Taïna, indienne des Caraïbes, a été instruite dès son enfance pour devenir chamane, mais Christophe Colomb et les Espagnols arrivent...
Taillandier, un peintre assez réputé, décide de se suicider.
Son projet : le jour de ses 62 ans, il organisera une fête fastueuse avec sa famille, puis il disparaîtra.
Mais l’arrivée d’une jeune auto-stoppeuse de 15 ans rejetée par sa mère et accueillie par la femme de Taillandier va bousculer son plan.
Un court roman que j’ai beaucoup aimé.
L’écriture est limpide, fluide, aérée.
J’avais hâte de tourner les pages.
Encore une,…. encore une,….encore une,…..et pouf, le roman est déjà terminé, sans que j’aie vu le temps passer, sans que j’aie rien vu venir.
Les sujets sont graves, mais le ton est léger, optimiste.
Chaque personnage est attachant.
Les rapports entre eux sont profonds et touchants.
Oui, vraiment, une lecture agréable.
A la sortie de l’école, Antonio, maçon vient chercher son fils Kevin. Véronique, l’institutrice attrape son regard. Rien ne sera plus comme avant, avant cette rencontre, lorsque Antonio menait une vie ordinaire en harmonie avec Anne-Marie son épouse, ouvrière à l’usine. C’était avant la dérive des sentiments. Effectivement, on n’est pas loin de la mélancolie du roman de Yves Simon.
Ce résumé se veut délibérément naïf, dans l’esprit du roman « fleur bleue » et d’aspect légèrement défraîchi que je croyais avoir trouvé dans la boîte à livres.
Pas de grande réflexion philosophique, pas plus que d’analyse compliquée ! Vous trouverez simplement sur un peu plus d’une centaine de pages, des mots justes et une écriture délicate pour exprimer des choses de la vie de tous les jours, simples, des sentiments si agréables à ressentir et parfois si difficiles à gérer quand ils viennent agiter le quotidien.
D’une histoire banale, Eric Holder la transcende par une cascade de sentiments, regarde avec bienveillance le cœur des gens, leurs bontés, leur générosité, leurs fragilités et… leurs faiblesses qui font de ce drame un roman élégant.
Antoine est un bouquiniste caché dans un coin perdu du Médoc. Il vit en marge du monde , entouré de ses livres et heureux ainsi. Son existence tranquille et millimétré va être bouleversée par l'arrivée de sa voisine Lorraine.
Ce livre est un condensé de l'univers d'Eric Holder. Poétique, bouleversant , sensible. Sans doute son plus beau roman. Dommage que cela soit le dernier, son écriture va me manquer
La saison des Bijoux. Tiens ! Une majuscule au nom bijoux !
Eh oui, Bijoux est le nom ou plutôt le surnom donné par leurs collègues à une famille de marchands saisonniers venus « faire une saison » c'est à dire s'installer pour l'été à Carri, petite bourgade en bordure d'Atlantique envahie en juillet et août par une foule d'estivants, pour y vendre des bijoux d'artisanat.
Un couple dont la présence va remettre en question le système d'attribution occulte des emplacements soumis au libre arbitre du cafetier du village : l'arrogant Forgeaud « spécimen formidable des principaux traits du génie français , la roublardise, le cynisme et la félonie »
Quand celui-ci est vertement et brusquement éconduit par Jeanne, l'épouse qu'il a draguée lourdement, sûr de son plein droit sur celle qui lui apparaît comme « une playmate, un avion de classe, une antilope échappée du paradis d'Allah », la guerilla est ouverte …..
Qui en sortira vainqueur ? Les Bijoux ou Forgeaud ? La proie ou le prédateur ? Jeanne, soutenue par son époux et par la micro-société soudée que forment les autres commerçants forains, ceux que Forgeaud désigne du terme méprisant de « baltringues » ou « l'infâme » qu'ils aimeraient écraser ?
Si les épisodes de leur face à face constituent la trame du roman , son intérêt vient surtout du regard caressant et plein d'humanité que Eric Holder jette sur la communauté de ces marchands saisonniers, « une oasis d'humanité au milieu des icebergs » où flotte un « esprit libertaire » , où règnent fraternité et solidarité.
Nul doute que je regarderai désormais autrement ces commerçants lorsque j'aurai l'occasion d'arpenter les marchés cet été …...
Une communauté riche de personnages désignés par leurs surnoms, ce qui les rend plus proches du lecteur : Stipule , Savonate, Old Chap, pour ne citer qu'eux ( on s'y perd parfois, tant ils sont nombreux ) . Certains sont juste des figurants, mais certains seconds rôles présentent des personnalités attachantes , dont l'auteur se plaît à fouiller l'étude. Je pense en particulier au « céleste et providentiel » Virgile , dont « la passion est de choyer les autres ». Je n'oublie pas les premiers rôles : le couple des Bijoux : Bruno, solide et déterminé, comme « enchaîné » à Jeanne, la belle, la lumineuse, la mystérieuse aussi, celle dont on avait l'impression que le soleil la suivait.
Comme dans un western ce sont les bons, qui affrontent la brute, le truand Forgeaud .
Une histoire un peu manichéeenne , me direz-vous ….
Je vous le concède,mais leur affrontement est le prétexte à ce roman généreux, un peu baroque, plein d'un charme discret distillé par la plume sensorielle d'Eric Holder qui a l'art de nous faire goûter à la douceur des choses,, à la saveur d'un casse-croûte mangé sur le pouce en compagnie d'amis où aux vibrations de la lumière un soir d'été.
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Taïna, indienne des Caraïbes, a été instruite dès son enfance pour devenir chamane, mais Christophe Colomb et les Espagnols arrivent...
Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Merci à toutes et à tous pour cette aventure collective
Lara entame un stage en psychiatrie d’addictologie, en vue d’ouvrir ensuite une structure d’accueil pour jeunes en situation d’addiction au numérique...