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Il y a des romans qui nous marquent et pour lesquels pourtant, on peine à trouver ses mots pour les décrire. Gatsby, le Magnifique est l'un de ces romans.
Si vous souhaitez être embarqué dans les années folles à New York, vous êtes au bon endroit. Cela dit, vous oublierez vite l'aspect glorieux et luxueux, mais remarquerez la superficialité et l'hypocrisie ambiante chez les bourgeois. C'est d'ailleurs le but même de l'auteur qui remplit sa mission à la perfection. Mais attention, si les personnages principaux (hormis Nick Carraway, le narrateur) paraissent de prime abord stéréotypés et génériques, on se rend compte que leurs relations interpersonnelles sont bien plus complexes et ambiguës à comprendre qu'il n'y paraît. Surtout Gatsby. le Grand Gatsby. Ou du moins le Misérable Gatsby. Il est pour moi un héros de tragédie. C'était sincèrement dur, mais je vous laisse le plaisir et la peine de découvrir l'histoire de vos propres yeux. Quant à notre cher et tendre narrateur, quel plaisir d'avoir pour une fois (car je trouve que cela arrive rarement) un narrateur lucide, observateur et critique, mais aussi capable d'introspection. C'est l'un des narrateurs les plus marquants que j'ai pu trouver dans mes lectures jusqu'à présent.
Je parle davantage du roman dans une vidéo, disponible sur ma chaîne YouTube (@revues_livresques). Quoi qu'il en soit, ce fut un coup de coeur pour moi.
Pas facile pour moi d'exprimer monressenti face à ce livre. La première partie m'a profondément ennuyée. Les personnages superficiels avec leurs problématiques superficielles et leur ennui m'ont beaucoup ennuyé, tellement que j'ai failli abandonné la lecture. C'est le dernier chapitre qui a retenu mon attention et m'a fait continuer.
Si j'ai eu beaucoup de mal avec le personnage de Rosemary qui m'a paru insipide, j'ai été émue par Dick, par Nicole. Une belle histoire d'amour, un amour tragique.
Je crois que c'est la première fois que je lisais F. Scott Fitzgerald. J'ai beaucoup aimé cette plume particulière, son approche des personnages, de l'histoire même si ce milieu bourgeois ne me parle pas.
Alors que les riches américains avaient l'habitude de profiter de Paris, de ses palaces et de son champagne, la crise de 1929 a ruiné la plupart d'entre eux. Et tous ou presque ont fuit la ville lumière.
C'est dans ce contexte que Charlie Wales revient à Paris.
C'est dans cette ville qu'il a connu tous les bonheurs mais surtout tous les excès, alcool, disputes avec Helen son épouse, là aussi que celle-ci est décédée.
Il y revient aujourd'hui, sobre et décidé à ne plus se laisser emporter par le tourbillon de la fête et à reprendre sa fille pour l'emmener vivre avec lui à Prague.
Mais est-ce vraiment une bonne idée...
Une nouvelle autobiographie par l'auteur du très célèbre Gatsby le magnifique et de tant d'autres nouvelles. Publiée en 1930, le début de la décennie sombre de la vie du couple Francis et Zelda. Alcool et peine à écrire pour Scott, folie pour Zelda internée dans une clinique psychiatrique, et Scotie leur fille qui est désormais chez la sœur de Zelda qui a demandé à en avoir la garde.
En fin de compte les personnages présentés ici sont aussi pathétiques qu'attachants, réalistes mais toujours plongés dans une façon de vivre propre à leur époque.
Je l'ai lu après avoir vu le film. Il contient bien sure beaucoup plus de details sur cette impossible puissante et triste histoire d'amour. Je le recommande vivement
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