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Début prometteur, original mais l'histoire devient difficile à suivre. J'ai trouvé qu'il manquait quelque chose pour accrocher et faire réfléchir et ai eu du mal à aller jusqu'au bout. Peut-être un moyen de ne pas souhaiter participer à ce programme PFS ?
Ariane se fait voler son sac à main. Désemparée, elle va dans un bar et prend impulsivement le sac de sa voisine de banquette.
Dans le sac : un bille de train.
Elle décide de l’utiliser. Mais mal lui en prend, elle se retrouve à Mioreira, zone contaminée où des volontaires viennent mettre fin à leur vie.
Une histoire d’anticipation assez complexe très bien écrite.
Le mal de vivre et le sentiment d’inutilité sur terre mènent à des extrêmes et ce programme de fine de vie volontaire organisé par l’état en est une.
Cette zone d’enfouissement de déchets est sordide.
Le sentiment d’inutilité des personnages est déprimant mais correspond à une réalité de notre société où l’on doit absolument être utile, efficace, performant….. sous peine de ne servir à rien.
Je n’ai pas tout à fait saisi le rapport entre le centre d’enfouissement et le programme de fin de vie sur le même site. A approfondir ! !
Une lecture assez dérangeante.
Récit court mais intense. Isabelle Marrier nous démontre qe ce n' est pas la peine d' en rajouter dans le pathos pour faire monter la tension dramatique. Elle décortique l' enchaînement de faits qui mènent à ce drame, hélas pas toujours fiction puisque déjà relaté dans des faits divers
Ce roman résolument contemporain tente de donner une explication à un drame qui, avant d’être celui d’une femme, est celui de la femme en général dans notre société aliénée d’exigences. Correspondre à un idéal de performance, être une épouse aimante voire soumise au couple dont la figure centrale est un mari narcissique et être une mère parfaite, poussent Délia à la limite de la fracture lorsqu’elle décide de prendre un congé à la naissance de leur troisième enfant. Ce jour-là, elle se rend à son entreprise, l’y attendent un pot de départ et ses collègues. Se noue alors ce qui donne au roman sa facture dramatique et qui va dès lors saisir le lecteur et le prendre littéralement en otage. Observateur impuissant du drame qui se noue, le texte déclenche alors une série de questionnements et c’est bien là je crois le but recherché par l’auteure. Loin de stigmatiser, ce roman est avant tout un roman sur notre société. Je conseille chaleureusement la lecture de ce roman qui parle aux mères, aux épouses, à la femme d’aujourd’hui.
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