"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Quelle drôle d'idée de mettre ce livre sur le seul Lorris, alors qu'il est co-écrit avec Marie-Aude et qu'après la mort de son frère, c'est elle qui a achevé le livre, troisième volet qui a commencé avec Angie, continué avec Souviens-toi de Septembre. On retrouve les personnages principaux dont la chienne renifleuse Capitaine qui ne comprend que l'anglais! Ce livre comme les deux précédents se lisent avec grand plaisir même si l'adolescence est passée depuis bien longtemps; il est plein d'action même si le capitaine Augustin Maupetit a un coup de mou et se plonge dans un polar qui va lui réserver bien des surprises. Cette fois les sites de rencontres entrent en jeu, les videos également. Il y a un serial killer qui les regarde de près et un objet qui revient souvent: un attrapeur de rêves, les amérindiens croyaient en leur pouvoir d'arrêter les cauchemars.
De l'amour, de l'amitié, de la voyance, des enquêtes, parfois cold case...
Très addictif.
Marie-Aude Murail vient de recevoir un prix prestigieux, remis tous les deux ans et que la France n'avait plus reçu depuis 1964! c'est le prix Hans Christian Andersen IBBY, sorte de Nobel de la littérature-jeunesse.
Le capitaine Augustin Maupetit et la commissaire Alice Verne travaillent à la brigade des stupéfiants du Havre. Ils enquêtent sur un trafic de drogue. Celle-ci a été cachée dans un container de café provenant de Colombie et à destination d'une entreprise détenue par une riche famille du Havre, les Sitbon.
Lors d'une perquisition sur le port, Augustin est fauché par une voiture et se retrouve dans un fauteuil roulant. La personne qui a renversé Augustin et pris la fuite, a-t-elle un lien avec le trafic de drogue ? Qui est-ce ? Qui a tué le jeune docker Christopher Piatek ? Et pourquoi la baby-sitter d'Angélique Sitbon a-t-elle été enlevée ?
Même s'il ne peut plus se déplacer et que le confinement a été décrété, Augustin peut compter sur sa chienne renifleuse « Capitaine », sa tante Thérèse, un peu voyante qui peut percevoir les auras des gens et sur sa jeune voisine de 12 ans, Angie Tourniquet, une jeune fille hypermnésique avec beaucoup de répartie.
J'ai adoré cette enquête policière se déroulant au Havre en pleine période du Covid, mêlant narcotrafiquants, anciennes histoires et secrets de famille. C'est un roman écrit à quatre mains et j'ai retrouvé l'écriture truculente des Murail. Le point fort du livre est sans doute sa galerie de personnages haut en couleur (la chienne qui répond aux ordres en anglais, la tante excentrique, Chonchon le docker syndicaliste, Angie qui a besoin d'attention). Ils sont touchants et humains, le lecteur s'y attache.
« Angie ! » est une histoire très bien écrite, intelligente, pleine de suspense et surtout très drôle (j'ai beaucoup aimé retrouver le parler Cauchois).
A la fin du livre, le lecteur découvre avec joie qu’il y a aura une suite à venir (peut-être une série comme Sauveur et fils ?) je m'en réjouis et je suis impatiente de retrouver ces personnages.
Un livre ciblé grands ados par l'Ecole des loisirs mais dans lequel les adultes trouveront leur compte. C'est le premier roman du confinement que je lis. On lit les aventures d'Angie Tourniquet, 12 ans, hypermnésique, et d'Augustin Maupetit, cloué sur son fauteuil roulant devant ses écrans de vidéo surveillance. Située entre le 20 janvier 2020 et le premier déconfinement. cette "comédie policière" revisite malicieusement les codes du polar à la sauce Covid 19. Ecole à distance, gestes barrières et cluster au commissariat. Cela se lit d'une traite. Je me réjouis déjà du rendez-vous fixé en fin de volume... Il s'agirait du premier d'une série. Or on s'attache aux personnages autant que dans Sauveur et fils et on sent bien qu'ils ont encore bien des choses à nous dire !
Un livre qui intéressera petits et grands sur la recherche menée telle une enquête par des enfants qui ne comprennent pas quelque chose dans leur arbre généalogique. Une belle histoire.
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