#RL2016 : 560 romans à paraitre, nos #Explolecteurs vont en dévorer 50, venez les découvrir ici !
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Ma chronique :"Il y a toujours une ombre au tableau disait mon père, on ne le sait pas, on ne se méfie pas et puis ../Combien de temps faut-il pour s'habituer à la douleur ?"
Abel se livre une guerre intérieure depuis la disparition de Tom, son fils de quatorze ans. Pris dans les tourments de la culpabilité, il s'interroge sur les paroles qu'il n'aurait pas dû prononcer, la colère qu'il aurait dû réfréner. On n'a jamais retrouvé Tom. Mais Abel l'attend chaque jour depuis cinq ans. Séparé de sa femme depuis le drame, il vit reclus dans un chalet en montagne, " sa montagne" qu'il aime tant et l'apaise. Il travaille comme bûcheron dans l'équipe de Paul, son seul ami. Il chasse de temps en temps, rend visite au trappeur du coin. Il sent et aime la présence des aigles, des renards blancs et autres animaux sauvages à l'ombre des grands sapins.
Un jour de grand froid, il découvre dans la neige George, un adolescent inconscient et blessé. Il le soigne et l'héberge. Abel est un taiseux, peu démonstratif. Ce jeune homme lui rappelle trop son fils. Les souvenirs, les remords, le chagrin déferlent de toute part. Plus tard, George lui avoue ce qui l'a poussé à quitter sa famille, lui parle de sa passion pour les haïkus et le Japon..
L'arrivée de la jolie photographe Martha, la vivacité et la curiosité de George, tous ces nouveaux sentiments bousculent son quotidien. Il ne sait pas comment faire, replié sur sa douleur, il est hésitant face à ces manifestations d'amitié et de solidarité..
C'est un roman, vous l'avez compris, sur la culpabilité, la honte de soi et puis la confession, la réconciliation.
Dans une nature à la fois éblouissante et inquiétante, Abel, qui attend toujours le retour de son fils, pourra-t-il enfin renaître à la vie ?
J'ai aimé les romans de cette autrice, surtout " Ou le dernier coquelicot". et " l'appartement du dessous"
Et ce dernier ouvrage est une belle leçon d'espoir, d'apaisement, d'amour. Vous aurez très envie de rejoindre Abel sous l'auvent de son chalet avec une tasse de café à admirer le jour se lever sur la montagne et peut-être entendre les loups chanter.
En ouvrant ce livre je ne m'attendais pas a cela, cette histoire m'a tirée les larmes.
Nous allons suivre principalement deux personnages Hectorine qui vit depuis longtemps dans son appartement, elle a 103 ans et elle voit arriver une nouvelle venue qui va emmenager au dessus d'elle.
Pour faire sa connaissance la vieille dame va lui glisser des lettres qui se voudront régulières et insistantes.
Comment la nouvelle voisine va réagir a ce qui ressemble un peu a du harcelement?.
Peu a peu les lettres obtiendront des réponses et un échange régulier va naitre entre ces deux etres completement différentes mais dans le fond pas temps que cela...
Une histoire magnifique entre deux générations mélant l'histoire, les souvenirs, l'amour,traitant de sujets assez forts.
Sans oublier Suzanne qui n'est autre que la chatte d'Hectorine et qui va jouer un grand role dans cette histoire.
Une plume magnifique, une merveilleuse histoire, un très bon moment de lecture que je vous conseille fortement!!
Un thriller qui nous plonge dans une atmosphère troublante, particulière et mystérieuse. La plume de l'autrice est fluide, elle manipule nos émotions avec finesse, des personnages bien construits, de la psychologie, de l'efficacité, ambivalence et poésie.
Un roman noir et d'amour palpitant. Des protagonistes parfois décalé, un bon moment de divertissement, un genre de cluedo grandeur nature. Une lecture que je recommande.
" Comment géraient-elles leurs emmerdements, leurs fins de mois dans le rouge, leur famille, leurs règles douloureuses, les simulations orgasmiques et les fantaisies perverses de leur mari? Comment s'y prenaient-elles pour supporter à longueur d'année l'impossible poids du patriarcat, leur job souvent alimentaire, leur patron despotique, leurs collègues jaloux ? Comment faisaient-elles pour que tous les rouages ne se grippent pas et que la machine continue de fonctionner?"
"La vie est une sorte de jeu. Quand on perd une partie, on la recommence exactement là où on l’a perdu. Jouer, perdre, recommencer encore et encore. C’est vertigineux"
C'est le troisième roman que je lis de Florence Herrlemann, et à chaque fois, c'est la surprise car le genre est tout à fait différent, elle fait le grand écart à chaque fois. Une grosse prise de risque à saluer mais ça marche ! Une constante tout de même, elle explore toujours avec brio les ambiguïtés et le profondeurs de l'âme humaine et des sentiments.
C'est un roman choral qui nous est proposé, dans le genre thriller ! Je vous préviens, une fois entamé, vous ne pourrez pas lâcher ce roman tant Florence parvient avec brio à nous distiller petit à petit des éléments qui font s'assembler, un peu à l'image d'un tableau pointilliste, où du flou à proximité, plus on prend de la hauteur et plus on tourne les pages, le brouillard se lève nous permettant de voir un peu plus clair dans la personnalité des personnages, bien que des pistes soient brouillées mais pour le plus grand plaisir du lecteur.
J'avoue avoir été déroutée, me demandant mais c'est quoi ça ? , où veut-elle nous emmener mais elle m'a bluffée jusqu'au bout ?
Trois personnages se dévoile peu à peu, il y a Léonor, la quarantaine qui décide avec froideur d'en finir, elle quitte Paris déterminée et le hasard de la route la conduit sur un chemin de terre devant une étrange maison aux volets bleu lavande et au magnifique verger. Maison à vendre, Léonor appelle l'agence immobilière. C'est là qu'entre en scène la seconde voix, celle de Robert François, un agent immobilier célibataire de 63 ans qui va être subjugué par Léonor, il va se monter serviable, peut-être un peu trop.
Il lui apprend que cette maison était occupée par un auteur de polar, un certain Joseph Grimer qui a disparu.
Léonor va s'installer dans cette maison, prendre un nouveau départ. Son destin est-il lié à cette demeure où il se passe des choses étranges. Coïncidences, hasard, effet de l'esprit, quoi qu'il en soit la tension monte à chaque page, un thriller psychologique, roman noir ou d'amour , à vous de choisir !
Une sacrée plume qui sait manier l'intrigue, l'entretenir, brouiller les pistes, faire douter. Les chapitres sont courts et donnent le rythme. Une plume à découvrir si ce n'est déjà fait.
Ma note : 9/10
Les jolies phrases
On ne sait jamais à l'avance où peuvent mener les chemins de traverse.
La culpabilité est liée à l’impuissance de remédier.
L'errance a quelque chose d'exaltant. Elle permet entre autres d'échapper à toutes ces futilités et tracasseries qui polluent notre quotidien.
La vie est une sorte de jeu. Quand on perd une partie, on la recommence exactement là où on l’a perdu. Jouer, perdre, recommencer encore et encore. C’est vertigineux…
Il m’a dit que le véritable secret d’une vie heureuse était de savoir lâcher prise.
En revanche, je crois en notre dualité. Nous sommesincontestablement identiques sur ce point : dotés de deux composantes diamétralement opposées et pourtant complémentaires que l’on nomme le bien et le mal. A nous de faire avec. Le libre-arbitre, c’est de savoir qui tu nourris ; le loup ou l’agneau…
https://nathavh49.blogspot.com/2023/12/ou-le-dernier-coquelicot-florence.html
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