir les yeux, témoigner .... j'en ai rêvé tout le long de ma lecture et au moment de lire les derniers mots de la dernière page, j'ai pleuré .... beaucoup ....
Un livre à lire, pour essayer de comprendre ....
Avant le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, Himmler, sous l'impulsion du Führer, a mis en place le projet «Lebensborn». Ce mystérieux programme avait pour but de fonder une pure race aryenne en faisant s'accoupler des hommes et des femmes sélectionnés au préalable selon des critères soi-disant précis. De ces nombreuses unions libres sont nés des nourrissons confiés immédiatement à la patrie par le biais du Heim, une sorte d'orphelinat où les nouveaux-nés sont longuement et scrupuleusement étudiés. Ceux qui sont retenus continueront à vivre au Heim et seront élevés comme de parfaits petits nazis. Les bébés dont les mensurations ne correspondent pas à l'idéal aryen ils sont purement et simplement «réinstallés» ; ce qui signifie qu'officiellement ils sont déclarés mort-nés.
C'est dans ce contexte atroce que nous faisons la connaissance de Max. Max est un foetus sur le point de venir au monde. Il est allemand, bien sûr, et il prie pour que ses cheveux soient blonds comme les blés et ses yeux bleus comme l'azur et ce, dès sa naissance. D'ailleurs Max ne s'appelle pas Max, en plus il déteste ce prénom. C'est sa mère biologique qui le lui a donné en secret ; au Heim, ce sont le froid docteur Ebner et la monstrueuse infirmière en chef qui choisissent les prénoms. Et ils ont décidé de baptiser Max, Konrad von Kebnersol.
Konrad va devenir la mascotte du Heim, d'abord parce qu'il est le plus beau des bébés du programme «Lebensborn» et surtout parce qu'il a des idées bien arrêtées malgré son très jeune âge. Max n'a que faire de rester dans les bras de sa mère biologique qui disparaitra rapidement de sa vie, ou bien de créer des liens avec ses petits camarades. Lui il sait ce qu'il fera quand il sera grand : il portera le bel uniforme noir dont il rêve tant, celui des SS.
Max est un livre détonnant. La couverture impressionne, le résumé effraie. Mais plonger dans Max, c'est se laisser happer par un récit non conventionnel et complètement fascinant. Par son engouement aveugle et inné, le bébé Max nous révulse et nous fascine. Sarah Cohen-Scali va loin et c'est très bien, on dépasse l'entendement pour découvrir avec aberration un mode de pensée et une vérité qui nous était jusque là totalement opaque. Levez le voile et préparez-vous. Vous n'en ressortirez pas indemne.
Livre assez bien mais zarbi
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Taïna, indienne des Caraïbes, a été instruite dès son enfance pour devenir chamane, mais Christophe Colomb et les Espagnols arrivent...
Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Merci à toutes et à tous pour cette aventure collective
Lara entame un stage en psychiatrie d’addictologie, en vue d’ouvrir ensuite une structure d’accueil pour jeunes en situation d’addiction au numérique...