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Macdonald Harris

Macdonald Harris

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Avis sur cet auteur (2)

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    Couverture du livre « Un ballon sur la banquise » de Macdonald Harris aux éditions Phebus

    Bruno Menetrier sur Un ballon sur la banquise de Macdonald Harris

    En 1897, une expédition en ballon vers le pôle tourne au drame. Ce roman, librement inspiré de cette odyssée tragique, fusionne avec ironie l'ambiance de Jules Verne et celle d'une romance délicieusement old-school.

    L'auteur, le livre (368 pages, septembre 2024) :
    Encore une histoire vraie,...
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    En 1897, une expédition en ballon vers le pôle tourne au drame. Ce roman, librement inspiré de cette odyssée tragique, fusionne avec ironie l'ambiance de Jules Verne et celle d'une romance délicieusement old-school.

    L'auteur, le livre (368 pages, septembre 2024) :
    Encore une histoire vraie, comme on dit, décidément 2024 aura été l'année de ces récits (qu'on adore évidemment).
    Cette fois c'est Harris MacDonald (pseudo de l'universitaire Donald Heiney) qui s'inspire de la folle et tragique odyssée de l'ingénieur suédois Salomon August Andrée qui, un peu avant 1900, partit en ballon pour le pôle nord avec deux acolytes.
    Curieusement seuls deux romans de cet auteur ont été traduits en français : visiblement il y a du retard à rattraper car c'est une belle plume, très agréable à lire.

    Les personnages :
    Côté casting, c'est très simple : ils ne sont que trois à prendre place dans le ballon à l'été 1897, trois ingénieurs téméraires et ce roman serait le récit de l'un deux, le major suédois Gustav Crispin, très très librement inspiré de cette expédition.
    Mais une jeune dame va également prendre place dans le bouquin et venir égayer notre cohabitation avec les trois aéronautes : voici Luisa, la délicieuse chérie du major qui, au fil du voyage, va s'inviter dans les pensées et rêveries du major, un récit dans le récit.

    ♥ On aime :
    ➔ On aime l'humour subtil, l'autodérision, le ton aristocratique et désuet dont Harris habille son récit : cette ambiance à la Jules Verne est tout bonnement délicieuse.
    ➔ Et puis il y a ces pages peuplées des pensées, souvenirs et divagations du major qui faisait la cour à une charmante jeune femme. Leurs jeux amoureux, leurs chassés-croisés, leurs aventures sont un aimable divertissement digne du meilleur théâtre. Une histoire d'amour teintée d'un érotisme subtil et d'une plaisante ironie.
    ➔ Le lecteur arrivait passionné par le défi aéronautique et se retrouve ému par un challenge amoureux.
    Dans la préface, Philip Pullman résume fort bien tout le plaisir que l'on a pu prendre à cette lecture :
    [...] L'absurdité tragi-comique de l’existence. Les protagonistes de Harris ne font en général pas preuve d’héroïsme. Ils sont ironiques, spirituels et pleins d’empathie, avec un sens aigu du ridicule.
    [...] Harris savait mieux que quiconque comment capter l’attention et la retenir, et comment agencer les événements d’un récit de manière à nous faire tourner la page.

    Le canevas :
    Voici encore un récit d'explorateurs partis à la conquête d'un but impossible.
    Le bouquin entrelace astucieusement le récit de l'expédition et les souvenirs amoureux du major Crispin.
    Mais, chut, Harris MacDonald nous a réservé quelques surprises !
    Dans la vraie vie de 1897, l'expédition fut hélas bien plus tragique : mal préparés, les aéronautes s'échouèrent sur une île au bout d'une trentaine d'heures de vol sans avoir atteint le pôle. On les retrouvera congelés 30 ans plus tard, à la faveur d'un été torride qui poussa les chasseurs de phoques un peu plus au nord des routes habituelles.

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    Couverture du livre « Un ballon sur la banquise » de Macdonald Harris aux éditions Phebus

    Zazaboum sur Un ballon sur la banquise de Macdonald Harris

    En consultant la biographie de l’auteur j'ai vu qu’il avait écrit 17 romans mais que seuls deux, dont celui-ci, ont été publiés en France. J’ai bien envie de dire que c’est dommage après cette lecture car j’ai vraiment apprécié sa façon d’appréhender le monde, vue d’en haut, de construire ses...
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    En consultant la biographie de l’auteur j'ai vu qu’il avait écrit 17 romans mais que seuls deux, dont celui-ci, ont été publiés en France. J’ai bien envie de dire que c’est dommage après cette lecture car j’ai vraiment apprécié sa façon d’appréhender le monde, vue d’en haut, de construire ses personnages et les faire vivre. Le tout avec humour, gravité et légèreté !

    Pour ce roman il a repris l’histoire de l’expédition du suédois Salomon August Andrée qui se perdit dans l’Arctique en 1895.

    1896, Gustave Crispin, scientifique et inventeur suédois, organise une expédition pour le Pôle Nord avec un journaliste américain, fou de technologie et des machines et, au dernier moment, un jeune homme remplace l’envoyé des Brasseries allemandes qui ont financé son ballon.

    Crispin est une personne bien de son temps tout en donnant l’impression d’en être en marge, la relation amoureuse qu’il initie avec Luisa, rencontrée à Paris lors d’une conférence, le déstabilise régulièrement, tellement la jeune femme ne fait jamais ce que l’on attend d’une femme à la fin du 19ème siècle et ces attitudes amènent des situations savoureuses. Le portrait qu’il fait d’elle n’est pas en reste.

    Le roman débute avec les derniers préparatifs de l’expédition, dans une ambiance un peu étrange où ils sont regardés comme des personnes qui vont mourir de façon étrange mais inéluctable.

    Toutes les descriptions, qu’elles soient du ballon, du panier, des équipements, des paysages mais aussi des personnages, sont fascinantes car elles donnent l’impression d’avoir une autre signification que celle donnée. D’autant plus que le narrateur, le Major Crispin, s’exprime au présent. Etrangement cette conjugaison semble nous mettre en marge de l’histoire.

    L’auteur met tellement de coeur à nous faire partager le voyage que c’est un plaisir de découvrir les termes et les usages des appareils embarqués, comme s’ils avaient une vie propre.

    Les relations des personnages sont marquées par des petits brins de folie qui déstabilisent parfois car on peut se poser la question de la réalité du voyage ou des passagers. Ce roman est aussi une peinture de l’époque, entre sciences et mondanités.

    Une savoureuse découverte ! Je ne peux que vous inciter à lire ce roman parfois jubilatoire, bien que parfois pesant.

    #unballonsurlabanquise #NetGalleyFrance #rentreelitteraire2024

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