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Jenni Fagan

Jenni Fagan

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Avis sur cet auteur (13)

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    Couverture du livre « Ootlin » de Jenni Fagan aux éditions Metailie

    voyages au fil des pages sur Ootlin de Jenni Fagan

    « A défaut d’autres noms, ils m’appelaient Ootlin ».

    Ootlin, c’est ainsi que fut surnommée Jenni Fagan pendant les premiers mois de sa vie, parce que personne ne s’était préoccupé d’inscrire ses nom et prénom dans les dossiers des services d’aide à l’enfance ouverts pour elle, déjà, à son...
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    « A défaut d’autres noms, ils m’appelaient Ootlin ».

    Ootlin, c’est ainsi que fut surnommée Jenni Fagan pendant les premiers mois de sa vie, parce que personne ne s’était préoccupé d’inscrire ses nom et prénom dans les dossiers des services d’aide à l’enfance ouverts pour elle, déjà, à son jeune âge.

    Parce que, dès sa naissance, elle a été retirée à sa mère psychotique.

    De 0 à 16 ans, elle a été placée dans un nombre invraisemblable de familles d’accueil et de foyers, abandonnée ou rejetée presque aussi souvent, adoptée à deux reprises, avec en prime 19 variations orthographiques de son nom.

    « Ootlin, en écossais, c’est une de ces personnes bizarres qui ne trouvaient jamais leur place, une pièce rapportée qui ne voulait pas rentrer dans le moule ».

    Comment trouver sa place quand on passe son temps à être déménagée, ballottée d’un endroit à un autre ? Quand on n’a jamais reçu aucun repère identitaire, aucune considération, bienveillance, affection ? Quand on ne peut faire confiance ni aux adultes ni au système d’aide à l’enfance ou à la jeunesse, un système largement défaillant et dysfonctionnel, un foutoir intégral qui semble grouiller d’agents incompétents, débordés et/ou négligents, malveillants dans le pire des cas ? Quand on est victime de maltraitance et d’abus sexuels, quand, à force de dévalorisation, on sombre dans la délinquance, la consommation et le trafic de drogue ?

    Malgré la quantité inouïe d’horreurs qu’elle a traversées, Jenni Fagan a tenu bon, de justesse, en s’accrochant aux livres et aux histoires, à la musique, à de rares amitiés.

    Dans ce livre autobiographique, elle témoigne de ce qu’elle a enduré jusqu’à ses 16 ans, des aberrations et de la violence du système d’aide à l’enfance, de son désespoir et de sa survie en dépit de tout. « Et puis j’aime bien cette fille. Je sais qu’elle a autant de chances que moi de s’en sortir, de survivre à tout ça, on le sait tous à notre âge, combien d’enfants de l’assistance qu’on connaissait sont morts, en prison, sur le trottoir, camés, cinglés. Nos chances sont aussi minces qu’un rai de lumière sous une porte lointaine ».

    Jenni Fagan écrit à hauteur d’adolescence paumée, sans pathos ni auto-apitoiement. Au milieu de la noirceur, quelques fulgurances surgissent, comme pour faire la nique à la souffrance et à la cruauté. On ressent toute la violence et la rébellion qui bouillonnaient en elle pendant cette période, l’entêtement et la résistance aussi, sa volonté tendue d’atteindre la majorité et l’autonomie, avec l’espoir d’un peu de stabilité et d’apaisement. L’espoir d’une gamine qui a dû mûrir beaucoup trop vite et qui parfois peine à cacher la petite fille qu’elle aurait voulu être. « Ca devient vraiment fatigant d’être moi. J’ai juste envie d’un fauteuil dans lequel je puisse lire et serrer mon nounours contre moi et faire des siestes pendant une dizaine d’années ».

    Malgré un sujet terriblement dur et sombre, ce livre bouleversant, saisissant et révoltant déborde de force vitale.

    « […] parce que ce qu’on vit ce n’est pas un frisson, ce n’est pas une histoire, ce n’est pas un shoot d’adrénaline, ce n’est pas une blague, ce n’est pas un ragot, ce n’est pas une anecdote que d’autres racontent, ce n’est pas des mots dans un dossier ou prononcés devant un tribunal pour enfants, c’est un silence dense qui tombe avec un bruit mat quand on entre dans une pièce, ce n’est pas un pari que quelqu’un gagnera un jour, ce sont des portes d’ambulance qui m’engloutissent quand à douze ans j’ai fait mon overdose et que j’étais prête à mourir à cause de ce que j’avais déjà vécu – c’est réel – on essaie de survivre à des choses auxquelles personne ne peut survivre mais rien de tout ça ne joue en notre faveur et tout est entièrement contre nous ».

    En partenariat avec les Editions Métailié.

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    Couverture du livre « La fille du diable » de Jenni Fagan aux éditions Metailie

    voyages au fil des pages sur La fille du diable de Jenni Fagan

    1910. Jessie, 21 ans, arrive dans le port d’Edimbourg sur une petite embarcation pour le moins étrange : un cercueil. Celui que son père, le Diable en personne, a fabriqué pour elle. Encore bien vivante, Jessie doit se rendre dans un immeuble de neuf étages, l’un des plus hauts de la ville,...
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    1910. Jessie, 21 ans, arrive dans le port d’Edimbourg sur une petite embarcation pour le moins étrange : un cercueil. Celui que son père, le Diable en personne, a fabriqué pour elle. Encore bien vivante, Jessie doit se rendre dans un immeuble de neuf étages, l’un des plus hauts de la ville, appartenant à l’un des hommes les plus riches, les plus influents et les plus corrompus de cette même ville. Tellement riche qu’il a acheté Jessie à son père pour en faire la mère porteuse de l’enfant qu’il ne peut pas avoir avec son épouse stérile. Au début tout fonctionne comme prévu, un enfant naît, mais bien vite (le Diable n’est pas que dans les détails), les choses tournent au cauchemar et le drame survient. Avec pour conséquence une malédiction lancée pour l’éternité contre l’immeuble et ses habitants.
    Voilà pour le point de départ, relativement clair. Pour la suite, cela s’est révélé plus chaotique.
    La structure du roman joue sur les chiffres 3 et 9 : trois parties de neuf chapitres chacune ; dans chaque partie une série de trois personnages principaux qu’on suit en alternance et vivant chacun à un étage différent de l’immeuble. Donc au total neuf personnages évoluant (aussi) à neuf époques différentes comprises entre 1910 et 1999. Un lien avec le nombre 666, celui du Diable ? Peut-être.
    Les personnages n’ont pas de vrai lien entre eux, ils ne se connaissent pas réellement, se sont tout au plus croisés, ou sont au courant qu’untel a habité à tel étage à telle époque et qu’il lui est arrivé ceci ou cela. Un point commun à la plupart d’entre eux cependant : ils sont victimes de quelqu’un ou de quelque chose : du racisme, de l’homophobie, du sexisme, d’un gang, de la précarité ou plus généralement des préjugés de la société bien pensante. Enfin je crois. Parce qu’on débarque dans la vie de chacun d’eux comme on arriverait au milieu d’une conversation mystérieuse sans qu’on nous en explique les tenants et aboutissants. Donc il faut deviner pour essayer de comprendre de quoi il retourne, et on s’accroche notamment aux repères chronologiques, mais ça reste un peu opaque. Sinon, il y a des scènes très violentes, du sexe, de la drogue, du spiritisme, de la poésie (William S. Burroughs est l’un des personnages), une atmosphère de fin du monde dans la dernière partie, une critique du capitalisme et une autre du patriarcat, ainsi, me semble-t-il, qu’un portrait peu amène de la ville d’Edimbourg et de son hypocrisie bourgeoise (mais là je manque de repères historiques et je n’ai sans doute pas tout capté). On comprend aussi que l’immeuble se déglingue au fil du temps, que le propriétaire ne fait rien pour le maintenir habitable et qu’il devient un taudis menaçant de s’écrouler à l’aube de l’an 2000. Est-ce là la métaphore ou l’annonce de l’effondrement d’un monde oppresseur et décervelé ? Allez savoir.
    Je ressors donc de cette lecture avec l’impression d’un roman fourre-tout, décousu et fantastico-baroque, qui tire tous azimuts et qui empile les histoires sans leur donner une cohésion d’ensemble. Le style est lassant à force de phrases courtes, hachées, rarement structurées sujet-verbe-complément, comme si la forme avait plus d’importance que le fond. Je pense que l’auteure a voulu rendre hommage au courage des opprimés de tous bords, principalement aux femmes. L’intention est louable mais pour moi le résultat, trop moralisateur, n’est pas à la hauteur de l’ambition. Une grosse déception après « Les buveurs de lumière » que j’avais adoré il y a quelques années.

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    Couverture du livre « La fille du diable » de Jenni Fagan aux éditions Metailie

    Zazaboum sur La fille du diable de Jenni Fagan

    Point positif : j’adore la couverture !

    En dehors du fait que tout se passe au 10 Luckenbooth Close à Édimbourg, au fil des étages et des années, je n’ai pas trouvé de réelle continuité entre les textes !

    La fille du diable arrive à Edimbourg dans une barque pour porter l’enfant du...
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    Point positif : j’adore la couverture !

    En dehors du fait que tout se passe au 10 Luckenbooth Close à Édimbourg, au fil des étages et des années, je n’ai pas trouvé de réelle continuité entre les textes !

    La fille du diable arrive à Edimbourg dans une barque pour porter l’enfant du propriétaire de l’immeuble du 10 Luckenbooth Close ! Je n’ai pas du tout adhéré à l’histoire, pas assez fantastique, ni à l’écriture qui m’a semblé froide et n’a pas su m’intéresser ! Pourtant j’aime bien les histoires un peu déjantées ou décalées, mais celles-ci m’ont laissée indifférente !

    J’ai terminé sa lecture il y a un moment et je n’ai pas suffisamment de souvenirs pour en donner une critique minimale, je me suis laissée ce temps pour voir ce qu’il pouvait m’en rester... après avoir mis plusieurs jours pour en venir à bout !

    #LaFilleduDiable #NetGalleyFrance

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    Couverture du livre « La fille du diable » de Jenni Fagan aux éditions Metailie

    CATHERINE MAHIEU SAUNIER sur La fille du diable de Jenni Fagan

    je vous parle de ce roman de Jenni Fagan aux Editions Metailié.

    1910. Une jeune femme arrive au port d’Édimbourg.
    Elle est à bord d’une petite embarcation, elle rame sur un cercueil. Elle porte un bonnet qui cache deux petites cornes étincelantes. Elle doit se rendre au n°10 de l’allée...
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    je vous parle de ce roman de Jenni Fagan aux Editions Metailié.

    1910. Une jeune femme arrive au port d’Édimbourg.
    Elle est à bord d’une petite embarcation, elle rame sur un cercueil. Elle porte un bonnet qui cache deux petites cornes étincelantes. Elle doit se rendre au n°10 de l’allée Luckenbooth où se dresse l’un des plus hauts immeubles de la ville.
    Son père l’a vendue au propriétaire, l’un des hommes plus riches de la ville, pour porter son enfant car sa femme est stérile.

    Ce qu'il se passe ensuite, j'avoue que je ne sais pas trop, j'ai été perdue en route. Je n'ai pas réussi à trouver les clés de ce roman.

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