Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Nous avons lu avec plaisir l'histoire de Lady Ginger et de son école de Pirates.
Ma fille a adoré cette école et ces deux équipes de filous plus ou moins gentils.
La compétition était l'occasion d'abordé le principe du "fair-play" comme de rappeler qu'il vaut souvent mieux être malin que fort.
Et tout ça en s'amusant des actions des jeunes pirates en devenir !
Les dessins sont bien réalisés et le texte suffisamment riche pour que les parents puissent l'apprécier aussi.
Ce fût une belle lecture du soir.
On attend la suite !
Chronque précedemment parue sur le blog www.sambabd.net
Les auteurs de la série Breizh liraient-ils mes chroniques sur SambaBD avec le même intérêt que je lis leurs ouvrages ? Je n’aurai pas la présomption de le croire mais je dois bien avouer que le fait qu’ils aient de nouveau fait appel aux services de Gwendal Lemercier pour illustrer leur propos entretien un peu le doute… En effet, n’écrivais-je pas ici même il y a quelques semaines : « Décidément, ils ont du mal à garder leurs dessinateurs dans cette série… Je vais commencer à croire que c’est fait exprès et que l’idée était effectivement d’en changer à chaque tome. C’est un peu dommage car le précédent me semblait plutôt bien faire l’affaire. » ? et le précédent, je vous le donne en mille, c’était donc le fameux Gwendal Lemercier que l’on retrouve au dessin pour ce tome 5. Tout ça pour dire qu’au niveau du dessin, c’est plutôt bon. Certes, le propos étant très chargé et très majoritairement narratif, on a le droit à de nombreuses cases panoramiques de paysages et de batailles, mais ça reste tout de même très bien dessiné dans l’ensemble.
Par contre, au risque de me répéter une énième fois, je ne suis toujours pas fan des ciels « collés » et de la (toujours très belle) couverture « mensongère » puisque réalisée par un autre dessinateur (Ugo Pinson) que j’espérais déjà voir dessiner ce tome 5 lors de ma précédente chronique. Je renouvelle donc mon appel aux auteurs de cette série : « Prenez Ugo Pinson pour dessiner le tome 6 ! », puisqu’ils me lisent peut-être… après tout, l’espoir fait vivre.
Pour ce qui est du contenu historique, je crois que je sature un peu. C’est VRAIMENT très chargé. La période couverte par ce cinquième opus est d’environ 150 ans. Or, en ces temps troublés, violents et hygiéniquement un peu limites, l’espérance de vie d’un dirigeant politique (c’est bien ce que sont les rois, les ducs, princesses et autres papes…) n’est pas des plus longues. Résultat, en 150 ans on les enchaîne grave. A tel point même que l’on s’y perd un peu. Heureusement qu’on les numérote (comme les Rocky…) car sans cela ce serait juste impossible de s’y retrouver, déjà que là…
Ce n’est sans doute pas la faute des auteurs, Jarry et Jigourel, ils ont déjà dû, j’imagine, faire des choix difficiles pour déterminer ce qu’ils gardaient et ce qu’ils éclipsaient pour que cela rentre dans 56 pages, mais même comme cela c’était peut-être un poil trop ambitieux. Et comme si cela ne suffisait pas, j’ai relevé plusieurs coquilles ou fautes de conjugaison. Ce n’est d’ailleurs pas si étonnant que cela pour une série qui sort ses tomes au rythme effréné de 1 album tous les 2 mois environ…
Bref, il semble temps que cette aventure éditoriale se termine pour l’équipe bretonne…
Chronique précédemment publiée sur le blog www.sambabd.be
Bon, il n’y a pas photo ! Entre le tome 1 et le tome 3, on a changé deux fois de dessinateur et, au vu du résultat, je crois qu’on a bien fait… Le trait, les cadrages, les angles, les détails et les couleurs sont, à mon humble avis, de bien meilleure facture que dans les deux premiers tomes (même si le deuxième était déjà une amélioration du premier en termes graphiques.) Clairement, c’est un très bon point de ce côté-ci.
Pour le reste, et comme dans les deux tomes précédents, la trame narrative reste très chronologiquement linéaire. Elle se focalise sur le règne de deux dirigeants, terminant avec l’avènement d’un troisième. Alors que le premier tome nous avait bombardé d’informations et de personnages divers et variés animant l’histoire très ancienne de la Bretagne sur une longue période, ce tome-ci, tout comme le précédent, ralenti le rythme nous permettant ainsi de nous attacher et nous intéresser aux personnages et à leur devenir (souvent violent en ces temps reculés !) sur une trentaine d’années tout au plus.
On sent toujours une maîtrise de leur sujet par les scénaristes (mêlée à un très probable amour inconditionnel de la Bretagne) ce qui rend la lecture de cette BD très enrichissante culturellement.
Bien sûr, il y a toujours le petit « hic » du stagiaire de chez Soleil Celtic (je dis « stagiaire » parce que lorsqu’il y a un problème on incrimine toujours le stagiaire, c’est tellement plus commode…). En effet, je l’abordais déjà dans ma dernière chronique, celle sur le tome 2 - Une nouvelle terre, c’est à propos du titre de ce tome 3 : Nominoë, père de la patrie. Ledit Nominoë étant mort à la fin du tome précédent (qui lui était presque entièrement consacré), je trouve étrange que ce tome-ci s’intitule Nominoë, père de la patrie alors qu’on n’y parle plus que de son fils puis de son neveu. Je ne trouve pas vraiment de logique à part le fait qu’on y parle de sa descendance… Non, vraiment, le plus probable c’est une bourde du stagiaire… Probablement encore un Normand…
Quoiqu’il en soit, je maintiens mon avis des tomes précédents, à savoir que c’est une série intéressante (pour l’instant) même pour un jacobin comme moi et qui suit son cours aussi tranquillement que la Vilaine. L’amélioration du dessin est, quant à elle, une belle cerise sur la crêpe !
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