"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
C'est l'histoire d'un couple vieillissant qui a de plus en plus de dissensions.
Depuis trois ans, Madame a élu domicile dans l'ancienne chambre de leur fils.
Elle fait de plus en plus de voyages seule.
Elle est actuellement partie chez leur fils, à plus de deux milles kilomètres de là.
Monsieur s'apprête avec délectation à passer un moment seul.
Mais un appel du fils presse son père de venir d'urgence, sa mère est à l'hôpital avec un grave problème cardiaque .
Il tergiverse, hésite longuement.
Il déteste prendre l'avion et le voyage entre train et ferry l'épouvante.
Une histoire de couple comme il y en a tant.
Je n'ai pas été passionnée.
Heureusement le livre est court et on en vient rapidement à bout.
Ce n'est pas le meilleur livre d'Helene Lenoir. Toutefois la mise en mots, en littérature,que fait l'auteure de l'usure du couple est intéressante , les mots et maux qu'elle fait passer par le point de vue du mari de Vera déroulent la relation névrotique entre un homme et une femme, un enfermement qui les lie alors qu'ils auraient pu être libres.Le mari piégé par sa femme qui fait chambre à part depuis trois ans est empêché d'agir.Il finit par se rendre après un long et tortueux voyage en train à Helsinki où Véra est hospitalisée après une alerte cardiaque. Que sortir a-t-il de ce tête à tête ?
Hélène Lenoir nous offre avec Tilleul un vrai moment de littérature.Une fois de plus, elle décortique la face obscure des relations familiales et crée un état de tension qui traverse le livre.Dans ce roman choral l'auteure déroule le tumulte vécu par ses personnages par une écriture très visuelle où se mêlent monologues intérieurs, conversations et descriptions .Et Hélène Lenoir a l'art de brouiller les pistes.
Gilles et Sophie Harper, frère et soeur sont condamnés à cohabiter dans la maison familiale au décès de leur mère, Carole la fille de Sophie a choisi de fuir ce huis clos toxique et repousse ses retours. Gilles,un quadragénaire particulièrement infantile semble être responsable de l'éloignement de sa nièce à qui il voue un amour déplacé.Que s'est-il passé pour que Carole soit ainsi dans la fuite?Sophie plaquée par son mari rêve elle aussi de sortir de ce carcan familial.Et justement, il y a Jonas Raasch, le paysagiste maître d'oeuvre chez les Bormann à qui les Harper ont vendu la partie supérieure de leur terrain où se dresse le tilleul...
Son nom d'avant est un beau récit , il déroule le cheminement de Britt pendant une vingtaine d'années . A l'aube de ses quarante ans , elle « a l'illusion de décider de quelque chose ». L'auteure met en mots, avec talent ,le tumulte qui traverse un personnage alors que tout autour d'elle est familier, paisible et ce tumulte c'est l'aspiration à la liberté,c'est finalement la vie, le désir.Ce contraste charpente le récit.
Et le début de l'histoire ?
Britt a 20 ans quand un homme l'arrache à une situation plutôt équivoque en contraignant le chauffeur de bus à l'attendre pour qu'elle puisse monter.Un fait est alors marquant: l'homme la regarde de façon impitoyable.
Britt épouse Justus, l'aîné des Casella,une famille bourgeoise.Elle vit entre un beau-père vieillissant et trois enfants,loin de se sentir comblée. le jour de la communion de Junior, tout se détraque dès le matin et Britt frôle l'évanouissement à l'église.Le passé n'est jamais mort.
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