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Grégoire Lacroix, né en 1933 est jeune depuis longtemps et sans aucun doute éternellement. Il est l'auteur des fameux Euphorismes, de polars irrésistibles et décalés : Jazz Band, L'enfer du dossier Li, Il suffit d'une balle. Mais il est aussi guitariste, auteurs de chansons, amateur -parce qu'il aime- éclairé, amateur de siestes, cité par les plus grands : Claude Lelouch, Rufus, Jean Dujardin, Chantal Ladesou ou encore et entre autres Julie Ferrier... et tout à fait immodestement, moi !
Jeune depuis longtemps donc et facétieux, blagueur, toujours le bon mot à portée de voix de main puisque je les lis plutôt que je ne les entends, encore que parfois, même en les lisant en silence, je me les entends les dire. Grégoire Lacroix puise dans l'humour français et dans l'humour anglais, un joli mélange. Quand je vous dis à longueur d'année que le meilleur est dans le métissage, le mélange, Grégoire Lacroix le prouve.
Ce petit livre reprend quelques thèmes chers à l'auteur auxquels il ajoute sa vision absolument pas nostalgique ou mélancolique mais au contraire malicieuse, parfois irrespectueuse, inclassable. Je ne peux pas tout citer évidemment, je me contenterai donc de quelques euphorismes : "L'esprit c'est comme le frigo, il ne s'allume que s'il est ouvert", "Quand la femme se dit l'égale de l'homme, elle se dévalorise.", et une question existentielle : "Qui sait à quoi ressemble un hérisson chauve ?"
Grégoire Lacroix parle de ses rencontres avec des gens connus, mais aussi de celle qu'il fait tous les jours avec des anonymes, de ses thèmes favoris que sont la liberté, la tolérance, la curiosité d'autrui surtout s'il est très différent, de la musique, ... Avec son ton particulier, il pose de bonnes questions et bien sûr, en bon philosophe, n'apporte pas de réponses, sauf dans ses euphorismes, dont celui qui est le sous-titre de ce livre : "Vieillir est un jeu d'enfant".
J'ai toujours à portée de mains -oui, les deux c'est pour les tenir tous- mes trois tomes de ses désormais célèbres maximes, au cas où je serais pris d'un subit accès de spleen.
Grégoire découvre à la suite d’un test de QI sur Internet qu’il a un score de 170 et le moins qu’on puisse dire, c’est que cela va lui monter à la tête. Il se trouve mêlé à un crime farfelu, à cause de son voisin, l’insignifiant Edouard et mène l’enquête…
J’ai du mérite, je n’ai pas refermé ce livre au bout de quarante pages ! un soi-disant crime, capillotracté, des considérations sur les surdoués toutes les deux pages, avec une phrase en caractère gras pour bien entretenir son ego surdimensionné du type : « Nous Autres les Surdoués, ». Au départ, c’est drôle mais très vite cela devient insupportable. « MOI, personnage important, je… » disait ironiquement ma grand-mère qui détestait les « moi, je moi, je….
L’auteur use et abuse des jeux de mots parfois lourds, en se moquant au passage de Freud et Lacan, alors qu’il utilise un langage typiquement lacanien (mystère rieuse, ani-mots et autres corps accords !!!
Et d’abord, on ne dit plus « surdoués » mais « intellectuellement précoces » et le surnom des enfants précoces est « Zèbres ». Na, moi-aussi je peux étaler ma science…
J’ai choisi ce livre, car j’ai trouvé la couverture originale et on essayait de m’appâter en me proposant un « polar philosophique ». Eh bien, c’est raté ! pour le côté polar comme pour la philosophie (même pas « une philosophie de boudoir » dirait Sade. L’unique plaisir dans cette lecture est le cadeau que l’on reçoit à la fin : notre Narcisse va tomber de haut !
Soit je suis passée complètement à côté d’un génie, soit ce n’est pas mon genre d’humour…
Un grand merci à NetGalley et aux éditions Flamant Noir qui m’ont permis de découvrir ce roman et son auteur.
#IlSuffitDuneBalle #NetGalleyFrance
Ah Grégoire Lacoix ! Pour le lire, mettez de côté votre bon sens, votre esprit cartésien et laissez-vous porter par le second ou le troisième -voire plus si affinés- degré, l'humour, l'absurde, les jeux de mots parfois subtils, parfois faciles -souvent ceux qui me font le plus rire, car plus faciles à voir-, les situations abracadabrantesques. Rien, dans son livre n'est sérieux. Encore que l'on puisse penser que l'humour est une chose sérieuse, sans doute, le héros surdoué de cet ouvrage aurait une réponse à cette question. Que dis-je ? Sans doute dans le sens de peut-être ? Sans nul doute il en aurait une puisqu'il en a pour tout questionnement du plus futile au plus complexe. Et en a-t-il une pour qualifier son livre, car ni polar, ni essai philosophique, il est bien ardu de la classer. En fait, comme un grand gamin, Grégoire Lacroix joue dans toutes les cours et ne s'empêche rien, et comme un autre grand gamin, j'adore !
Lire Grégoire Lacoix, c'est donc prendre une bonne dose d’optimisme et de rigolade, histoire d'affronter ensuite les vicissitudes quotidiennes ou hebdomadaires enfin qu'importe leur fréquence, et les romans moins drôles de la rentrée. Grégoire Lacroix est donc, dans ce petit livre, fidèle à lui-même, drôle et décalé, absurde, allaisien -il est d'ailleurs Membre de l'Académie Alphonse Allais. Si vous doutez encore que ce livre peut vous faire du bien, relisez tout ce que j'i déjà écrit sur ces précédents ouvrages : Jazz Band, Eros Héros sept, Le bictionnaire de Grégoire, Les euphorismes, Les patates parlantes, L'enfer du dossier Li. Et en plus d'être drôle, c'est un homme de goût, puisqu'il publie dans cette petite et très belle maison Flamant noir.
Merci à NetGalley et aux éditions Flamant noir de m'avoir permis la lecture de ce bon polar original .Grégoire découvre qu'il est surdoué suite à un test de QI où il atteint le score de 170.Paré de ce nouveau statut ,il se sent contraint de donner son avis éclairé sur tout et d'en faire part à son voisin Edouard Flandrin de Padirac dont la femme,Elena,ne le laisse pas insensible.
Un jour Edouard demande l'aide de Grégoire suite à la présence incongrue d'un homme dans son jardin...Jubilatoire !!
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