"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Vanille est Flamande mais vit depuis l’enfance à Hyères. Elle dirige une petite épicerie sur la Côte d’Azur et parle chaque jour à la photographie de son Pierrot. Qu’est devenu son Grand Amour ? Pourquoi Vanille a-t-elle toujours les deux pieds dans le passé ? Quand ledit passé sonne à sa porte, il est temps pour l’épicière d’affronter le présent…
En débutant ce roman, j’ai eu l’impression d’avancer dans un univers ouaté. On ne sait pas très bien où on va, qui sont les personnages, ce qui se passe réellement dans la tête de Vanille, le personnage principal. Le passé et le présent s’entremêlent. Peu à peu, l’intrigue et les personnages vont se dévoiler et nous livrer leurs secrets.
J’ai été émue par cette histoire qui parle de passé, de l’absence, des non-dits, des bons et des mauvais choix qui déterminent notre avenir. Magali Discours a une plume poétique, son texte est d’une grande sensibilité. Comment ne pas être touchée par l’histoire de Vanille, son ami Sam et sa fille, Violette ? Un roman qui fait réfléchir sur le poids du passé, sur les fantômes qui l’habitent et sur le droit d’avancer et d’être à nouveau heureux.
Ce joli roman résonne longuement au fond du cœur. Il offre un moment de lecture plein de tendresse et de gaité. Le scénario est pétillant. On s'attache à ces deux amoureux que la vie s'acharne à séparer. On retombe amoureuse du regard de David Foenkinos sur l'œuvre de Modigliani ( je me souviens avoir chroniqué "vers la beauté " charmée par la plume de l'auteur)
L'histoire :
Maximilien et Diane ont eu un coup de foudre et doivent se revoir. Romantiques, ils n'ont échangé ni numéro de téléphone ni mail, se fixant simplement un lieu de rencontre. Quelques instants avant leur rendez-vous, Maximilien est victime d'un AVC qui lui fait oublier beaucoup de choses mais pas la sensation que quelqu'un l'attend quelque part. Parviendront-ils à se recroiser ?
Cupidon est parfois maladroit et, quand le soleil a rendez-vous avec la lune, il faut envisager quelques contretemps.
Comment Maximilien et Diane parviendront-ils à reprendre le cours de leur histoire ?
Cette romance souligne le délicat chemin parfois dessiné par le destin. La vie des protagonistes n'est pas un long fleuve tranquille. L' espoir, la persévérance et une bonne dose d'amour des proches vont leur permettre de triompher.
J'ai déjà eu le plaisir de lire les deux premiers romans de Magali Discours, Quand les hasards sont des rendez-vous et Toutes les histoires commencent par de petites faims. Deux romans que j'avais déjà beaucoup aimés, tous les deux parus dans la très jolie collections Instants Suspendus des éditions de l'Archipel. J'avais déjà pu apprécier la plume très délicate et sensible de cette autrice, et j'étais donc très contente de la retrouver à nouveau avec ce roman. Je l'ai une fois de plus beaucoup apprécié. Le titre est déjà à lui seul toute une histoire, il pourrait presque s'agir d'une citation.
J'ai donc fait la connaissance de deux personnages très attachants. Tout d'abord, Maximilien. La trentaine, il est victime d'un accident vasculaire. Il se réveille de son coma, avec une grosse amnésie. Il a presque tout oublié, ne reconnait pas sa femme, ses parents, ses amis. Il ne lui reste en tête que le bruit des talons sur des pavés et la silhouette d'une femme brune. Il se met alors en tête de la retrouver, en plus de retrouver sa mémoire avec l'aide de ses proches. Il découvre également qu'il est en instance de divorce.
Et d'un autre côté, il y a Diane, même âge, elle rêve de devenir comédienne. Sa carrière a du mal à démarrer, elle ne fait pour l'instant que de petits rôles de figuration. Elle attend celui qui lui mettra le pied à l'étrier. Sa vie privée est au point mort. Elle est sans nouvelles d'un homme avec qui elle entretenait une correspondance par l'intermédiaire d'une boite à livres à Senlis. Cet homme n'est pas venu au dernier rendez-vous, ne lui donne plus aucune nouvelles. Diane est désemparée, elle l'espère tout le temps, mais la vie continue.
On comprend très vite, et ce n'est pas du tout spoiler, que l'homme qu'elle attendait, c'est Maximilien, et que la femme aux talons pour lui, c'est Diane. On va les suivre ainsi tout le long du livre et sur plusieurs années. Maximilien retrouve sa mémoire petit à petit, mais compliqué pour lui de mettre un nom sur cette femme, il n'en avait parlé à personne, il n'y a que lui qui la connaissait, et encore, juste par messages interposés. Il en est de même pour Diane. Difficile de retrouver quelqu'un qu'on ne connait pas, même de nom. Lui va s'accrocher à ce souvenir et va tout faire pour comprendre et retrouver cette inconnue. On va ainsi assister à des chassés croisés, des quiproquos, des ratages. Ils vont se manquer parfois de très peu. Moi, en tant que lectrice, je savais ce qu'ils allaient faire, je savais que cela devait réussir, et j'étais déçue quand un imprévu faisait que la rencontre n'avait pas lieu. J'ai eu bien souvent envie de les aider, de leur dire d'attendre, qu'il ou elle allait bientôt arriver. Mais, bien sûr, c'était peine perdue...
Je me suis très vite attachée à ces deux personnages, à la vie différente, que tout opposerait, mais qu'un lien pourrait réunir. Max a une vie toute tracée, reconstruit peu à peu le puzzle de sa vie. Celle de Diane est plus aléatoire, et on assiste avec elle à ses déboires au niveau professionnel. Difficile de percer dans la carrière de comédienne qu'elle veut, et on suit son désarroi, en plus de ne pas avoir pu rencontrer cet inconnu. Je les ai trouvés tous les deux très attendrissants. J'avais envie de les aider, de les réconforter quand cela n'allait pas. Ce sont des personnages très bien travaillés par l'autrice, très réels, pouvant exister, même si je ne souhaite à personne un AVC.
Le roman est construit de telle façon que je ne me suis pas ennuyée un seul instant. Les chapitres alternent entre les deux personnages. Quand on en quitte un, on a très vite envie de le retrouver pour avoir la réponse à nos questions. Cela donne beaucoup de rythme à la lecture. Le livre est séparé en trois parties qui correspondent aux trois moments forts dans la vie des deux personnages. Il se passe parfois quelques années entre chaque parties, et c'est un détail que j'ai bien aimé, je ne m'imaginais pas une telle histoire se résoudre en quelques semaines. Le fait que cela se passe sur une longue période donne, pour moi, plus de vraisemblance à l'histoire.
L'autrice traite avec beaucoup de sincérité et de délicatesse de sujets importants de notre vie à tous, la famille, la maladie, la convalescence, la reconstruction, l'amour, l'amitié. Elle a mis beaucoup de densité dans ses personnages et dans les faits de l'histoire. Tout parait réel, les descriptions sont bien décrites, sans alourdir le texte, mais faites de façon que le lecteur arrive bien à tout imaginer. Les quiproquos entre les personnes sont réalistes aussi. J'ai eu souvent l'impression que Magali Discours racontait une véritable histoire. J'ai pu, à nouveau, apprécier sa plume, sa sensibilité, sa douceur. Son choix narratif est à la troisième personne du singulier, ce qui m'a permis de garder une certaine distance avec les personnages que j'ai plutôt appréciée. Et cela ne m'a pas empêchée de ressentir un profond attachement envers eux.
Ce roman raconte l’histoire de Pascal Pescara, dit « Papé », un SDF qui s’était lié d’amitié avec Jocelyne la tenancière du bar ou il avait ses habitudes et Serena, Pablo, Mehdi et Lisa, une troupe de 4 jeunes artistes.
Papé est mort dans la rue, mais avant celle-ci, il a eu une vie bien remplie et c’est ce que nos 4 amis vont découvrir en héritant des quelques affaires de l’homme qui fut un peu leur grand-père de cœur. Afin de rendre hommage au vieil homme, la jeune troupe va décider de monter un spectacle de rue, racontant son histoire.
Les chapitre vont donc alterner entre présent et passé.
Dès les 1ères pages j’ai été séduite par la douceur qui se dégage de cette histoire, on s’attache immédiatement au personnage de Papé que l’on découvre dès sa jeunesse, bien entouré et l’on se demande tout naturellement ce qui a bien pu lui arriver pour qu’il finisse dans la rue.
On se doute très rapidement de l’issue du roman, mais cela ne dérange aucunement notre lecture, je dirais même que cela nous incite à avancer dans celle-ci afin de comprendre ce qu’il s’est passé. Ainsi l’histoire se dévoile petit à petit pour notre plus grand plaisir.
Un roman plein d’humanité et de douceur qui se savoure tranquillement.
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