Cette semaine, nos deux Explorateurs ont lu Ne mets pas de glace sur un cœur vide de Patrick Besson (Plon)
Cette semaine, nos deux Explorateurs ont lu Ne mets pas de glace sur un cœur vide de Patrick Besson (Plon)
Interview de Lisa Liautaud, la nouvelle voix des éditions Plon
Une drôle d’enquête policière, dont les dés sont pipés, les témoignages aussi peu fiables que possible et les dialogues émaillés de calembours qui dénotent avec la cruauté des meurtres..
Avec en filigrane l’oeuvre de corneille, confiée à une lectrice sulfureuse, et peut-être pas innocente.
C’est donc d’un ton léger que Patrick Besson nous conte une histoire sombre, portée par des personnages difficiles à cerner, dont les manifestations émotionnelles sont décalées par rapport à la gravite des faits. Quant à l’enquêteur, à malin, malin et demi..
Finalement c’est sans doute au narrateur qu’il faut prêter une oreille attentive !
Curieux mélange de pseudo enquête, qui tente de résoudre l’énigme de la vie en couple et réhabilite (ou pas ) l’oeuvre de Corneille, avec beaucoup d’esprit et et de douce ironie.
Merci à Netgalley et aux éditions Stock pour ce service de presse.
112 pages Stock 22 janvier 2025
#PresquetoutCorneille #NetGalleyFrance
Perché ! Première impression pour commencer et clore cette courte lecture d’une centaine de pages.
Le ciment du texte est Pierre Corneille, l’auteur de 32 pièces de théâtre (comédies, tragi-comédies, tragédies) rouennais d’origine .
Lisa, la fille d’un aubergiste corse va passer son été en compagnie du Grand Corneille.Mais arrive à l’hôtel un couple Georges, journaliste, ses beaux enfants et son épouse ...Colomba ...évidemment
S’y trouve également un ancien petit chef de Georges, il attend son épouse et ses 2 enfants.
Georges a été licencié par icelui susnommé et la vengeance, la vendetta va faire son œuvre.D’autant plus qu’un cousin de Madame ,assassin libéré tout chaud de prison débarque.Un commissaire est requis pour éclaircir le cas du petit chef et de sa tête tranchée.
On se trouve donc dans un polar mâtiné de « tragédie burlesque » si j’ose dire .
Et Corneille dans tout ça ? Il rôde dans chaque chapitre au gré des états de Lisa.
Les 3 unités du théâtre me semblent respectées. L’écriture est sèche , claire, réduite, loin des vers pompeux !
Je me suis bien amusée, mais je ne m’aventurerai pas à le recommander, il faut aimer P.Besson et son ironie féroce. Perché je vous dis !
Grace à un déstockage d'une bibliothèque, je découvre un auteur célèbre et un de ses livres dont je me suis délectée !
Roman vintage qui décrit deux hommes amis ou ennemis (?) un peu fourbes ; l'un accumule des conquêtes féminines que l'autre essaient de lui ravir ...pas très moral ! l'un est en bonne santé et l'autre attend une greffe de cœur ...ce qui amène du suspense ...
L'enfant d'octobre nous relate l'affaire dite du petit Grégory, affaire encore non élucidée à ce jour et qui a refait la une des journaux il y a un an ou deux.
J'ai grandi avec cette affaire. Je suis née la même année que ce petit garçon qui a été jeté, pieds et poings liés, dans la Vologne, rivière qui coule dans le département des Vosges. Une affaire de famille, des comptes mal réglés, un corbeau qui envoie des lettres aux parents depuis plusieurs années, ce linge sale-là, malheureusement, on n'a pas fait que le laver en famille.
Ce roman, car c'est un roman, Philippe Besson imaginant les pensées de Christine, la mère du garçonnet, retrace ce fait divers devenu l'un des cold cases les plus connus de France, si ce n'est le plus connu. Il y relate les faits, les enquêtes successives, les erreurs commises, les rebondissements et constate que près de 36 ans après le drame – 22 au moment de l'écriture du livre -, on ne connaît toujours pas l'identité du coupable, qu'on ne le connaîtra probablement jamais sauf si quelqu'un décide de se délivrer de ce poids sur son lit de mort.
Philippe Besson, comme il l'avait fait avec Vivre Vite, qui relatait l'accident mortel de James Dean, a décidé de ne pas totalement romancer son histoire et a utilisé les vrais noms des protagonistes. Si le procédé ne pose pas de problème particulier s'agissant de l'accident de voiture de la star hollywoodienne, j'ai trouvé le parti pris ici beaucoup plus casse-gueule. On ne traite pas un assassinat de petit garçon comme on traite un bête accident de la route, aussi dévastateur fut il. Cependant, s'il fallait écrire un roman sur cette triste affaire, Philippe Besson était l'écrivain idéal. Je ne m'en cache pas, j'aime beaucoup cet auteur, que j'ai eu l'occasion de rencontrer au détour d'une dédicace, qui a une plume délicate et pudique. Rien n'est putassier dans ce livre et il rend je trouve un très bel hommage à ce petit garçon, rappelant par la même occasion qu'il ne s'agit pas d'un simple fait divers. Je comprends l'ire qu'a déclenché à l'époque la sortie de ce livre ; des parents, une mère, ne pouvaient pas accepter ça. Pour ma part, je me suis trouvée en empathie totale avec ce petit Grégory, ces parents qui ont perdu ce qu'ils avaient de plus précieux au monde, de la manière la plus atroce possible.
Rien n'est gai dans ce livre ; les querelles de famille, les jalousies, la petitesse des gens de cette campagne moisie, l'incompétence de la justice, et j'en passe. Rien n'est gai, non, mais le ton est juste.
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