"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Et voilà, ce qui nous pendait au nez a fini par arriver.
En 2043, après avoir vécu différentes catastrophes climatiques et économiques, l'espèce humaine se retrouve démunie, sans moyens de communication...
"Quelque part dans le monde en 2300.
Une enclave entourée de murs abrite les survivants d’un cataclysme. Coupés du monde, ils vivent en autarcie dans une société gérée par Les DIX, des mystérieux dirigeants que personne ne voit en dehors des écrans qui tapissent les murs de la ville.
Afin de ne pas surpeupler l’enclave, les DIX ont mis en place la Régulation : 8 régulateurs qui reçoivent une liste de 4 noms.
Quatre personnes à abattre. Sans se faire tuer à son tour. Car devenir régulateur c’est voir son nom s’afficher sur une autre liste.
Une seule règle : ne jamais dévoiler qu’on est un régulateur.
Un seul résultat : tuer ou être tué.
Quand le lancement de la régulation est annoncé sur les écrans de la ville, la population sait qu’elle peut être chassée. Et la peur s’installe."
En un peu plus de 100 pages, Gaëlle Perrin-Guillet nous dépeint un monde cloisonné, dans lequel les habitants sont emprisonnés. Pour les protéger.
Certains le vivent bien, l'acceptent. D'autres se questionnent, car ils aimeraient voir autre chose. Qui y a-t-il au-delà des murs ?
Les DIX gouvernent, et font en sorte que l'enclave puisse perdurer. Alors quand la surpopulation menace, les habitants se retrouvent au cœur d'un jeu macabre. La peur de mourir leur fait faire des choses qu'ils n'auraient pas imaginé. Mais cette fois, les choses ne se passeront pas comme d'habitude.
Dans cette histoire, nous rencontrons plus précisément quelques personnages, dont les destins vont s'entremêler.
Après de brèves présentations, les choses vont aller très vite. Il n'y aura pas de temps mort.
J'ai apprécié cette histoire, mais je dois avouer que certaines choses m'ont manqué.
J'aime quand la psychologie des personnages est fouillée. Et là, le nombre de pages ne le permettait peut-être pas.
J'aime également quand une dystopie est plausible. Même si l'être humain est passablement tordu, je trouve l'histoire un peu tirée par les cheveux.
Cela dit, c'est une dystopie rapide à lire, et assez récréative. Je ne me suis pas du tout ennuyée durant cette lecture.
Lorsque j'ai vu il y a quelques mois la superbe couverture du dernier roman de Gaëlle Perrin-Guillet, qui a réveillé en moi l'enfant que je suis encore à l'intérieur, je savais que j'allais me le procurer très vite.
Angie m'a précédé, un grand merci à toi !
À ce jour, j'ai aimé tous les romans de Gaëlle que j'ai lus. Son petit coté “So british”, me plaît beaucoup et je trouve qu'il lui va parfaitement bien. Mais avec Temporis, en plus de l'histoire “steampunk”, qui m'a fait rêver, c'est le personnage d'Enora, qui m'a emporté tout le long du récit. Sa sensibilité, sa gentillesse, son âme pure…
Le steampunk a souvent été considéré comme un sous-genre du fantastique ou de la science-fiction. Pour moi au contraire, il a toujours été un genre à part entière, où l'esthétique de l'époque victorienne, a une réelle importance à tous les niveaux, et j'ose vous le dire : Si nous avions la possibilité de choisir l'époque où nous devions vivre, ce serait sans aucune hésitation que je m'envolerai pour cette période pré-moderne, qui avait déjà créé tout ce qui était nécessaire pour vivre une vie saine et heureuse…
Temporis m'a donc ramené dans ce monde que j'affectionne tant.
Enora a seize ans, elle a perdu ses parents lors de l'Étouffante quelques années auparavant. Le hasard des rencontres et de la vie va lui permettre de voyager dans le temps et de rencontrer la Reine Victoria qui a le même âge qu'elle. Qu'elle est donc la mission qu'on lui a assignée ? Pourquoi a-t-elle été choisie ?
Gaëlle a avec maestria composé un récit riche et touchant avec un superbe final qui l'a place dans le top du genre, et ce, avec malgré tout un “tout” petit bémol pour moi… “Je l'ai lu beaucoup trop vite, du coup, il est déjà fini !… et il va falloir que j'attende maintenant pour “retrouver” sa plume !”
De l'originalité, un peu de folie et beaucoup d'imagination, Gaëlle, continue à nous surprendre tel que tu le fais si bien !
PS. J'aimerais beaucoup retrouver Enora dans de nouvelles aventures !!!
Mais comme tu le dis si bien, « Le futur peut attendre. Je veux profiter de mon présent. »
Un grand merci au Éditions Des livres et du rêve, pour ce superbe présent… passé/futur ?
2 ans à interviewer la tueuse en série Eloane, le mal en personne, a énormément marqué la vie d’Alix. 6 ans plus tard, quand elle entend cette voix au téléphone, elle tremble. Elle n’a pas pu oublier ce qu’elle lui avait dit : Quand je sortirai, tu seras la première prévenue … je saurai te retrouver. Pourquoi l’a-t-elle appelée ?
Au prix de 3 policiers morts, égorgés, elle s’est échappée. La traque commence, qui va bouleverser la vie de famille d’Alix car Eloane n’a qu’un but, la faire souffrir !!!
C’est un excellent thriller que j’ai pris un grand plaisir à lire. La plume est fluide et les chapitres courts … tout ce que j’aime dans un livre. C’est une histoire qui file à 100 à l’heure. Les personnages sont bien travaillés et vont droit à l’essentiel. Mon préféré … Flavien, le mari d’Alix.
L’épilogue m’a un peu … comment dire … décontenancée.
Pour autant, je ne peux que vous conseiller à lire ce superbe thriller… vous passeriez à côté d’un très bon bouquin… ce serait dommage !
Alix Flament, 27 ans, journaliste, travaille laborieusement à la rédaction d'un article quand elle est ramenée des années en arrière, avec la voix d'Éloane qui réapparaît à la surface... Si cette tueuse en série la contacte aujourd'hui, c'est qu'elle est prête à recommencer et qu'elle n'en a malheureusement pas fini avec elle..
On est tout de suite précipité dans l'angoisse avec une tueuse en série en cavale et déterminée à continuer ce qu'elle avait commencé, il y a quelques années. Très vite, on comprend qu'il y a un duel intime entre Alix et Éloane.
Éloane s'adresse à elle, joue avec elle, distille les indices, sème le trouble, la peur. La police est perdue, cherche des points communs, des recoupements. Éloane surprend dans son mode opératoire, dans le choix de ses victimes. Pour se rapprocher de son raisonnement, on revient sur l'interview passée avec la journaliste. On cerne petit à petit le personnage sans histoire, cultivé, intelligent, sensible...
L'écriture est habile, fluide, haletante, anxiogène. On se laisse porter, impuissants à faire stopper cette folie meurtrière. On est préoccupé par le sort d'Alix entraîné dans un engrenage incontrôlable et insaisissable. Cela passe à la fois très vite et en même temps, on a une impression tenace d'épisodes saccadés se superposant sur notre rétine.
Ce roman joue avec nos nerfs, nous tient en haleine, nous perturbe, nous abîme. Et ce n'est encore rien, car l'issue nous anéantit !
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