"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Direction l'univers coloré de la jungle, où les leçons de vie se mêlent à la naïveté de l'enfance. À travers les yeux de Petite Grenouille, on découvre un monde où la force physique semble être la clé de la survie, selon les enseignements de Papa Grenouille.
L'histoire débute avec Papa Grenouille qui essaie d'inculquer à son fils l'importance des muscles dans une jungle pleine de dangers. Avec un ton amusant, l'auteur est parvenu à capturer l'imagination de mon fils. Petit à petit, Petite Grenouille se fait confiance et se persuade de ses capacités.
Les illustrations sont un point fort dans cet album. Elles nous plongent dans une jungle où chaque créature à sa propre personnalité et où les couleurs flamboyantes reflètent les émotions des personnages. La mise en page dynamique soutient le rythme du récit.
Cependant, la thématique de la loi du plus fort, bien que séduisante et captivante, devrait inviter à une réflexion plus profonde. À travers les péripéties de Petite Grenouille, le récit semble parfois faire l'impasse sur une valeur essentielle : l'empathie. Dans une jungle qui, au fond, regorge de dangers, il serait pertinent d’illustrer aussi l'importance de l'entraide et du soutien mutuel, plutôt que de glorifier exclusivement la force brute.
Drôle à souhait. J ai éclaté de rire en le lisant. Je recommande.
L'auteur revisite le conte du chaperon rouge. Une nouvelle version qui va finir par réellement leur faire penser qu'il n'y a pas un chaperon rouge mais trente-six. Donc, comme le titre le dit, le petit chaperon n'est pas effrayée par le loup, qui ne sait plus quoi répondre à son "Et pourquoi ?" répétitif qu'elle assène à chaque réponse qu'il veut bien lui donner. Dans cette courte histoire, c'est le loup qui agacé d'entendre un "Et pourquoi ?" venir de son ventre qu'il s'ouvre l'abdomen pour laisser sortir la petite fille mangée précédemment, ce qui n'aura pas plu à mes deux derniers à qui j'ai lu ce livre, car le loup meurt assez violemment. Malgré tout, le dessin est bien réalisé même si la fin est décevante et peut choquer un petit.
"Je, tu, il m'embête", à la fraîcheur guillerette qui ravira aussi bien les enfants à partir de 3/4 ans que leurs parents. Les illustrations vives et joyeuses de Michel Van Zeveren font encore une fois mouche et apportent à cette histoire la touche malicieuse, celle qui fait souvent la différence d'un album ordinaire.
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