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Erwan Bargain

Erwan Bargain
Né en 1975 à Saint-Nazaire, Erwan Bargain est auteur et journaliste indépendant, spécialiste du cinéma Fantastique. Il joue de sa plume dans différents titres de la presse magazine (dont ArMen) et collabore, depuis deux décennies, à L'Ecran Fantastique ainsi qu'au Guide des Films, dirigé par Jean... Voir plus
Né en 1975 à Saint-Nazaire, Erwan Bargain est auteur et journaliste indépendant, spécialiste du cinéma Fantastique. Il joue de sa plume dans différents titres de la presse magazine (dont ArMen) et collabore, depuis deux décennies, à L'Ecran Fantastique ainsi qu'au Guide des Films, dirigé par Jean Tulard (éditions Robert Laffont). Il anime, en outre, depuis 2002, des ateliers d'écriture à destination des publics éloignés du livre et de la lecture. Parallèlement, il est l'auteur de recueils de poésie (Poèmes Carnivores, Humâlité, Schizométrie, La Folie des Glandeurs, Spoken Words aux éditions Caractères et L'Asymétrique, aux éditions Les Moyens du Bord), de livres pour enfants (aux éditions Le pré du plain et Ex-Aequo), de pièces de théâtre (Dis le Moi! et Reprise des Négociations, chez Lansman, et L'impasse aux éditions Les mandarines), de romans (Des Cendres, Altérations ou la théorie de Corto et Old School) et d'un recueil de nouvelles (En marche Arrière, aux éditions Les Alchimistes du Verbe) . Depuis 2007, il a rejoint le groupe de jazz-rock, e-Sens qui a sorti deux albums, Le Verbe du Début et L'Asymétrique, et vient de co-fonder Arion Rufus, formation qui marie rock et Spoken Word, ainsi que le trio Apocope, au sein duquel il poursuit ses explorations musicales.

Avis sur cet auteur (5)

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    Couverture du livre « Comme le noir et le blanc » de Erwan Bargain aux éditions Editions Encre Rouge

    Marie Kacher sur Comme le noir et le blanc de Erwan Bargain

    Quiconque a déjà lu plusieurs ouvrages d’un même auteur s’en est déjà rendu compte : bien souvent, la même thématique – souvent très chère à l’auteur – revient d’un livre à l’autre. Entre L’étrange pouvoir d’Hector et Comme le noir et le blanc, il semblerait que le thème de prédilection d’Erwan...
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    Quiconque a déjà lu plusieurs ouvrages d’un même auteur s’en est déjà rendu compte : bien souvent, la même thématique – souvent très chère à l’auteur – revient d’un livre à l’autre. Entre L’étrange pouvoir d’Hector et Comme le noir et le blanc, il semblerait que le thème de prédilection d’Erwan Bargain – du moins dans ses romans jeunesse – soit la question de la différence, des différences, et par conséquent celle de la tolérance, de la bienveillance … Bref, vous le savez, c’est une thématique que je suis toujours très heureuse de croiser dans mes lectures, en particulier lorsqu’il s’agit d’ouvrages destinés au jeune public : à mes yeux, il n’est jamais trop tôt – ni trop tard d’ailleurs – pour sensibiliser à cette question … C’est donc avec plaisir que je me suis plongée dans ce second petit ouvrage de l’auteur dans la collection Saute-Mouton, que j’aime un peu plus à chaque fois …

    Il était une fois Sirius, un petit garçon qui n’avait pas d’ombre, et Anna, une petite Ombre qui n’aimait pas la nuit. Il était une fois Sirius et Anna, deux enfants rejetés de tous à cause de leur différence. Un jour, las de subir jour après jour les moqueries ou la méfiance dont il fait l’objet, Sirius quitte son village pour s’acheminer vers la demeure du grand Sorcier qui pourra, parait-il, l’aider. En chemin, il croise Anna, qui ne supporte plus de devoir vivre dans l’obscurité comme les autres habitants de son village. C’est ensemble qu’ils se rendent chez ce vieux Mage … Mais se pourrait-il qu’ils aient déjà trouvé ce qu’ils cherchaient, sans s’en être rendu compte ?

    Avec Comme le noir et le blanc, Erwan Bargain offre à ses lecteurs – petit et grand –, un conte débordant de douceur et de poésie. Avec une grande simplicité, il nous invite à faire la connaissance de Sirius, un petit garçon aimé et choyé par ses parents, qui habite dans un village ensoleillé toute l’année … Le rêve, me direz-vous ? Cela aurait pu, effectivement. Mais dans le village, personne n’apprécie Sirius, car il est différent. Il n’a pas d’ombre. Et vous le savez comme moi, vous l’avez déjà probablement observé au quotidien, vous y avez peut-être même participé sans vous rendre compte de ce que vous faisiez : face à la différence, la première réaction est le rejet. Car la différence fait peur : peut-être est-ce une malédiction, peut-être est-ce contagieux, peut-être est-ce dangereux. Mieux vaut se tenir à l’écart des gens différents ! D’autant plus que les rares personnes qui osent s’approcher d’eux sont également, aussitôt, rejetées. Car ça ne se fait pas de s’approcher des gens différents, dans notre société de paraitre et de normalisation …

    Et le plus terrible dans tout cela, c’est que les enfants intègrent incroyablement vite cette notion « différent = mauvais » … Et c’est bien pour cela que des petits romans tels que Comme le noir et le blanc sont essentiels, et ce dès le plus jeune âge ! Car avec cette jolie histoire, enrichie de quelques illustrations vraiment très belles, Erwan Bargain invite ses petits lecteurs à regarder d’un œil nouveau ces différences, qui font si peur au premier abord : ce sont leurs différences respectives qui rendent Sirius et Anna si complémentaires, qui cimentent leur amitié. Si Sirius était né avec une ombre, et si Anna n’avait pas été une ombre, jamais ils ne seraient devenus les meilleurs amis du monde ! Ce qu’ils voyaient l’un et l’autre comme la plus terrible des malédictions est finalement devenue une formidable richesse qui leur a permis de se rendre compte « qu’à deux, on est toujours plus fort que tout seul ». J’aime beaucoup la petite morale du vieux Sorcier, mais je pense toutefois qu’un enfant seul ne pourra pas la comprendre parfaitement : il serait bon de prendre quelques minutes pour discuter avec le petit lecteur afin de l’aider à saisir le message que transmet ce petit roman vraiment sympathique !

    En bref, vous l’aurez bien compris, je suis tombée sous le charme de ce petit conte ! J’aime la douceur qui se dégage du récit et des illustrations, j’aime la façon dont Erwan Bargain a su montrer toute la douleur de Sirius sans trop en dire – juste suffisamment pour que le petit lecteur prenne conscience que leur petit camarade rejeté de tous est sans doute aussi malheureux que Sirius. J’aime l’amitié pure et immédiate qui se noue entre ces deux enfants esseulés, qui ne comprennent pas ce qu’ils ont bien pu faire pour mériter les moqueries et les injures : ils n’ont pas choisi d’être « différents », et surtout, ils ont le cœur gros comme le monde et ne demandent qu’un brin de gentillesse, de bienveillance et de tolérance ! L’étrange pouvoir d’Hector invitait les enfants à ne pas s’arrêter aux apparences et à voir au-delà des différences, et Comme le noir et le blanc vient compléter en apprenant aux enfants à avoir dans les différences un vrai cadeau : celui d’être complémentaires les uns les autres …. Car on a tous quelque chose à apporter que les autres n’ont pas, car on est tous unique, et donc tous différents, finalement !

    https://lesmotsetaientlivres.blogspot.com/2019/08/comme-le-noir-et-le-blanc-erwan-bargain.html

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    Couverture du livre « Comme le noir et le blanc » de Erwan Bargain aux éditions Editions Encre Rouge

    Marie-Hélène Fasquel sur Comme le noir et le blanc de Erwan Bargain

    Un livre jeunesse très enrichissant, fort et touchant sur le thème de la différence, de l'acceptation de ce que l'on est (malgré les moqueries, parfois les coups et la méfiance de tout un chacun).
    Une très belle quête dont l'issue nous offre une belle morale essentielle pour nos jeunes.
    Un...
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    Un livre jeunesse très enrichissant, fort et touchant sur le thème de la différence, de l'acceptation de ce que l'on est (malgré les moqueries, parfois les coups et la méfiance de tout un chacun).
    Une très belle quête dont l'issue nous offre une belle morale essentielle pour nos jeunes.
    Un ouvrage jeunesse très bien écrit que je recommande vivement !

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    Couverture du livre « L'étrange pouvoir d'Hector » de Erwan Bargain aux éditions Editions Encre Rouge

    Marie Kacher sur L'étrange pouvoir d'Hector de Erwan Bargain

    Le plus difficile, lorsqu’un nouveau petit roman de la collection Saute-Mouton arrive dans la boite aux lettres, c’est de se retenir de laisser tomber sa lecture en cours au profit d’une petite pause « jeunesse » ! Car on ne va pas se mentir : lorsqu’il est question de ces tout petits romans...
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    Le plus difficile, lorsqu’un nouveau petit roman de la collection Saute-Mouton arrive dans la boite aux lettres, c’est de se retenir de laisser tomber sa lecture en cours au profit d’une petite pause « jeunesse » ! Car on ne va pas se mentir : lorsqu’il est question de ces tout petits romans d’une trentaine de pages, la règle « premier reçu, premier lu, premier chroniqué » passe à la trappe : intercaler cette petite lecture entre deux romans ne bouleverse pas beaucoup le planning de lecture soigneusement préparé et fait tellement de bien au moral ! J’avais d’autant plus hâte de découvrir L’étrange pouvoir d’Hector que celui-ci évoque une thématique aussi délicate qu’importante lorsqu’on s’adresse aux enfants : le harcèlement scolaire ….

    Déjà, en maternelle, les autres enfants se moquaient d’Hector, à cause de ses dents de travers. A l’école primaire, ça a encore empiré : contrairement aux autres garçons, Hector ne sait pas jouer au foot. Il ne sait pas chanter, non plus, et ne connait jamais les réponses aux questions que pose l’instituteur. Heureusement, Hector sait comment échapper à ces situations angoissantes et humiliantes : il a un superpouvoir, celui de devenir invisible ! Il s’entraine avec assiduité : il espère bien devenir un superhéros quand il sera plus grand ! Mais un jour, Hector partage son secret avec celui qu’il considère comme son seul ami … et cela va se retourner contre lui.

    Je peux malheureusement en témoigner : les enfants sont incroyablement cruels entre eux. Il suffit d’un petit rien, d’une malheureuse petite différence, d’une propension à la maladresse ou bien d’un gout un peu trop prononcé pour les études, pour que l’enfer enfantin se déchaine sur le malheureux « vilain petit canard » de la (basse) cour de récréation. Moqueries, croche-pieds, vidage de sac dans les flaques d’eau et autres petites humiliations deviennent rapidement le lot commun, sous les yeux aveugles de la maitresse qui ne se rend souvent compte de rien. Bien souvent, ces enfants n’ont qu’un seul rêve : devenir invisible, pour échapper aux regards moqueurs, pour échapper aux petites phrases qui font si mal, pour échapper aux interrogations orales qui obligent à venir devant toute la classe pour bafouiller lamentablement devant des camarades hilares …

    Hector, lui, possède ce superpouvoir magique tant convoité par ces enfants victimes de harcèlement. Il peut se rendre invisible, et il en est à la fois heureux et fier : heureux car cela lui permet de ne plus subir les moqueries de ses camarades, et fier car il s’est promis de devenir un jour un superhéros … Mais c’est difficile, pour un petit garçon, de garder un tel secret pour lui tout seul. Alors Hector se confie à celui qu’il croit être son meilleur ami, son seul ami. Mais ses rêves sont brisés en mille morceaux par la méchanceté légendaire des enfants, « l’ami » en question allant immédiatement raconter aux autres la nouvelle lubie d’Hector. Dès le lendemain, ce dernier est affublé de force d’un « costume de superhéros » humiliant au possible, et les moqueries sont plus fortes que jamais … Et voilà qu’en plus, son superpouvoir ne marche plus !

    Heureusement pour Hector, une petite fille vient lui tendre la main. Anna peut voir ce que personne d’autre ne voit : elle voit donc qu’Hector est un petit garçon exceptionnel, tandis que tous les autres, qui ont fermé leur cœur, ne le voient que comme « Loser Boy ». Si seulement tous les enfants pouvaient être comme l’adorable petite Anna ! Mais pour cela, il faudrait peut-être que l’on apprenne aux enfants à voir plus loin que les apparences, plus loin que les dents de travers, plus loin que les maladresses. Il faudrait apprendre aux enfants la bienveillance et la tolérance. Mais pour cela, il faudrait peut-être que les adultes eux-mêmes aient conscience que ces valeurs ont besoin d’être transmises, pour éviter que des enfants subissent la méchanceté gratuite d’autres enfants, au lieu de fermer les yeux en déclarant qu’il « faut bien qu’ils jouent », comme si exclure un camarade était un jeu …

    En bref, vous l’aurez bien compris, malgré sa brièveté, ce petit roman a un grand message à faire passer à tous les petits lecteurs : nous avons tous en nous un superpouvoir, celui de faire le bien autour de nous. Anna n’a pas eu peur de traverser la cour en tenant la main d’Hector, que tout le monde surnomme « Loser Boy ». Elle n’a pas eu peur d’afficher en public sa gentillesse, même face aux petits caïds de la cour que tout le monde admire pour leur « force ». A mes yeux, ce roman s’adresse autant aux enfants qui subissent des moqueries – pour leur donner courage : un jour, ils croiseront la route d’une Anna, qui leur tendra la main – et à tous les autres, ceux qui se moquent comme ceux qui ne font rien, pour leur apprendre à devenir, comme Anna, des superhéros … Un petit roman fort émouvant que je conseille donc chaleureusement !

    https://lesmotsetaientlivres.blogspot.com/2019/04/letrange-pouvoir-dhector-erwan-bargain.html

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    Couverture du livre « L'étrange pouvoir d'Hector » de Erwan Bargain aux éditions Editions Encre Rouge

    Marie-Hélène Fasquel sur L'étrange pouvoir d'Hector de Erwan Bargain

    Un album jeunesse (pour les 8-11 ans) qui comme tous les albums de la maison d’édition Ex Aequo est formidable ! Une superbe couverture d’Annabel Peyrard, un texte sobre, très bien écrit pour une histoire qui nous enchante. Ce court roman (23 pages) interroge le concept de normalité, nous parle...
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    Un album jeunesse (pour les 8-11 ans) qui comme tous les albums de la maison d’édition Ex Aequo est formidable ! Une superbe couverture d’Annabel Peyrard, un texte sobre, très bien écrit pour une histoire qui nous enchante. Ce court roman (23 pages) interroge le concept de normalité, nous parle d’un jeune garçon, Hector, victime de railleries, qui se découvre un super pouvoir à l’âge de 6 ans, mais qui commet une erreur trois ans plus tard : partager son secret… Il s’agit aussi d’une histoire d’amitié, d’abandon et finalement … de soutien ! Le protagoniste va pendant cette histoire faire la plus importante découverte de sa vie…. Il ne vous reste plus qu’à lire le livre pour savoir de quoi il retourne (nous ne ferons pas l’erreur de partager ce secret !).
    Un album que nous recommandons vivement !