Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Le premier tome d'Habemus Bastard a permis de planter le décor et une montée en tension entre les différents protagonistes. J'attendais la suite avec curiosité car j'avais bien accroché, même si quelques ajustements étaient nécessaires.
Le principal défaut que j'avais ressenti initialement était ce manque de liant, mais force est de constater que la suite a su me démentir. Nous suivons toujours les péripéties de Lucien, prêtre défroqué au sens figuré, prêchant un catholicisme moderne en apparence mais aux méthodes peu orthodoxes. Il mène son petit monde à la baguette et son trafic se déroule presque sans accrocs.
J'ai apprécié ce basculement vers un style plus proche du thriller avec un dénouement qui bien que prévisible dans l'action, n'en est pas avare dans ses révélations. L'histoire est travaillée, et le personnage de Lucien apparaît comme un antihéros qui ne laisse pas indifférent : une psychologie plus subtile qu'elle n'en a l'air et un caractère tantôt emporté tantôt réfléchi.
Dans l'ensemble c'est une conclusion réussie. Bravo à Jacky Schwartzmann et Sylvain Vallée. Je jetterai un oeil plus attentif à leurs productions respectives.
Lucien, truand en cavale, a trouvé la couverture idéale. Curé à Saint-Claude, dans le Jura. Et il s'y fait bien, il profite des confessions de jolies paroissiennes, il installe son petit trafic de drogue et savoure une liberté toute relative. D'autant que le passé finit toujours par vous retrouver. Et quand il prend la forme de deux bandes prêtes à tout pour l'éliminer, il ne reste plus qu'à attendre un miracle.
Suite et fin du diptyque scénarisé par l'auteur de polars Jacky Schwartzmann accompagné de Sylvain Vallée. Le tome 1 sorti en mai avait planté le décor neigeux d'un trou glacé du Jura où se planque Lucien sous la soutane du curé local. On s'attendait au retour de bâton et il arrive dans ce second opus trépidant qui nous mène à une résolution forcément sanglante.
C'est drôle, décapant, original et c'est sacrément bien mis en scène par le dessin de Sylvain Vallée. Entre les paysages enneigés et les trognes expressives, il est difficile de ne pas être embarqué par les pages animées de Sylvain Vallée sublimées par les couleurs d'Elvire De Cock.
Avec des références comme Donald Westlake et le film Fargo des frères Coen, on sait qu'avec Habemus bastard, on ne va pas s'ennuyer. Ce diptyque vous assure un bon moment de lecture, si vous n'avez pas froid aux yeux, évidemment.
Shit ! est un roman hilarant qui nous plonge dans l'univers de la cité Planoise à Besançon. Jacky Schwartzmann sait nous raconter un polar à la fois drôle, intelligent, corrosif. Thibault, son personnage de simple CPE va devenir la tête pensante d'un trafic de drogue au cœur de la cité. Robin des bois des temps modernes, il n'aura de cesse de se servir de cet argent pour aider les gens autour de lui. L'auteur nous raconte avec moult détails cette économie parallèle qui gangrène nos cités. Le parti pris de l'humour est audacieux, original et permet aussi de laisser toute morale à la marge. On passe un très bon moment de lecture avec ses personnages, ses laissés pour compte, ses déclassés qui prennent ici toute la lumière.
Une belle surprise !
J’avoue que de premier abord je n’étais pas forcément attiré par ce livre.
Et pourtant, j’ai adoré cette lecture !
C’est ce qui est intéressant dans les prix littéraires.
Découvrir des ouvrages qu’on aurait pas lus sans.
Comme le disait le bandeau sur la couverture, c’est dans la même veine que Breaking Bad.
Un CPE qui se retrouve dealer.
Une lecture que j’ai trouvée truffée d’humour.
Même si le hasard amène Thibault à faire des choses pas très cool comme être à la tête d’une zone de deal (et d’autres que je ne peux pas dire sans spoiler).
Le personnage est assez attachant, très humain.
Et à côté de la vente de drogue, l’argent gagné lui sert à venir en aide à la population locale.
Peut-on le blâmer pour ça ?
J’ai adoré Mme Ramla aussi “qui n’a pas de réseaux” mais connaît tout le monde.
J’ai beaucoup ri et j’ai passé un excellent moment avec cette histoire.
Un livre lu pour le Prix des Lecteurs @livredepoche pour la sélection du mois d’avril.
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