"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
On approche tout doucement de l'hiver mais je vous propose un livre d'un goût d'été, un voyage, avec « L'Italie si j'y suis » de Philippe Fusaro.
Le narrateur, Sandro, en rentrant chez lui, voit que sa compagne a bazardé toutes ses affaires par la fenêtre.
Madame en a marre mais elle lui laisse leur fils, pour l'été.
Sandro décide de partir avec lui en Italie - ils s'entendent si bien - par contre, le petit Marino porte un déguisement de cosmonaute.... : celui de Youri Gagarine
Quant à leur voyage, ils passent par la Côte Adriatique – Ostuni - Polignono - et en route, ils prennent à bord une autostoppeuse. Voilà qui va changer la vie de Sandro et Marino : un voyage et une rencontre.
Une belle aventure.
Huit nouvelles à deux voix.
Nouvelles où quelqu'un meurt.
Et puis, quelqu'un explique cette mort.
Chacun a des comptes à régler et les règle de façon définitive.
Ces nouvelles sont très agréables à lire.
Le ton varie selon chacune d'elle.
Toujours, l'irrémédiable ne peut qu'être accompli.
Philippe Fusaro écrit bien, et malgré les sujets funestes, nous offre une bon moment de lecture.
Troisième livre de Philippe Fusaro que je lis en peu de temps.
Trois univers complètement différents.
Ici on est à Tanger où se lient trois personnages.
La Spia, un espion italien aux petites missions.
Lulù, une actrice de péplums, d'origine italienne mais très hollywoodienne. .
Memphis, un écrivain américain vieillissant , alcoolique, en mal d'inspiration.
Ils vont tisser des liens d'intense amitié
Ils se retrouvent à la piscine du palace où ils logent, dans des bars, des restaurants, des clubs.
Bientôt ils ne pourront plus se passer les uns des autres.
C'est un livre surprenant au style original .
S'il semble léger et divertissant, il est en réalité bien plus profond qu'il n'y paraît.
Il y est question de déracinement, de solitude, d'amitié, de deuil, de reconnaissance de l'autre.
Cet auteur au style particulier est vraiment surprenant.
Il est d'une grande sensibilité et campe des personnages attachants.
Je vais me procurer ses autres titres pour continuer l'enchantement.
Moins qui ne suis pas férue de sport, encore moins de boxe, qui m'eût dit que je lirais un jour la biographie d'un boxeur.
Pourquoi le choix de ce livre ?
Parce que j'ai lu récemment une livre de Philippe Fusaro que j'ai beaucoup aimé et j'avais envie de continuer à le découvrir.
Je ne m'attendais pas du tout à ça.
Et bien figurez-vous que j'ai aimé.
Primo Carnera, paysan pauvre du Frioul part en France et commence à boxer.
Il deviendra champion du monde en 1933 et fera aussi du cinéma.
C'est un homme simple, bon, généreux, honnête.
Il se fera exploiter par ses entraîneurs et par le Duce.
L'auteur en a fait un très beau portrait.
Si je me suis tant intéressée à cette histoire, c'est qu'elle est diablement bien racontée.
Les narrateurs sont multiples, ce qui évite toute monotonie.
Il y a Primo Carnera lui-même, son entraîneur, ses amis, sa femme, sa fille, le Duce.......
Les moments écrits par le héros sont savoureux parce qu'à son discours se mêlent des mots italiens qui vont de soi.
Un personnage qui gagnait certainement à être connu et que je suis contente d'avoir découvert.
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