"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Face à la croissance exponentielle et ininterrompue de ma pile à lire, qui déborde désormais d’un peu partout dans ma chambre, il m’a fallu mettre en place une stratégie inflexible : derniers arrivés, premiers lus, véritable travail d’archéologie livresque pour atteindre progressivement les strates les plus profondes de cet abime d’achats frénétiques. Ajoutez à cela une alternance entre les services de presse et les lectures personnelles, et vous aurez un bon aperçu de mon fonctionnement actuel pour sélectionner mes prochaines lectures. Mais même sans cette organisation pour l’instant plutôt efficace, je dois bien admettre que Cas d’école n’aurait pas eu à patienter bien longtemps : trônant fièrement en haut de la pile ayant élu domicile sur le coin de mon bureau, il ne cessait d’attirer mon regard depuis son arrivée, et j’ai dû prendre sur moi pour ne pas envoyer valser ma lecture précédente pour m’y plonger aussitôt !
Depuis des années, Ermina n’a plus que des contacts intermittents avec son frère jumeau Félix, qui l’a toujours considérée comme une rivale et la jalouse farouchement, et complétement inexistants avec sa mère Isabelle, qui lui a clairement fait comprendre qu’elle ne sera de nouveau la bienvenue chez elle qu’une fois qu’elle aura « un mari et un vrai métier ». Mais après le décès de cette dernière, les deux jumeaux se retrouvent face à face dans la maison maternelle, et alors les langues se délient et les liens se renouent, progressivement, au fil des conversations. Après la trouvaille d’une valise scellée estampillée « à jeter telle quelle, ne pas ouvrir » - ordre qu’ils ne suivront pas, bien entendu -, Félix et Ermina découvrent une facette de la vie de leur mère dont ils n’avaient jamais soupçonné l’existence … et s’interrogent plus vivement que jamais sur l’identité de leur père, dont ils ne savent absolument rien.
Vous l’aurez compris, ce roman est avant tout une histoire familiale, une histoire basée sur les non-dits, les secrets, les mystères. A travers la lecture du journal intime de leur défunte mère, Ermina et Félix se rendent compte qu’ils ne connaissaient au final que si peu de choses d’elle … mais aussi que ce passé qu’Isabelle tenait tant à enfouir est peut-être la clé qui leur permettra de découvrir, enfin, l’identité de leur père qu’elle leur a toujours cachée. Chapitre après chapitre, les jumeaux se rapprochent de l’issue de cette enquête acharnée qu’ils mènent depuis leur plus jeune enfance, par des questions incessantes, par l’inspection infructueuse du livret de famille, par des visites à la maternité où ils sont nés, au rectorat … Et lorsqu’arrive enfin le moment fatidique, lecteur comme protagonistes restent complétement hébétés face au grandiloquent « Je suis ton père » qui surgit au détour d’une page. Petit moment de flottement dans mon cerveau : ai-je bien lu ? Comment cela est-ce possible ? Mais quelle sorcellerie est-ce-là ? Quelle révélation inattendue ! Ajoutez à cela le chapitre 18, burlesque à souhait, qui a fait bondir de joie la comédienne amatrice que je suis, et vous comprendrez que l’auteur nous offre ici un roman plein d’humour et de vitalité !
Mais Michel Hutt ne serait pas Michel Hutt s’il se contentait de raconter seulement une histoire et ne proposait pas à ses lecteurs un second niveau de lecture, bien plus sérieux. A travers cette histoire, il aborde donc l’épineuse question de l’éducation, qu’elle soit nationale ou parentale d’ailleurs. Par l’intermédiaire du journal d’Isabelle, c’est l’enseignement tel qu’il est aujourd’hui pratiqué qui se voit décrit, et croyez-moi le portrait n’est pas bien flatteur - bien qu’il soit malheureusement criant de vérité et qu’il semble complétement ubuesque par moment (depuis que je suis toute petite, je me dis que la logique de l’Education Nationale est tout sauf logique, justement …). Que ce soit du côté des élèves comme de celui des profs, l’épanouissement et l’enthousiasme sont loin d’être au rendez-vous … Pourquoi ? Et surtout, comment y remédier ? Voilà les deux grandes questions qui sont au cœur de ce récit, roman d’anticipation qui « esquisse le portrait d’une école plus efficace », pour reprendre les mots de la quatrième de couverture. S’inspirant de diverses pédagogies alternatives, Michel Hutt nous propose ici un système scolaire moins enfermant, moins stigmatisant, mais surtout bien plus épanouissant et par la même occasion bien plus attrayant ! Imaginons l’école de demain, voilà ce à quoi nous invite ce livre !
En bref, vous l’aurez bien compris, Michel Hutt a encore frappé et c’est de nouveau un coup de cœur pour ce roman simple et profond à la fois ! Par le biais d’une histoire aussi émouvante que surprenante, pleine d’humour et de surprises (mention spéciale aux interventions de Johnny-le-perroquet), notre fabuliste moderne pointe du doigt les dysfonctionnements de notre système éducatif afin de proposer une alternative plus humaine et plus épanouissante. Un livre à offrir sans distinction aux parents, futurs parents, institutrices, oncles, cousines, voisins, coiffeuses, boulangers … Je m’égare, pensez-vous ? Mais point du tout ! Ce que je veux dire, c’est tout simplement que ce roman ne s’adresse pas qu’aux enseignants, mais bien à tous ceux que l’avenir de nos enfants préoccupent … ou, bien, plus généralement, à ceux qui aiment les perroquets.
http://lesmotsetaientlivres.blogspot.com/2018/06/cas-decole-michel-hutt.html
Il n’est jamais trop tôt pour sensibiliser les enfants à la protection et au respect de l’environnement, et cela, Michel Hutt et Annette Marnat l’ont bien compris. Ainsi, par l’intermédiaire de ce petit album aussi coloré que bien fini (vous n’imaginez même pas à quel point le grain du papier sous les doigts est agréable !), le petit lecteur découvrira la richesse mais aussi la fragilité des écosystèmes, ainsi que la nécessité de les protéger. La force de cet album, c’est que l’histoire en elle-même est complétée par une double-page très instructive : qu’est-ce qu’un écosystème ? qu’est-ce que la pollution ? quelles sont les conséquences de la seconde sur les premiers ? En bref, un ouvrage conçu pour être éducatif, et pas uniquement ludique !
Tout commence par une leçon de pêche chez hérons : ce sont des poissons tout apathiques qu’attrapent le petit élève du jour ! Aussitôt, Jean-Bernard et Miss Turtle s’activent : il faut comprendre ce qui rend les poissons si malades ! Ils ne mettent pas bien longtemps avant de remarquer l’étrange mousse qui stagne dans la rivière : en remontant vers l’amont, ils ne devraient pas tarder à découvrir quel est l’imbécile qui lave sa voiture à proximité d’un cours d’eau !
Une intrigue toute simple, qui semble bien prévisible pour les adultes que nous sommes, mais pleine de mystère pour un enfant qui ne sait pas encore ce que c’est que la pollution : « mais pourquoi les poissons ils sont malades ? », voilà probablement la question que le jeune lecteur encore bien innocent se posera au début de sa lecture. D’une certaine façon, cet album s’appuie sur la sensibilité des enfants ainsi que l’amour qu’ils portent naturellement aux animaux mignons pour faire passer le message : la pollution, c’est mal. Alors, comment éviter cette pollution, voici la seconde interrogation. Pour cela, il faut d’abord montrer d’où cela peut bien venir : ici, il est tout d’abord question d’une bouteille d’eau négligemment jetée sur la rive - même si la pollution ne vient pas de là, il est bon de montrer que c’est mauvais de faire cela ! - pour ensuite arriver chez le Père Henri, qui lave sa voiture à grand renfort de détergent sans imaginer un seul instant des conséquences de ses actes.
Une des choses que j’apprécie énormément dans cet album, c’est la qualité du texte : trop souvent, les auteurs d’album s’obstinent à utiliser un langage plus que simpliste, empêchant ainsi le petit lecteur de rencontrer une narration digne de ce nom. Ici, nul doute que les enfants apprendront quelques mots de vocabulaire : le texte est riche en expressions, mais également en rimes et en jeux de mots. Il faut arrêter de prendre les enfants pour des imbéciles : proposez-leur des livres bien écrits ! Mais un album destiné à la jeunesse, ce n’est pas uniquement du texte, mais également des illustrations. Et clairement, les images qui accompagnent cette petite histoire sont tout simplement magnifiques : c’est à la fois doux et coloré, réaliste et poétique … Je dois avouer que régulièrement, je relis ce petit livre uniquement pour le plaisir des yeux !
En bref, une fois encore, les Enquêtes écologiques de Jean-Bernard et Miss Turtle ont su séduire à la fois mon âme d’enfant - qui ne se cache jamais bien loin - et mon regard de jeune adulte soucieuse de l’environnement. Je conseille cet ouvrage aux petits comme aux grands, aux parents qui souhaitent sensibiliser leurs enfants à l’écologie comme à ceux qui désirent tout simplement leur offrir un moment de lecture alliant l’utile (les premières lectures comptent parmi les plus importantes !) à l’agréable (de si jolies illustrations, avec des petits animaux mignons, ça donne envie de relire sans cesse l’histoire !) …
Initier les enfants à la permaculture par l’intermédiaire d’un album ? Le pari était risqué, et pourtant, Michel Hutt et Annette Marnat l’ont relevé à la perfection : en une petite vingtaine de pages magnifiquement illustrées et colorées, le petit lecteur découvre les bases de la permaculture. Ainsi, à la fin de l’ouvrage, une double page informative explique les principes de la permaculture, mais aussi les ravages de l’agriculture industrielle : ce livre ne se contente pas d’expliquer comment démarrer un potager en permaculture, il explique également pourquoi le faire. Bonne idée, lorsque l’on s’adresse à des enfants qui, par nature, ne cessent de s’interroger sur le « pourquoi du comment », justement !
Tout commence par la colère du jardinier : quelqu’un a mangé ses premières carottes de l’année ! Furieux, il se met en quête de pesticides et autres poisons chimiques afin de décourager ces horribles bestioles de venir gâcher son travail. Mais pendant ce temps, Jean-Bernard le blaireau et Miss Turtle s’activent : après avoir démasqué le petit coupable, tout malade après son repas improvisé, ils décident de prendre les choses en main. Aidés de tous les animaux des environs, ils préparent une belle surprise pour le Père Henri : une butte déjà bien garnie trônant au milieu du potager, n’attendant plus qu’un peu d’amour et de respect pour s’épanouir et fournir de délicieux fruits et légumes.
Jean-Bernard et Miss Turtle, à l’image de Michel Hutt et Annette Marnat, utilisent la pédagogie par l’exemple pour transmettre leurs connaissances et leurs conseils. Ils préfèrent ainsi mettre en place un petit jardin en permaculture pour le montrer au Père Henri et lui donner ainsi envie de changer sa façon de jardiner, plutôt que de le sermonner longuement - et inutilement - sur la nocivité des engrais et pesticides. Et à travers cette histoire, c’est également au petit lecteur - et à ses parents - que s’applique cette sensibilisation. Cet album sensibilise également aux bienfaits de la coopération et du travail de groupe : c’est en s’y mettant tous ensemble, chacun selon ses compétences (les oiseaux se chargeront des brindilles alors que les castors s’occuperont de la coupe du bois), que les animaux parviennent à réaliser en quelques heures à peine ce petit potager respectueux de l’environnement ! Un clin d’œil au Cri du colibri ?
Je suis tombée amoureuse des illustrations de cette petite histoire absolument adorable : c’est mignon tout plein, c’est coloré, c’est joyeux. Je pourrais passer des heures à m’extasier devant ces adorables dessins emplis de tendresse et de douceur. Même les tout-petits y trouveront leur compte : à défaut de comprendre l’histoire, ils pourront s’amuser à nommer tous les animaux rencontrés au cours de l’histoire. Autre point très positif à mes yeux : la narration. Bien qu’adaptée au jeune lectorat, elle n’est pas simplifiée à l’extrême et reste ainsi rédigée dans un français plus que correct qui fera le plus grand bien à vos enfants : la lecture est le moyen privilégié pour l’apprentissage du vocabulaire et de la syntaxe française !
En bref, un magnifique petit album que je conseille vivement, autant pour son aspect éducatif et sensibilisateur que pour la beauté de ses illustrations et de sa narration. Et je tiens à préciser que le conseille autant aux enfants, qui seront charmés par le ronchon Jean-Bernard et son amie Miss Turtle, qu’aux adultes, qui apprendront mine de rien bien des choses sur la permaculture.
C’est toujours un immense bonheur pour moi que d’apprendre la sortie d’un nouveau livre de Michel. Il fait indéniablement et définitivement partie de ces auteurs dont je guette avec attention la moindre parution … et pour être parfaitement honnête, dans le cas de Michel Hutt, c’est tout autant pour le plaisir de la lecture que pour la joie d’aller bavarder avec lui lors de la traditionnelle dédicace de lancement à la librairie de la vallée ! Qui a dit que l’écriture et la lecture étaient des activités solitaires ? Je pense au contraire que ces deux occupations ont une immense dimension sociale, et qu’à travers l’objet-livre peut se créer une véritable et merveilleuse dynamique faite de rencontre, de partage et de dialogue. Bref, tout cela pour dire que ce roman, que la couverture à elle seule suffit à rendre magnifique, a fait mon bonheur avant même d’atterrir entre mes mains, ce n’est pas beau cela ?
1923. Emile, jeune marcaire alsacien, débarque à Paris, un précieux paquet sous le bras et l’air complétement perdu. Missionné par les paysans de la vallée de Munster pour aller présenter ses fromages fermiers à la Foire agricole, le jeune homme est bien loin de se douter que cette courte excursion dans la capitale allait bouleverser sa vie entière. Généreux et spontané, il ouvre son cœur et son soutien à Violette et Lucie, deux demoiselles croisées au cours de ces quelques jours loin de chez lui. Mais son affection et son amitié pour ces deux jeunes filles malmenées par la vie se disputent à l’amour sincère et timide qu’il entretient pour Emma, qu’il connait depuis l’enfance et qui ne tarde pas à devenir sa fiancée. Afin de ne pas froisser sa susceptible et sensible promise, Emile préfère taire ses rencontres et dissimuler à la fois les lettres qu’il reçoit de Lucie et son inquiétude quant au devenir de Violette …
A travers cet ouvrage, Michel Hutt évoque des thématiques universelles et intemporelles : l’éternelle contradiction entre sens du devoir et cri du cœur, le poids des secrets qui éclatent au grand jour, les conséquences des malentendus et des médisances des jaloux … Presque un siècle nous sépare d’Emile, pourtant, force est de constater qu’aujourd’hui encore les choses sont toujours les mêmes : pour de multiples raisons, plus ou moins valables, on dissimule tout ou partie de la vérité. Bien souvent, même, c’est pour éviter de faire du mal que l’on se tait … mais n’y aurait-il pas, dans chaque secret farouchement défendu, une part de culpabilité et d’égoïsme ? Soit on cherche à cacher ses torts, soit au contraire on veut garder pour nous-seuls des souvenirs que l’on ne peut s’empêcher de chérir en dépit de la morale qui nous invite à les condamner. Et voilà que les cachotteries, telles des araignées, tissent leur toile et attendent patiemment le bon moment pour attaquer. Et alors, les conséquences sont terribles …
Il ne faut en effet pas se voiler la face : Noces de cendre n’est pas un roman joyeux. Dès les premiers chapitres, en dépit de l’excitation difficilement contenue de ce jeune homme ébahi par la capitale et empli de fierté par sa mission, tout annonce un récit aussi émouvant que bouleversant. Tout comme Emile, on ne peut qu’être touché au plus profond de notre âme par les malheurs de Violette et Lucie, et on comprend ainsi aisément son désir de les protéger, de les aider, de les aimer, ainsi que son besoin de prendre de leurs nouvelles. On ne peut également qu’être touché par les mésaventures d’Emile, par sa maladresse, par ses difficultés de parcours, par sa sensibilité. Emile, c’est un peu toi, un peu moi, un peu tout le monde finalement : comme lui, nous sommes lâchés dans un monde aux règles cruelles et douloureuses, un monde auquel nous ne sommes pas prêts à nous confronter, un monde où le moindre faux pas, la moindre erreur, peut se transformer en véritable étincelle qui risque à tout instant de faire exploser la dynamite de notre existence.
Ce roman, donc, est une tragédie. Et comme toute bonne tragédie qui se respecte, Noces de cendre parle du destin, ce destin implacable contre lequel il semble impossible de se battre ou se révolter. Il parle aussi du bonheur, ce bonheur qui à lui-seul constitue la quête la plus difficile de l’homme, ce bonheur qui ne se laisse pas si facilement attraper et qui menace à chaque seconde de s’évader. Il parle aussi, bien évidemment, de l’amour. De l’amour dans tout ce qu’il a de plus dramatique, de plus cruel. Mais ce roman, il parle aussi de la vie, et plus exactement, de l’importance de nos expériences, bonnes comme mauvaises, dans notre existence. Je vous invite à vous poser une question, une seule : qu’est-ce qui a fait de vous l’homme ou la femme que vous êtes aujourd’hui ? Quels sont les événements, les rencontres, les choix, qui ont conduit votre existence à emprunter la voie qui vous a mené jusqu’ici ? Peut-être vous rendrez vous ainsi compte qu’une décision que vous avez prise, et qui vous a semblé sur le moment tellement malheureuses que vous auriez tout donné pour revenir en arrière, a finalement eu un impact positif dans votre vie, sans que vous ne sachiez pourquoi ni comment. Tout ce que nous vivons, jour après jour, est le terreau de notre avenir. Belle leçon de vie.
Je pourrais vous parler pendant des heures encore de ce récit magnifique, de cette histoire bouleversante, de ce roman captivant, mais je pense qu’il est désormais temps de conclure. Je me rends compte que je n’ai finalement que très peu parlé des personnages, de la narration, de l’intrigue … Mais il me semblait bien plus important de vous montrer que derrière ce résumé somme tout si classique - une histoire d’amour contrariée par un secret - se cache une histoire d’une grande profondeur et surtout d’une grande beauté. Même si j’ai beaucoup pleuré en le lisant, particulièrement à la fin - mais fournissez-donc les mouchoirs avec le livre j’ai déjà dit ! -, je vous le recommande plus que chaudement. Ce roman, je vous l’assure, ne vous décevra pas. Vous découvrirez en prime le quotidien des marcaires de la vallée de Munster, la plus belle vallée du monde - au moins (et je ne dis absolument pas cela parce que j’habite dans le village-même où prend place l’intrigue) !
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