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Mr Landrot écrit dans une très belle langue un roman qui fait de lui un europeen convaincu et qui établi des racines familiale très fortes.
C'est le livre que voudrait écrire tout généalogiste.
Le sujet est original, on retrouve l'importance des réseaux de communication un siècle avant internet et la reconnaissance protectrice du monde des artistes qui sait s'affranchir des frontieres meme dans les périodes troublées.
L'art devient alors un passeport qui ne se périme pas.
La qualité du travail de l'Auteur non plus.
Le roman de Gerard Landrot se lit d'une traite. On est tellement captivé par l'intrigue qu'on ne peut plus le lacher. Il complete avec justesse les souvenirs qu'on a pu recueillr de ses parents et grands parents qui ont connu la guerre.
Mr Landrot est sans concession sur cette période .
C'est un excellent livre à partager et à commenter avec les plus jeunes.
Il n'a pas d'équivalent
Se lit comme un roman feuilleton,très vivant,mais l'écriture "parlée" à la première personne n'a aucun style littéraire:agréable lecture tout de même
Gérard Landrot construit son roman à partir de détails, d'anecdotes coincés dans la grande Histoire. Beaucoup de noms de gens qui ont su profiter de cette période, "Hugo Boss qui fabriquait tous les vêtementspour l'armée allemande" (p.121), les acteurs et actrices qui n'ont pas cessé de tourner, les gars du Jeune Front, groupuscule pronazi, créé et dirigé par Robert Hersant -dont je viens d'apprendre en faisant une petite recherche sur Internet (et oui, même pour écrire mes billets, je me documente. Trop fort le Yv ! = Tournure de phrase on ne peut plus moderne en vue de me ramener du lectorat jeune et dynamique) qu'il était né dans la ville dans laquelle je vis depuis 15 ans ! Personne ici ne s'en enorgueillit. Heureusement ! "Monsieur Armand dit que ce sont des gars du Jeune Front. [...] A Jules qui s'indigne, il confie que leur chef est un petit voyou qui s'appelle Robert Hersant." (p.130)
Gérard Landrot écrit dans un langage parlé qui sied à Mimine. Un peu dérangeant au départ pour qui n'aime point ce style -dont je fais partie : l'absence systématique du "ne" de négation en est la marque la plus nette. Finalement, je me suis habitué à l'écriture, et elle s'accorde très bien avec les restes du langage, la gouaille de Mimine, la proximité des Halles de Paris avant Rungis.
Laissez-vous donc prendre par l'histoire de Mimine, par sa bonne volonté et sa joie de vivre. Gérard Landrot écrit là, la vie d'une jeune femme simple en des temps qui ne eux ne le sont point et qui peuvent briser bien des destins aussi modestes soient-ils. Un roman drôle, touchant, bouleversant qui montre une galerie de personnages pas glorieux, simplement humains, qui cherchent à vivre ou à survivre chacun selon ses convictions, ses goût ou les opportunités plus ou moins bienveillantes.
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