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Encore une fois je me suis laissée tentée par un livre d'Actes Sud et sa superbe couverture. J'ai beaucoup aimé l'histoire : un écrivain, pensant que son ami d'enfance est mort, écrit sa vérité sur les faits qui se sont déroulés lorsqu'ils étaient jeunes. Bientôt des petits incidents, puis un meurtre et Jo se retrouve prisonnier d'un piège psychologique qui l'emmène petit à petit vers la folie. Une belle découverte pour moi.
Le siècle des Lumières, XVIIIè flamboyant. C'est là que Latour naît d'un viol. Il est laid et présente une étrange infirmité : il est insensible à la douleur. Cette énigme va l’entraîner dans une quête fiévreuse ce qu'elle est. Il sera taxidermiste, anatomiste, tueur en série et oui, valet du Marquis de Sade. Un très bon roman où j'ai retrouvé des émotions du Parfum. Je vous le conseille
En 1844, Ingres commence le portrait de Betty de Rotschild et le termine en 1848.
En 1888, au moment de sa mort, Celle-ci « intègre » le tableau.
C’est alors le portrait qui devient narrateur et nous fait découvrir la dynastie des Rotschild, l’aristocratie, « celle du sang et celle de l’argent », les traditions juives, la vie au XIXème siècle, la guerre au XXème, les musées…
L’idée est bonne, mais l’ensemble assez pénible à lire. Il y a foule de personnalités : Heine, Balzac, Strauss, Chopin…. Et des tas d’autres plus ou moins connus.
Toutes ces réceptions, tous ces noms sont lassants.
L’auteur a du faire des recherches minutieuses sur la famille de Rotschild, sur l’époque, mais la lecture parait comme une juxtaposition de tout ce qu’il a trouvé ; ça manque d’âme et d’émotion.
Je vous apprendrai la peur se base sur la vie d'Edgar Poe et sur sa relation avec le critique littéraire et pasteur Rufus W. Griswold.
Rufus W. Griswold, critique influent, a entretenu une relation assez ambigüe avec Poe, entre attirance physique et rivalité littéraire. Poe fera pourtant de lui son exécuteur testamentaire, et ce dernier en profitera pour essayer de détruire la réputation de Poe, ce qu'il aura aussi fait pendant toute la vie de ce dernier.
Le résumé du livre sur la quatrième de couverture parle d'un célèbre mythe selon lequel Poe aurait prononcé le nom de Reynolds avant sa mort.
Frobenius a ainsi imaginé un troisième personnage, fictif celui-là, à cette histoire : Samuel Reynolds, esclave albinos en cavale, et ancien ami d'enfance de Poe. Ce personnage voue une admiration sans égale pour celui qu'il nomme le Maître et il a décidé dans sa folie de rendre vraies les histoires inventées par Poe en perpétrant des crimes copiés sur ses textes (entre autres, le fameux Double assassinat dans la rue Morgue).
Pendant toute sa (courte) vie, Poe va se battre pour faire reconnaître son talent, entre ses crises alcooliques, ses malheurs familiaux (le décès de sa toute jeune femme) et financiers.
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