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Esther est née pendant la guerre 39-45. Son père, soldat américain, n'a appris que très tardivement, à la veille de sa mort, l'existence de sa fille. Quant à sa mère, résistante et juive, elle est morte dans les camps de concentration. Avant d'être arrêtée, elle avait confiée sa fille à une famille huguenote dans les Cévennes. Quand son frère Jean décèd, Esther revient chez les Mazel dans la maison de son enfance et les souvenirs resurgissent. Elle nous raconte ses premières années chez les Mazel, protestants mais respectant les autres religions. Puis Esther fait des études et rencontre son futur mari, Paul. Tous les deux sont passionnés par la chimie du parfum. Deux créateurs hors pair qui s'unissent donc. Juste avant, Esther avait refusé l'héritage de son père, millionaire, propriétaire d'un institut de beauté à New-York. Finalement, quand l'épouse de celui-ci décède à son tour et lui lègue de nouveaus a fortune, c'est le bon moment pour Esther et Paul qui se lancent dans l'aventure. Esther devient patronne. Elle rencontre des gens étonnants, bien pensants, plein d'humanité. La vie d'Esther n'a pourtant pas toujours été rayonnante de bonheur. La perte d'êtres chers avant l'heure, le fait de ne pouvoir avoir d'enfants ont fait qu'Esther a perdu un jour le goût de vivre. la résurraction aura pourtant lieu et c'est pour elle un signe de Dieu auquel elle n'a jamais voulu croire. C'est finalement un hommage à la vie. un très beau roman, avec une majorité de personnages au grand coeur. Beaucoup d'émotion à la fin.
Avant la guerre 14-18, tout allait bien pour la famille Cabreyrolle d'Azérac, famille aisée de Camargue, qui se chargeait de l'élevage de taureaux. Puis la guerre a d'abord amené son nombre de morts et les Cabreyrolle n'ont pas été épargnés. On les suit ensuite sur plusieurs générations et on s'attache à pas mal de personnages. Malheureusement, la vie a ses hauts et ses bas, et petit à petit, d'années en années, les fonds s'amenuisent et la grande vie n'est plus possible pour ses habitants. L'histoire se répète, certains font fortune pour se retrouver ensuite ruinés.
Beaucoup de plaisir à découvrir cette vie en Camargue : on se retrouve dans un autre monde et ce temps est sans nul doute révolu.
A l'aube des ses 90 ans, Frédérique Hébrard a accepté de rédiger ses souvenirs
Fille d'André Chambon. Elle a fréquenté des artistes depuis son plus jeune âge
Pendant la seconde guerre mondiale, elle a vécu à Montauban, ou son père veillait sur les chefs d'oeuvre du Louvre cachés au Musée Ingres. De retour à Paris, elle prend des cours d'art dramatique, rencontré un charmant jeune homme, Louis Velle, qu'elle épouse.
S'ensuit une vie ponctuée de feuilletons radiophoniques d'adaptations de romans en scénarios, d'écriture de textes originaux, seule ou avec Louis, dont les inoubliables Demoiselle d'Avignon ou Château des Oliviers
Des souvenirs joyeux ou pas, des anecdotes pittoresques, son récit est une traversée du XXème siècle côte scènes, cinéma et télévision.
Toujours pétillante, a l'écriture vive et légère, j'ai dévoré son récit en quelques heures !
Qu'elle vie !
merveilleuse histoire et surtout très bon écrivain frédéric hébrard dont j'ai lu d'autres livres : la demoiselle d'avignon et ses livres ont été adaptés à l'écran
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