"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Cinquième opus au coeur de la famille Hathaway, nous suivons avec tendresse, charme et curiosité la romance de Beatrix Hathaway, une bonne lecture, les personnages sont tellement attachants et prenants.
Correspondance, Famille, Amour.
Une bonne conclusion à la saga je rappelle que l'on peu lire les tomes indépendamment et si vous n'avez pas lu la Ronde des saisons ce n'est pas gênant.
"- Laisse-le lui, protesta Catherine. Les jumeaux ont mal aux dents et ces biscuits très durs les soulagent. Ils ne contiennent rien de nocif.
- Qu'en sais-tu ?
- C'est Beatrix qui les a faits."
"Amelia adressa un sourire a Christopher.
— On a traite Medusa de bien pire ici, fit-elle remarquer. Entre autres de "pelote à épingles obèse" et de "cactus ambulant".
— Je n'ai jamais compris pourquoi les gens se montrent a ces points hostiles envers les hérissons, marmonna Beatrix.
— Ils font des trous dans le jardin, et ce ne sont pas vraiment des animaux qu'on a envie de câliner. Le capitaine Phelan n'a pas tort, ma chérie... A la place, tu aurais peut-être pu emporter ton chat au pique-nique.
— Ne dis pas de bêtises. Les chats aiment beaucoup moins les pique-niques que les hérissons."
J’ai adoré ce tome, il se lit vite est très fluide, on suit l'histoire de Catherine et Leo ce dernier est drôle et primitif. De très bonne joutes verbales entre les protagonistes. Un bon scénario une belle évolution du couple, condition féminine, prostitution, différence social entre les hommes et les femmes. Une romance historique qui nous fait passé par une belle palette d'émotions.
"Je t'aime, déclara-t-il d'un ton brusque.
Tandis qu'il contemplait la petite silhouette frissonnante de Catherine, il sentit le sang lui monter au visage, et son âme s'ouvrit, en proie à une émotion plus profonde que tout ce qu'il imaginait ressentir un jour."
"Les femmes. Vous interprétez tout comme de l'amour. Vous voyez un homme avec un air idiot, et vous supposez qu'il a été frappé par la flèche de Cupidon alors qu'il digère un navet mal cuit."
Un bon troisième opus, une intrigue qui tient bien haleine, du suspense, de l'émotion et de rebondissement, la plume est fluide, on ne s'ennui pas, mon bémol est qu'il y a moins de joutes verbales incisifs et la romance manqué de sensualité et de piquants contrairement au précédent tomes de la saga.
"Épouser un «méchant», ou ne pas se marier du tout. Devenir la femme d'Harry Rutledge, ou être rejetée par tous. Les mères refuseraient que leurs enfants lui adressent la parole de crainte d'une possible contagion. Des hommes l'aborderaient sans scrupules, convaincus qu'elle était sans moralité. Tel serait son avenir si elle ne se résolvait pas à ce mariage."
"La saison mondaine est comme ces mélodrames sentimentaux qu'on joue dans les théâtres de Drury Lane, et qui se terminent toujours par un mariage. L'ennui, c'et personne ne semble se préoccuper de ce qui se passe ensuite. Pourtant, le mariage n'est pas la fin de l'histoire : ce n'est au contraire que son commencement. Et il faut les efforts conjugués de deux partenaires pour qu'il réussisse.""
Un second opus très addictif on retrouve des personnages de la ronde des saisons et les personnages sont touchants mais encore avec des caractères puissants. On monte en intensité au niveau de l'intrigue, entraînante, douce et sensuelle parfois bien piquante. La romance est explosive, complexe et divertissante. Hâte de lire la suite.
"Tous deux surmonteraient avec succès l'embarras insupportable de cette première rencontre.
Ses bonne résolutions s'évanouirent cependant à l'instant où il posa le pied dans le salon et aperçut Winnifred. Sur le sol. En sous-vêtements.
Elle gisait sur le ventre et essayait de se redresser alors qu'un homme penché sur elle la touchait.
A cette vue, le sang de Kev ne fit qu'un tour.
Avec un rugissement de fureur, il se rua sur Winnifred et la souleva dans ses bras d'un geste possessif.
- Arrête ! cria-t-elle. Qu'est-ce que tu... Oh, non ! Laisse-moi t'expliq... Non !
Il la déposa sans cérémonie sur le sofa et pivota pour faire face à l'homme. Il allait démembrer ce salaud vite fait bien fait, en commençant par lui arracher la tête.
Prudent, l'homme battit rapidement en retraite derrière un fauteuil volumineux.
- Vous devez être Merripen, dit-il. Et moi, je suis...
- Un homme mort, gronda Kev en se dirigeant vers lui."
"Tous les feux de l'enfer pourraient brûler pendant un millier d'années sans égaler ce que j'éprouve pour toi à chaque minute ! Je t'aime tellement que c'en est un supplice.
Parce que même en diluant ce que je ressens pour toi au millionième, ce serait encore suffisant pour te tuer. Et quitte à devenir fou, je préfère encore te voir vivre entre les bras de ce salaud froid et insensible plutôt que mourir entre les miens !"
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !