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Nicolas Fargues

Nicolas Fargues
Nicolas Fargues est né en 1972. Enfance au Cameroun, au Liban puis en Corse. Études de lettres à la Sorbonne. Mémoire de DEA portant sur la vie et l’?uvre de l’écrivain égyptien Georges Henein. Deux ans de coopération en Indonésie, retour à Paris, petits boulots, publication en 2000 du Tour du pr... Voir plus
Nicolas Fargues est né en 1972. Enfance au Cameroun, au Liban puis en Corse. Études de lettres à la Sorbonne. Mémoire de DEA portant sur la vie et l’?uvre de l’écrivain égyptien Georges Henein. Deux ans de coopération en Indonésie, retour à Paris, petits boulots, publication en 2000 du Tour du propriétaire. De 2002 à 2006, dirige l’Alliance Française de Diégo-Suarez, à Madagascar. Il a deux enfants. Il vit actuellement à Paris.

Avis sur cet auteur (31)

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    Couverture du livre « On est le mauvais garçon qu'on peut » de Nicolas Fargues aux éditions P.o.l

    régine berlinski sur On est le mauvais garçon qu'on peut de Nicolas Fargues

    « Les centaines de notes de choses vues, vécues et entendues rassemblées " ici, écrit Nicolas Fargues dans sa préface,
    Hum ! Nicolas Fargues réussi à résumer sept mois de travail d'atelier d'écriture en seulement 79 pages ! Bref il y a de quoi rester sur sa faim de vraiment découvrir le...
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    « Les centaines de notes de choses vues, vécues et entendues rassemblées " ici, écrit Nicolas Fargues dans sa préface,
    Hum ! Nicolas Fargues réussi à résumer sept mois de travail d'atelier d'écriture en seulement 79 pages ! Bref il y a de quoi rester sur sa faim de vraiment découvrir le milieu carcéral sous la plume de l'écrivain ....On l'aura compris je n'ai pas vraiment été emballée ! Un flop !

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    Couverture du livre « La péremption » de Nicolas Fargues aux éditions P.o.l

    Marie-Laure VANIER sur La péremption de Nicolas Fargues

    J’avoue que depuis le magnifique « Tu verras » publié en 2011, j’avais un peu perdu de vue Nicolas Fargues qui nous revient en pleine forme avec son dernier titre : « La Péremption ». Je ne sais pas si c’est la cinquantaine qui l’a mis en verve mais franchement, ce dernier texte m’a...
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    J’avoue que depuis le magnifique « Tu verras » publié en 2011, j’avais un peu perdu de vue Nicolas Fargues qui nous revient en pleine forme avec son dernier titre : « La Péremption ». Je ne sais pas si c’est la cinquantaine qui l’a mis en verve mais franchement, ce dernier texte m’a impressionnée par la finesse de ses analyses et surtout par son écriture que j’ai trouvée remarquable.
    Il met en scène une prof d’art plastique, Zélie, divorcée, qui en a marre de bosser et qui, grâce à un héritage, compte prendre sa retraite avant l’âge légal. Elle n’a plus beaucoup d’illusions, se sent comme un OVNI parmi les nouvelles générations d’élèves « hermétiques aux temps morts, au silence, aux conjonctions de subordination et aux textes de plus de six lignes » mais comme elle n’est pas du genre à vouloir vivre dans les conflits, elle écoute les jeunes et les prend là où ils sont même si elle a constamment l’impression de leur être complètement étrangère : « Que nous restait-il d’indiscutablement commun, à eux et à moi ? En dehors des besoins physiologiques et des fonctions corporelles de base, je ne voyais pas trop. » Même chose avec son fils de 22 ans : pas de conflit, on laisse dire et basta. « Avec Furio, ma règle était simple : ne pas aborder les sujets qui m’intéressaient. » Contrairement à son ex-mari, elle ne se met pas en colère contre « une société perméable comme jamais au matérialisme, à l’infantilisme, et à la vulgarité. » Elle se sent dépassée, résignée mais refuse d’entrer en guerre. Elle fait avec… Sage philosophie finalement… Quant à son travail artistique, il semble s’éteindre doucement… Elle se lancerait bien dans une « frise sensorielle » mais à quoi bon ?
     Lors d’une soirée, elle va rencontrer un jeune homme d’origine congolaise de vingt ans son cadet, un certain Shock qui va devenir son amant. Elle ne sait pas bien pourquoi elle l’intéresse mais elle compte bien profiter de ce nouvel amour. Bon, c’est sûr, ils ne partagent pas grand-chose mais on ne va pas se prendre la tête, on n’a plus vraiment le temps de se poser des questions…
    Nicolas Fargues excelle à faire le portrait de notre époque : conflits de générations, nouvelles relations amoureuses, sexualité, amitié, réseaux sociaux, féminisme, rapports inter-culturels, racisme, altérité, langage, art, vieillesse…
    Plein d’humour, gentiment ironique, sans illusions, son propos est toujours extrêmement juste et très lucide et en même temps, mélancolique sans être jamais nostalgique… J’ai évidemment adoré ce texte d’une grande intelligence et si bien écrit.
    Et inutile de vous dire que je n’ai eu aucune difficulté à m’identifier au personnage principal !

    LIRE AU LIT le blog

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    Couverture du livre « One man show » de Nicolas Fargues aux éditions P.o.l

    Géland Charline sur One man show de Nicolas Fargues

    Un livre bien écrit et drôle

    Un livre bien écrit et drôle

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    Couverture du livre « Je ne suis pas une héroïne » de Nicolas Fargues aux éditions P.o.l

    abfabetcie sur Je ne suis pas une héroïne de Nicolas Fargues

    Ce portrait de Géralde m'a touchée, cette jeune française d'origine camerounaise face à ses interrogations et ses questions existentielles, identitaires (sa couleur de peau lui étant sans cesse renvoyée à la figure) et amoureuses. Dans la première partie, cette trentenaire, face à ses nombreux...
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    Ce portrait de Géralde m'a touchée, cette jeune française d'origine camerounaise face à ses interrogations et ses questions existentielles, identitaires (sa couleur de peau lui étant sans cesse renvoyée à la figure) et amoureuses. Dans la première partie, cette trentenaire, face à ses nombreux échecs amoureux, se demande « si le grand amour partagé, l'écho des coeurs, le don à deux, la danse en apesanteur, la complicité de l'implicite, la merveilleuse bienveillance : si toute cette bonbonnière de mots n'était au bout du compte qu'un fantasme de petite fille capricieuse et autocentrée ? ». Par peur de la solitude (malgré les réseaux sociaux omniprésents dans sa vie), elle multiplie les mauvaises expériences, même si elle sait d'avance, lucide, qu'elles ne seront que galères, frustrations et déceptions. Géralde a arrêté Tinder : « C'est comme le McDo : tu salives avant et tu regrettes après. » Belle et cultivée, elle s'épuise pourtant à ne croiser que des « Jimmy », des types d'une nuit, d'une semaine, quelques mois au mieux, et désespère de rencontrer un jour un « Jim », « le vrai, le définitif, le solide, l'indubitable ».
    Jusqu'à son départ, sur un coup de tête en Nouvelle-Zélande où elle va rencontrer, contre toute attente, Hadrien, un conférencier reporter, et trouver enfin – peut-être – son Jim et le chemin du bonheur. Nicolas Fargues nous offre alors de magnifiques pages sur l'amour, et sur « l'homme » par qui le bonheur peut arriver. « Tout ce que je peux dire, c'est que c'est un homme… Quelqu'un qui, pour une fois, ne te fasse pas entrevoir immédiatement l'envers du décor. Quelqu'un qui te donne envie de lui montrer qui tu es vraiment, pour de bon, sans craindre que tout cela ne tombe dans l'oreille d'un sourd et dans l'oeil d'un borgne. Qui te fasse prendre conscience de tout ce que tu as à donner mais que personne jusqu'ici n'aura su venir chercher… Quelqu'un qui te fasse enfin sentir que tu es de la confiture pour une autre confiture et qu'il est une pantoufle de vair à ton pied. »
    « Je vivais ce que toute femme amoureuse rêve de vivre : des sentiments sans cesse confirmés et régénérés par des faits. Il n'y a pas d'amour, il n'y a que des preuves d'amour. »
    En prime, une belle balade en Nouvelle-Zélande qui donne à Géralde la distance nécessaire pour ouvrir la porte fermée, celle de son coeur immense.
    Enfin, pour Nicolas Fargues, se mettre dans la peau d'une femme à la peau noire était un défi audacieux et c'est plutôt réussi. Un roman subtil, très ancré dans la réalité.

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