"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Journaliste et écrivain, François Cérésa parachute ses lecteurs avec L’oiseau qui avait le vertige au cœur d’une enquête sur un huit clos avec meurtres, sensualité, histoire et belles lettres !
Émir Karkovic, tueur de son métier, fréquente les thermes de l’hôtel des flots implanté sur un îlot, au large de Cancale, près de la Pointe du Groin. Son nom nous dit bien quelque chose, peut-être, le joueur de tennis… Oui mais quand-même Émir ! En fait, c’est un serbe originaire de Bosnie! On comprend tout !
Normalement, il ne faisait que passer ! Seulement, un corps violenté est découvert au bas de la falaise. C’est une servante de l’hôtel, dont Émir n’a pas pu apprécié ni les formes, ni les bienfaits, trop tard débarqué. L’enquête est confiée à la gendarmerie de Cancale et notamment à l’Adjudant Géraldine Chanal, extrêmement attirante, et Sibeth (ça rappelle quelque chose) Baba, maréchal des logis qui « n’a pas inventé le fil à couper le beurre ». Le commandant Robès va les rejoindre depuis que les constatations ont conclu à un homicide. Et en plus, le premier confinement s’annonce !
Dans L’oiseau qui avait le vertige, François Cérésa mélange « les Jayne Manfield » de la proprio avec les citations littéraires sur fond d’agueusie, maintenant, qu’on connaît bien. L’écrivain s’inspire de la grande prêtresse du polar, Miss Agatha Christie, en bâtissant un huit clos des temps modernes avec une houle déchaînée qui frappe l’éperon rocheux.
Ici, les docteurs ne sont pas médecins. Les écrivains n’écrivent rien. Un souverainiste est bien d’extrême droite. François Cérésa s’en amuse. Il pimente aussi son roman policier certainement à cause de la chaleur des eaux, de corps dénudés et de sensualité débordante. Mais, il n’oublie pas de petits clins d’œil vers la Révolution Française avec son sanguinaire Robespierre.
La suite ici
https://vagabondageautourdesoi.com/2022/04/25/francois-ceresa/
Un oiseau qui a le vertige, ça n'annonce rien de bon. Est-ce que celui-ci ne serait-il pas de mauvais augure? Est-ce que l'Hôtel des Flots, centre de thalasso situé en pleine mer ne risque t-il pas d'être maudit si le volatile se pose sur le toit?
Alors qu'Emir Karlovic, tueur à gage missionné arrive sur l'îlot, ce dernier va se retrouver confronté à une situation inédite : un cadavre va être repêché alors même qu'il ne s'est pas servi de son 44 magnum ou de son colt Cobra. Commence alors une course contre la montre avec des enquêteurs de la côte pour éviter que de nouveaux résidents ne subissent le même sort. Emir Karlovic, ancien membre des services spéciaux va donc mener son investigation auprès de pensionnaires aussi atypiques qu'antipathiques.
François Cérésa nous propose ici un huit-clos qui dépoussière et remet au goût du jour un célèbre roman policier d'Agatha Christie. Dans cette version contemporaine l'intrigue est intéressante mais les personnages sont tellement caricaturaux qu'il est malheureusement difficile de s'attacher à eux.
En refermant cet ouvrage, je me suis fait la réflexion que si l'on me propose un séjour sur une île, j'y réfléchirais à deux fois avant d'accepter...
Je tiens à remercier Netgalley, les Editions l'Archipel et François Cérésa pour la découverte de cet ouvrage.
vivement déconseillé
style sec et grossier
erreurs historiques
et surtout le fond "historique" n'est qu'un prétexte ; les évènements sont posés n'importe comment pour combler le vide
fuyez-le
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