Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Je garde un très bon souvenir de ma lecture de la série « Brutale », qui m’avait fait découvrir Jacques-Olivier Bosco. Depuis, je suis toujours à l’affût de ses nouveaux livres, qui sortent malheureusement avec parcimonie.
Dans « La viking », il est encore question d’une héroïne forte. Cette hôtesse de l’air est torturée par la disparition de sa sœur jumelle. Son passé et son présent vont se rencontrer et les secrets enfouis vont refaire surface.
Avant de vous lancer dans cette aventure, je me dois de vous donner un conseil primordial : Laissez votre rationalité au placard ! Prenez ce texte en main, laissez vous embarquer par l’histoire et ne vous attardez surtout pas sur les extravagances du scénario. Ainsi, vous pourrez profiter de savoir-faire de l’auteur, qui maitrise parfaitement sa narration et son suspense. Ce nouveau roman est bourré de bonnes idées et repose sur une intrigue complexe. Il vous entrainera dans des scènes d’action et vous retournera le cerveau avec de surprenants retournements de situation.
Malheureusement, tous ces ingrédients sont liés par une sauce délayée par des facilités. Au milieu du livre, l’intrigue se déleste de bon sens pour devenir complètement invraisemblable. Les situations sont improbables, les explications peu cohérentes. C’est rocambolesque et pour être honnête, je n’ai pas pu croire à cette histoire. Si vous n’êtes pas capable de passer outre ces défauts ou s’ils sont pour vous rédhibitoires, passez votre chemin, la connexion ne pourra pas se faire. Je vous recommande alors de vous procurer les œuvres précédentes de l’auteur, qui sauront, j’en suis sûr, vous enthousiasmer. Pour ma part, par attachement à Jacques-Olivier, j’ai décidé de faire le deuil de ma raison. Et alors, je me suis bien amusé dans ce thriller vitaminé et déroutant ! Voilà le choix qu’il vous reste à faire !
https://leslivresdek79.wordpress.com/2024/08/18/955-jacques-olivier-bosco-la-viking/
Un auteur que je suis depuis "Le cramé",d'ailleurs il est mentionné dans les dernières pages:le style toujours aussi incisif,percutant qui met en valeur les personnages meurtris par la vie,déchirés par leurs pulsions,parfois morbides.Des policiers qui s'opposent dans leurs conceptions du métier,une volonté de vengeance d'êtres meurtris par les atrocités vécues,ce livre est désespérant de noirceur, de violence inouïe.Cette lecture blesse parce qu'elle souligne notre indifférence,notre fausse pudeur qui fait qu'on préfère ne pas voir,ne pas savoir:on se soigne avec l'alcool,la drogue.Notre monde est noir,socialement sans aucune lueur d'espoir.Que dire de ce qui s'est pratiqué,se pratique en Afrique!?!
"Eux,ils veulent massacrer des gens...Le pire,c'est qu'on s'y fait...Qu'est-ce qu'on fait sinon?On laisse le monde tomber?"
J'avoue,bien que je note l'inventivité de J.O.Bosco(chiens,drones...)qui se renouvelle,ai eu une sensation de "trop"!Trop noir,trop de morts,trop de violence désespérée ou gratuite.Les amateurs du genre se délecteront...
Le corps est en pièces détachées. Il manque des morceaux. La tête a été arrachée, c’est celle d’un gamin de 9 ans. Un gamin de la cité de Meudun. Si c’est un chien qui a fait ça, c’est du très gros gabarit. Le froid n’empêche pas les familles de s’attrouper autour du carnage. C’est chez eux, après tout. Ici, la police n’a pas sa place.
« Pas de paix sans que Babylone paie, est-ce que tu le sais ? »
Jef Lenantais et Hélène Lartigue vont devoir jouer des coudes pour faire leur boulot, et pas seulement avec les habitants du quartier – on ne refile pas une enquête criminelle à un commissariat de banlieue. Mais le duo est teigneux, et ni Jef ni Hélène n’a quoi que ce soit à perdre : l’un a plus que touché le fond, l’autre a disparu derrière ses gnons au corps et à l’âme. Sorti de nulle part, le commandant Lettalec, perso secondaire qui prend du galon au fil des investigations, vient parfaire le tableau. Dans un climat de violence extrême, le Bien va flirter avec le Mal (ou l’inverse ?) sans vous demander de choisir un camp : vous avez commencé ce bouquin ? Alors vous en êtes.
Et c’est le moment où je vous dis qu’il y a ces livres où la tension va croissant, comme un ciel bas qui s’apprête à déverser ses trombes d’eau, où l’ambiance s’esquisse page après page. Puis qu’il y a ces livres qui vous laissent l’espérance de vie d’un piéton sur l’autoroute et qui vous ravagent comme un poids lourd en pleine face. Laisse le monde tomber appartient à cette seconde catégorie. C’est se couper du monde que de mettre les pieds dans cette histoire. Et mieux vaut avoir le cœur bien accroché. Tant pour arpenter les scènes de crime que pour se trouver confronté à la douleur des personnages. Bosco ne fait pas dans la dentelle.
J’ai aimé ? J’ai adoré ! L’auteur a ce truc particulier pour mêler action, réalisme et tragédie, sans coller d’étiquette à personne. Un put*** de cocktail qui fonctionne à chaque fois. Sous-couvert de fiction, la société et ses malversations en prend pour son grade, car il n’oublie jamais de nous rappeler que derrière un meurtre atroce, il y a des flics qui bossent dur, dans des conditions déplorables, et que derrière ces flics, il y a des hommes et des femmes, maris, épouses, des parents, des frères ou des sœurs, qui mettent leurs désillusions de côté pour remplir leur devoir. Et côté atrocité, il nous a gâtés, JOB ! De quoi rendre fière Lise Lartéguy.
Sans édulcorant, sans pitié, sans temps mort, avec le style aiguisé qu’on lui connaît, Jacques-Olivier Bosco nous offre un nouveau roman noir, hostile, exacerbé. Ma 6-T va crack-er.
Jusqu’ici tout va bien… mais cela ne saurait durer. Avec une équipe d’enquêteurs de la Police, nous allons découvrir la vie dans une banlieue chaude. Une cité dortoir mal famée où la violence urbaine, les incivilités et la misère sociale règnent. Un enfant du quartier est découvert sauvagement mutilé par un prédateur et c’est tout le quartier qui est en émoi. Les personnages qu’ils soient flics ou voyous sont tous marqués par l’alcool, les drogues, le manque d’amour, la culpabilité. C’est un duo de choc mené par Jef Lenantais qui noie ses regrets dans l’alcool et Hélène sa co-équipière surnommé « la Trique » un petit bout de femme constamment en colère qui va enquêter. Ils sont rejoints par Tracy des stups que la culpabilité ronge depuis qu’elle a perdu son frère lors des attentats de Paris. On croise les destins de Rimb, Vère et Baude qui ensemble font leur propre loi. Les personnalités sont denses et fortes avec un large spectre, des bandes de jeunes qui chouffent pour les grands frères dealers et les chefs de gangs au retraité du quartier. L’auteur excelle à nous proposer un scénario où l’action prend une grande place mais pas seulement. Sur fond de chronique sociétale apparaît un monstre. Un thriller qui vous prend aux tripes. Une écriture incisive et mordante qui vous emporte à 100% dans un univers sombre. Une façon bien à lui de nous mettre devant les faits, de nous faire suivre des vies insolites, tout est dans l’art et la manière de mettre en œuvre ces destins brisés. Je n’ai pas lâché ma lecture avant la fin, alors même si on peut trouver à redire sur toute cette souffrance exacerbée, je n’ai pas boudé mon plaisir quand à la forme que prend ce roman noir avec sa pointe de fantastique. Bonne lecture.
http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2019/11/22/37714204.html
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