"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Plus de dix ans que j'ai lu Dopler.
Et voilà que je le retrouve, avec grand plaisir, dans Volvo Trucks.
J'ai oublié beaucoup de choses, mais il m'en reste aussi pas mal.
Continuant son voyage en forêt avec Bongo son élan.
Il réussit enfin à quitter le Danemark et à atteindre la suède.
Et là, il fera la rencontre de deux personnages complètement atypiques.
Maj Britt, vieille femme procédurière qui fume des joints en permanence.
Et Von Borring, vieux scout sur le retour.
Avec eux il continue à se remettre en question.
C'est gai, enlevé, amusant, complètement déjanté.
L'auteur s'adresse directement au lecteur.
J'ai juste trouvé agaçant ces beaucoup trop nombreux « moi qui écris ceci » et « Vous qui lisez ceci »
ces répétitions permanentes gâchent un peu l'écriture, qui est à part ça des plus agréables.
Un bon livre détente où l'on sourit beaucoup.
Un livre court mais dont la lecture semble longue.
Marianne s’installe chez le narrateur qui nous raconte en 300 paragraphes (et oui, ils sont numérotés) l’évolution de leur relation.
C’est du quotidien, c’est du réaliste.
On retrouve l’esprit d’Erlend Loe et son humour.
Mais j’avoue avoir trouvé un peu le temps long et m’être parfois ennuyée en écoutant ce personnage passif et malléable se laisser mener par le bout du nez au gré des variations d’esprit de Marianne.
Le héros de l’histoire a vingt-cinq ans, il est dépressif et se désintéresse de tout. Il adore faire des listes et son comportement oscille entre l’enfant et l’autiste.
Mais il est rigolo et sympathique. Sa naïveté et touchante. Il a gardé son âme d’enfant et se comporte en tant que tel.
Ce roman est autant amusant qu’absurde.
On a beau se dire que, quand même, il a « un petit vélo », Erlend Loe, on passe toujours des moments agréables avec ses histoires. Il est plein d’humour et de tendresse pour ses personnages.
Ce livre est un des plus hilarants que j’ai lu. Chacune des péripéties du héros de ce roman est plus drôle que la précédente.
Sa misanthropie assumée, les stratagèmes qu’il met en place pour éviter tout contact avec ses semblables, l’affection qu’il porte à Bongo, son élan de compagnie, tout est drôle.
https://metoile.wordpress.com/2015/05/07/doppler/
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !