Un bon polar, généreusement ancré dans une région maritime, pour faire s’évader le lecteur au-delà de 100 km.
Un bon polar, généreusement ancré dans une région maritime, pour faire s’évader le lecteur au-delà de 100 km.
Sous la plume de Max Monnehay, Victor Caranne, le psychologue des prisons, reprend du service pour une nouvelle enquête policière. Avec le soutien d’Anaïs, rencontrée dans l’opus précédent, il s’intéresse à une affaire classée. Il est persuadé que la personne condamnée n’est pas le coupable. Il doit donc reprendre les investigations à zéro. Une nouvelle fois, son métier, qui lui permet d’analyser le comportement des gens, va lui être très utile.
La force de cette série repose sur des protagonistes forts. Anaïs et Caranne sont différents mais complémentaires. Elle est toujours aussi déterminée et têtue. Lui est toujours hanté par son passé mais il s’est assagi. Leur relation est palpitante et stimulée par les personnages secondaires, hauts en couleurs, qui gravitent autour d’eux. Les dialogues en sont d’autant plus savoureux et l’autrice y glisse quelques traits d’humour qui m’ont fait sourire.
Ce troisième thriller de la série est beaucoup moins violent et repose presque uniquement sur la psychologie de tout ce petit monde. Le rythme du récit est lent, calqué sur celui des interrogatoires, mais il nourrit un suspense grandissant. Les enquêteurs sont pressés par le temps et la tension s’accentue à l’approche de l’ultimatum. Les différents indices s’emboitent au fil des pages jusqu’au dénouement stupéfiant, qui rebat toutes les cartes.
Avoir lu les deux premières aventures est fortement conseillé, pour mieux comprendre les réactions des personnages mais aussi pour s’éviter les spoils de cet épisode qui vous gâcheraient la lecture des précédents. Et je sais de quoi je parle ! N’ayant pas lu Somb, j’en connais maintenant les secrets…
A l’aide de son analyste préféré, Max Monnehay continue d’explorer les failles de l’être humain. « A la gorge » est un thriller psychologique efficace qui vous mettra face aux tourments de ces personnages et vous déroutera par son final incroyable.
https://leslivresdek79.wordpress.com/2024/10/31/973-max-monnehay-a-la-gorge/
Après "Somb" et "Je suis le feu", je ne pouvais passer à côté de "A la gorge", le troisième volet des enquêtes de Victor Caranne, psychologue de prison, rongé par un sentiment de culpabilité depuis l'âge de 17 ans et qui est, sans cesse, en quête de la vérité pour aider son prochain.
Cette fois, Victor veut aider un détenu, accusé d'un double meurtre dix ans auparavant, qui a toujours clamé son innocence et qui veut se tuer d'ici une semaine si elle n'est pas reconnue. Il va être aidé en sous-main par Anaïs, la policière avec laquelle il avait coopéré dans "Je suis le feu", qui elle enquête officiellement sur l'assassinat horrible d'une vieille dame pour lui dérober ses bijoux.
Le livre s'ouvre sur la description d'un meurtre par étranglement : le ton est donné. le rythme est toujours soutenu, nerveux grâce à de nombreux dialogues. La révélation finale est surprenante et je ne l'ai pas vu venir. Je me suis demandé jusqu'aux dernières pages pourquoi ces deux enquêtes en parallèle mais on ne le comprend que dans les toutes dernières lignes, fin que j'ai trouvée un peu malsaine et too much.
Les personnages, présents dans les romans précédents, s'étoffent, gagnent en profondeur autour du thème toujours central de la culpabilité et du rachat de ses fautes.
J'imagine mal que l'auteure s'arrête là et abandonne son personnage fétiche de Victor donc je serai attentive à son actualité littéraire.
A peine fini l'opus précédent "Somb" que je me suis lancée dans celui-ci. Nous sommes à nouveau à La Rochelle et à l'île de Ré pour une enquête de 8 jours qui remue les tripes des enquêteurs et du lecteur : un homme égorge des mères devant leur enfant, un garçon, à qui le meurtrier a pris soin de bander les yeux et de mettre un casque sur les oreilles avec de la musique.
Le prologue donne le ton et nous fait rentrer dans le vif du sujet : un homme traque des petits garçons; inquiétant, angoissant mais surtout le lecteur croit avoir à faire à un pédophile avec cette première fausse piste.
On retrouve Victor Caranne, psychologue de prison, un an et demi après les faits relatés dans "Somb" ainsi que d'autres personnages secondaires qui prennent de la consistance comme la sœur de Victor, Noémie, l'inspecteur Babiak aux goûts vestimentaires psychédéliques.... Victor, cette fois, coopère avec la police.
Le petit bémol que j'avais attribué à "Somb", à savoir un petit manque de pep's, n'a plus lieu d'être dans cet opus. Le fait d'alterner des chapitres centrés sur l'enquête et avec ceux sur le tueur confère dynamisme et rythme à l'intrigue. Les personnages sont toujours fouillés psychologiquement, en particulier autour de la notion de culpabilité, et à côté de l'intrigue principale, on suit la vie d'une prison dont l'auteure critique les conditions de vie. L'auteure nous oriente sur plusieurs fausses pistes et elle semble aimer les doubles twists finaux : alors qu'on croit l'enquête terminée, un dernier rebondissement nous prend par surprise.
La lecture est très fluide, facile, avec de nombreux dialogues et toujours cette petite touche audiardesque. Je ne résiste pas à l'envie de vous en livrer deux exemples parmi d'autres :
* "La grâce d'un ours sur des talons de douze centimètres"
* "Le sourire qu'il esquissa eut autant d'effet qu'une giclée de Chanel N°5 sur le fondement d'un putois"
Certes, même si "Je suis le feu" peut se lire indépendamment de "Somb", même si l'auteur fait des rappels du précédent opus, on perd une dimension importante, l'évolution des personnages qui est aussi intéressante que l'intrigue elle-même.
Me voilà déjà plongée dans le troisième tome des aventures de Victor. A bientôt donc!!!
Pour commencer, une fois n'est pas coutume, merci à Nicola dont le billet enthousiaste m'a amenée vers cette auteure que je ne connaissais pas et que je suis ravie d'avoir découverte.
Nous sommes, pendant 11 jours d'enquête, à La Rochelle et sur l'île de Ré dont l'évocation m'a rappelée de délicieuses vacances, il y a une vingtaine d'années. L'auteure nous offre une intrigue assez classique mais bien menée avec un double twist final surprenant. La lecture est fluide et facile avec de nombreux dialogues, parsemés d'expressions ou de comparaisons savoureuses à la Audiard.
L'auteure prend son temps pour camper ses personnages car certains vont réapparaître dans les polars suivants et fouille leur psychologie; c'est peut-être la raison pour laquelle j'ai trouvé que celui-ci manquait un peu de pep's. Elle nous fait découvrir le métier de psychologue de prison et l'atmosphère qui y règne, parmi des meurtriers aux longues peines.
J'ai tellement été convaincue que je suis déjà plongée dans le suivant "Je suis le feu" et ai plaisir à retrouver Victor Caranne, le psychologue mais aussi plusieurs autres personnages dans une enquête qui s'annonce passionnante.
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
L’écrivain franco-vénézuélien Miguel Bonnefoy poursuit l’exploration fantasmagorique de sa mémoire familiale...
Des romans policiers à offrir ? Faites le plein de bonnes idées !
Nostalgique, nomade ou plutôt romantique ? Trouvez le livre de la rentrée qui vous correspond !