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Alonso Mario

Alonso Mario
Né quelque part en Espagne dans les années 60, Mario Alonso arrive en France et se destine à être handballeur professionnel. Il change bientôt d'avis et devient guitariste dans un groupe de New Wave, puis vendeur de manteaux de fourrures et photographe dans une agence publicitaire, avant de se to... Voir plus
Né quelque part en Espagne dans les années 60, Mario Alonso arrive en France et se destine à être handballeur professionnel. Il change bientôt d'avis et devient guitariste dans un groupe de New Wave, puis vendeur de manteaux de fourrures et photographe dans une agence publicitaire, avant de se tourner vers le livre, à cause des écrivains américains qui ont fini par le pervertir. Il publie en 2021 Lignes de flottaisons, un recueil d'aphorismes rafraîchissants édité en Belgique par Le Cactus inébranlable. Un second opus est prévu en 2023. Aujourd'hui, l'auteur s'est fixé un nouvel objectif, écrire des romans paysages. Watergang est sa première vague.

Avis sur cet auteur (6)

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    Couverture du livre « Watergang » de Alonso Mario aux éditions Le Tripode

    Catherine Giry-Deloison sur Watergang de Alonso Mario

    Paul, 12 ans, est un enfant différent. Il ne pleure pas, ne rit pas, parle et mange très peu.
    Il a pourtant une certitude : il écrira son premier roman à 13 ans. Il n'a donc pas de temps à perdre. Pour trouver l'inspiration, cette âme du Watergang court dans les polders, non loin de...
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    Paul, 12 ans, est un enfant différent. Il ne pleure pas, ne rit pas, parle et mange très peu.
    Il a pourtant une certitude : il écrira son premier roman à 13 ans. Il n'a donc pas de temps à perdre. Pour trouver l'inspiration, cette âme du Watergang court dans les polders, non loin de Middelbourg, la ville qui l'a vu naître. Il note ses impressions dans un carnet pour nourrir son livre qui fera de lui un écrivain célèbre sous le nom de Jan De Vaart, né « de père inconnu et de mère incertaine ».
    Dans ce premier roman à plusieurs voix s'expriment les proches de Paul, mais aussi des personnages inventées, et même des objets : Kim, sa sœur qui attend son premier enfant ; Julia, la nouvelle compagne du père ; Super, surnom donné par Paul à sa mère, « une femme très ordinaire », comme elle se décrit ; Pol, le narrateur du livre de Paul ; Zac, son ex-meilleur ami ; Lucien, son neveu nouveau-né...
    Dans ce chœur, la part belle est faite aux éléments naturels, et surtout à l'eau, témoins des errances du garçon.
    J'ai un avis mitigé sur cette lecture. La singularité du début, l'idée d'un enfant qui veut écrire, m'avait vraiment donné envie de lire la suite mais j'ai été déçue, car je m'attendais à autre chose.
    Le style n'est pas en cause. Au contraire, elle est une promesse pour la suite. Et il y de belles fulgurances poétiques, dans la lignée de l'auteur islandais Jon Kalman Stefansson.

    EXTRAITS
    Mon roman déplaira. Parce qu'il renverra chacun à sa propre impuissance, mais tout le monde se l'arrachera, parce que tout le monde est ainsi fait, on voudra le lire.
    Que ce sont le bêtes qu'on soigne, pas les humains, les humains, on les aime.

    http://papivore.net/litterature-francophone/critique-watergang-mario-alonso-le-tripode/

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    Couverture du livre « Watergang » de Alonso Mario aux éditions Le Tripode

    Geneviève Munier sur Watergang de Alonso Mario

    "Watergang", lu dans le cadre de ma participation au jury pour le Prix Orange du Livre, est le premier roman de Mario Alonso. Je l’ai lu d’une traite, happée par le rythme, l’écriture, la construction, les personnages, l’originalité. J’ai vécu un moment hors du temps, perdue dans les polders...
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    "Watergang", lu dans le cadre de ma participation au jury pour le Prix Orange du Livre, est le premier roman de Mario Alonso. Je l’ai lu d’une traite, happée par le rythme, l’écriture, la construction, les personnages, l’originalité. J’ai vécu un moment hors du temps, perdue dans les polders autour de Middlebourg. Quelle aventure !

    Le rythme de ce roman est calqué sur les pas de Paul, petit garçon de 12 ans, 1m36, 27 kilos et qui a décidé d’écrire son premier roman à 13 ans, c’est bientôt. Et Paul court, le long des canaux, au bord de l’eau. Et Paul raconte. Il raconte sa famille : sa mère "Super" – il l’appelle ainsi parce qu’elle est géniale et travaille dans une supérette – sa sœur Kim, qu’il appelle Birgit, mais aussi les amis, son père parti en Angleterre ou Julia sa compagne et les lieux qu’il aime. Et le "JE" de Paul devient multiple, pluriel, celui de ceux qui l’entourent et s’expriment les uns après les autres, se racontent et le racontent. Et puis des entités se dévoilent, parlent alors "Action", "Canal", "Lande" ou encore "Carnet".

    L’écriture est simple, enlevée, envoutante. L’auteur réussit parfaitement à se mettre à hauteur d’enfant. Le style est sobre qui confine au minimalisme. La construction, elle, est aussi tarabiscotée que peut l’être l’esprit d’un enfant qui saute facilement du coq à l’âne. C’est ce qui fait son charme. Les personnages sont attachants, émouvants, à la fois forts et dotés de faiblesse, simples et en même temps complexes.

    L’originalité de l’histoire, et l’écriture réunie m’ont complètement conquise.

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    Couverture du livre « Watergang » de Alonso Mario aux éditions Le Tripode

    Joëlle Buch sur Watergang de Alonso Mario

    Le personnage principal est Paul. Il a 12 ans et vit dans un petit village, Middelbourg. Il va écrire un roman quand il aura 13 ans dans lequel il se mettra en scène sous un autre nom, Jan. En attendant il parle peu et prend des notes dans des carnets. Il partage sa chambre avec sa sœur Kim...
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    Le personnage principal est Paul. Il a 12 ans et vit dans un petit village, Middelbourg. Il va écrire un roman quand il aura 13 ans dans lequel il se mettra en scène sous un autre nom, Jan. En attendant il parle peu et prend des notes dans des carnets. Il partage sa chambre avec sa sœur Kim qu’il appelle Birgit, elle a 16 ans et elle est enceinte. Sa mère se prénomme Julia, mais il l’a renommée Super, car elle est super et travaille depuis le divorce dans une supérette. Son père, Jens, est parti il y a quelques années et vit en Angleterre avec sa nouvelle compagne, Julia.
    Paul écrit sur le monde qui l’entoure. Et il court beaucoup le long des canaux dans le Watergang. C’est un être solitaire.
    Mario Alonso plonge le lecteur dans l’ambiance du watergang et de Middelbourg. Il ne s’y passe pas grand-chose avant que Kim et Paul partent en Angleterre quelques jours chez leur père. Les chapitres courts sont une succession de personnages. Il n’y a pas que des humains qui parlent dans ce livre, Middelbourg et le canal sont aussi des personnages et s’expriment dans un chapitre. J’ai beaucoup aimé le chapitre de « Rose », la couleur, qui est teinté d’humour.
    C’est un roman choral original, écrit avec poésie. Mais j’ai un peu décroché au milieu du roman avant de repartir dans ma lecture grâce à l’escapade anglaise. Il faut dire que Paul n’aime pas l’action, il la fui. Un premier roman intéressant avec des qualités indéniables puisque publié par les éditions du Tripode (un chouchou) mais ce n’est pas un coup de cœur pour moi.
    La couverture est magnifique, il s’agit d’une illustration de la Mer Baltique de Natalie Levkovska.

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    Couverture du livre « Watergang » de Alonso Mario aux éditions Le Tripode

    laurence bandelier sur Watergang de Alonso Mario

    La nature, personnage à part entière, nous enveloppe de ses couleurs froides et crée une atmosphère de tristesse.
    Une chape de grisaille et d'eau couvre cette histoire.
    Malgré tout, on sent de l'espoir : un désir relationnel mais maladroit. Quelques promesses : un bébé, un roman, un nouvel...
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    La nature, personnage à part entière, nous enveloppe de ses couleurs froides et crée une atmosphère de tristesse.
    Une chape de grisaille et d'eau couvre cette histoire.
    Malgré tout, on sent de l'espoir : un désir relationnel mais maladroit. Quelques promesses : un bébé, un roman, un nouvel amour, un nouveau départ.
    C'est sombre et poétique.