"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
A six ans, Wanda, jeune métisse, a été violemment enlevée à sa mère par les autorités australiennes en plein bush australien.
Elle passera des années dans un centre très dur pour être entraînée à servir les blancs.
Sa vie, animée par la haine et la soif de vengeance, sera ensuite pleine de rebondissements.
Un roman captivant qui nous fait découvrir de plus près la vie des aborigènes.
Une page d'histoire bien sombre aussi où le gouvernement australien arrachait sans scrupules de jeunes métisses à leurs familles.
La colonisation est toujours source de drames humains.
Certes il y a quelques invraisemblances dans l'histoire, des situations parfois limite crédibles, mais dans l'ensemble, c'est un très bon moment d'évasion.
Les personnages sont très attachants et l'écriture agréable à lire .
De "Vie de château" ici il n'est question que dans le fait d'avoir un toit au-dessus de sa tête. Le faste, la protection, la vie agréable qu'on pourrait y trouver ne sont pas du tout au programme.
Pendant la Deuxième Guerre mondiale en 1943, Céline jeune adolescente de 13 ans vit en Gironde entre sa mère Estelle, douce et protectrice, et son père Simon, un homme qui n'a connu que la violence dans sa vie et ne sait que la reproduire. Après une rossée de trop, Céline s'enfuit et est recueillie dans le château de Cadillac près de Bordeaux qui fait office de pensionnat pour jeunes filles. Malheureusement là où elle pense avoir trouvé refuge et protection se révèle pire que ce que son père lui a fait vivre jusqu'à présent et va durer plusieurs années quand Simon signe une décharge de responsabilité parentale et confie Céline aux "bons soins" de cette institution.
Je n'en dirai pas plus sur la présentation de ce roman qui est à lire vraiment pour voir (et tenter de comprendre si on le peut) la dureté et les drames vécus par ceux qui nous ont précédés.
Avec une sensibilité rare et une authenticité criante, Madeleine Mansiet-Berthaud nous fait pénétrer dans l'intimité de cette famille en pleine période de guerre, sur fond de misère sociale et humaine, où l'intérêt collectif primait sur le personnel. On souffre au côté de Céline qui se retrouve enfermée dans cette "vie de château" où la violence est quotidienne, où le vol est monnaie courante et où même la prostitution trouve sa place. On souffre aussi dans le chagrin d'Estelle, seule désormais face à Simon, et impuissante à sauver sa fille. Les femmes à cette époque ne bénéficiaient pas de l'autorité parentale et étaient encore soumises au bon vouloir de leur mari.
Le récit est dur certes. Mais, heureusement pour nous lecteurs et pour Céline et Estelle, il est aussi porteur d'espoir, ce lien fragile sans qui la vie ne vaut pas la peine d'être vécue. Madeleine Mansiet-Berthaud nous déroule ce fil d'espérance tout au long de ce roman et on lui en sait gré. C'est ce qui nous pousse à "avaler" toutes les brimades, les sévices, les épreuves qui émaillent cette histoire et à croire en des jours meilleurs.
Un roman bouleversant porté par une écriture remarquable.
Si vous avez, dans votre jeunesse, aimé les romans de Jules Verne (je pense notamment à « Les enfants du capitaine Grant »), si vous avez été séduit(e) par le film « Australia », alors ce livre est fait pour vous.
Avec pour fond l’enlèvement des enfants métis à leurs mères aborigènes dans le but de les assimiler, l’auteur nous livre un roman d’aventures plein de rebondissements, d’heureuses coïncidences et de bons sentiments. Les méchants n’arrivent pas à être vraiment méchants, les malheurs ont finalement toujours un bon côté, les épreuves sont aisément surmontées, on pardonne beaucoup et tout finit pour le mieux dans le meilleur des mondes.
Si la vraisemblance n’est pas toujours parfaite, si l’auteur ignore manifestement que le droit français et le droit australien n’appartiennent pas à la même famille et fonctionnent de façon radicalement différente, on apprend quand même un certain nombre de choses sur l’Australie et la culture aborigène.
Le tout, plutôt plaisant, constituera une lecture parfaite sur la plage ou sur une terrasse pour un vrai moment de détente. Pour l’aspect sérieux (et douloureux) de la question, il reste les ouvrages cités par la bibliographie auquel il a le mérite de donner envie de se référer.
En Franche Comté à la fin du XIXème, Clovis est un propriétaire fermier qui s'adonne parfois à la contrebande. Loin de le faire pour l'aspect financier, la traversée vers la frontière Suisse pour rapporter des denrées est une activité qui se fait régulièrement même si elle est illégale. Sa dernière traversée s'avère pourtant fatale. Il laisse derrière lui Gentiane, son épouse, Joris son fils et la grand-mère Amélie. La jeune veuve se retrouve désormais avec la charge de la ferme, la plus grande de la région. Un fardeau bien trop lourd pour elle. Gentiane n'a pas le temps de faire son deuil qu'elle se retrouve assaille par les difficultés pour gérer le domaine. L'arrivée de Gildas, une homme que Gentiane a éconduit dans sa jeunesse, va se révéler d'une grande utilité.
Nous évoluons donc dans une sorte de huis-clos au cœur de la campagne où les personnages vivent au fils des saisons : la période avant l'hiver où il faut faire des réserves alimentaires, la vie recluse dans son logement durant les longs mois de froid....
Avis complet : http://sariahlit.blogspot.fr/2015/04/bleu-gentiane.html
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