Ils ont lu et aimé ces romans, découvrez-les ou faites-les découvrir à vos proches...
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Deuxième livre autobiographique de la grande Maya Angelou qui a œuvré pour les droits civiques.
Le livre décrit sa vie de 17 à 21 ans avec un enfant en bas âge.
Derrière une attitude très sûre d'elle en apparence, elle montre également sa naïveté et sa fragilité.
Il faut qu'elle gagne sa vie et assurera en tant que cuisinière, chauffeuse de boxeurs, serveuse et se testera même en mère maquerelle.
Elle sera embobinée par un homme et se prostituera pendant un mois pour lui.
Il est aussi question d'un pays clivé entre les noirs et les blancs, de drogue, de son frère aimé, de sa mère, de son envie de trouver l’amour et surtout de courage et d’opiniâtreté.
D'une plume légère remplie autodérision, elle revient sur ses jeunes années qui l'ont marquées.
Une lecture intéressante
De fil en aiguille, l’écriture est belle et maîtrisée. Les mots sont justes. Le sujet, bien choisi. Cette histoire autobiographique, ou presque, est alors bien cousue pour nous emporter loin, même très loin, quitte à nous perdre entre fiction et réalité. Sans jamais penser, une seconde, à les séparer ou à les confronter. Chapeau à l’auteure pour ce magnifique texte.
Maya Angelou a en effet du feu et de la poésie dans les mots et dans ce Rassemblez-vous en mon nom. L’histoire de cette jeune fille mère d’un enfant dans les USA des années 50-60 qu’elle raconte ne nous lâche plus dès qu’on ouvre ce livre. C’est aussi le tableau saisissant et réaliste d’une Amérique déchirée par les violences, la drogue, la lutte pour les droits des femmes qui font surtout écho à notre époque contemporaine et à ses problèmes actuels. Je conseille par conséquent ce formidable livre d’apprentissage, de rejet de la société dominante, mais aussi qui incarne la féminité, à tout le monde.
La seconde guerre mondiale, vient de s’achever, les héros sont rentrés au Pays, Blancs et Noirs ont participé à la libération des camps nazis alors on espère que le racisme a fait long feu… En fait, ce n’est pas si simple, les usines d’armement ferment, les ouvriers sont plus en moins renvoyés vers leur sud natal, certains préfèrent rester.
Leur intellect élargi ne pourrait plus jamais se réadapter à ces étroits confins. Ils étaient libres, ou du moins plus poches de la liberté que jamais auparavant, et ils refusèrent de repartir.
Maya nous raconte une période de sa vie de ses dix-neuf à ses vingt et un ans pour être précise. Elle est mère d’un petit garçon, âgé de quelques mois, dont le père n’a fait que passer dans sa courte vie. Il faut travailler, alors elle va enchaîner les boulots difficiles : serveuse, cuisinière, avec un petit passage par la danse… son frère Bailey qui travaille aux chemins de fer américain, est présent par intermittence. Elle a gardé des liens avec sa grand-mère, sa mère et son beau-père mais ils sont plus ou moins harmonieux. Elle a bien compris qu’elle en pouvait que se débrouiller seule.
Côté amour, ce n’est pas la joie non plus, elle a le chic pour rencontre des hommes qui ne peuvent que la faire souffrir : Curly, un homme qui est, en fait, fiancé avec une autre, un danseur de claquettes, amant doué mais qui reste amoureux de son ex-femme, droguée, un gigolo…
Maya est intelligente, lit beaucoup, fascinée par les auteurs russes, elle dévore Dostoïevski dont l’univers lui semble tellement proche du sien puis s’attaque à Gorki, Tchekhov Tourgueniev qui deviennent ses compagnons sous le soleil californien. Elle est souvent obligée de partir, revenir au Sud après le séjour californien, par exemple, est une sorte de régression sociale dont ses anciens amis se moquent ouvertement…
Malgré sa force de caractère et sa combattivité, elle a l’art de se mettre en danger, de se retrouver dans des situations compliquées, voire dégradantes, car elle espère toujours rencontrer le grand amour, mais elle est encore jeune, ceci explique cela…
A ma grande honte, je ne connaissais pas Maya Angelou, son talent, sa notoriété et en lisant cette autobiographie centrée sur 3 années de sa vie, j’ai beaucoup apprécié son écriture, sa personnalité qui commence à poindre dans cette fin d’adolescence ou début d’âge adulte, comme on préfère, et j’ai une furieuse envie de la découvrir davantage, dont notamment son précédent livre, autobiographique également : « Je sais pourquoi chante l’oiseau en cage ».
Christine Taubira la décrit ainsi :
« Maya Angelou, c’est du feu. Un feu d’indicible joie, qui anéantit l’adversité et embrase la combattivité. Un feu qui éclaire, m’éclaire encore. »
Un grand merci à NetGalley et aux éditions Notabilia qui m’ont permis de découvrir ce roman et son auteure brillante.
#Rassemblezvousenmonnom #NetGalleyFrance
https://leslivresdeve.wordpress.com/2021/02/13/rassemblez-vous-en-mon-nom-de-maya-angelou/
Une plume sublime. Maya Angelou nous livre un récit autobiographique d'une grande richesse. C'est très drôle, intense et inspirant. Elle nous narre ses jeunes années où très jeune mère elle essaye de survivre en tant que femme noire dans un pays où le racisme est très présent. Elle lutte avec ses propres armes et la richesse de ses rencontres bonnes ou mauvaises vont la faire grandir.
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