"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Andréa, divorcée et maman d’une jeune Steffie (mal élevée) hyperactive d’à peine 5 ans.
Un job de psychologue à la Station Spatiale, où elle aide les cosmonautes à résoudre pour l’heure – une histoire de cœur en apesanteur.
Tout pourrait rouler parfaitement si son nouveau voisin n’avait pas décidé de reprendre la contrebasse et qu’il n’était pas affublé d’une sœurette intrusive, bavarde et fâchée avec le larousse.
Le roman va tourner principalement autour de ces 3 personnages. Andréa qui tente de cadrer ses cosmonautes, sa fille et son ex mari, pour que tout rentre dans sa petite vie et qu’elle puisse enfin trouver du temps pour elle, et peut être même l’amour, un jour..
Alexis, le charmant voisin solitaire et discret (sauf avec sa contrebasse..) un peu passif, mais gentil. Il se remet doucement à la musique après avoir tout lâché et déserté pendant plusieurs années. Il a fait un trait sur sa vie sentimentale mais sa sœur compte bien le faire changer d’avis.
Philippine, la sœur d’Alexis. Une vie à 100 à l’heure, joyeuse et toujours partante, bien qu’un peu collante. Elle invente des mots, des expressions et elle apporte beaucoup au roman. C’est le personnage que j’ai le plus aimé. La bonne copine qu’on a aussi envie de secouer pour qu’elle se sorte de sa vie soumise de l’ombre.
Une fois tout cela posé, on sent tout de même qu’un des personnage a connu une période très noire et que le tunnel est encore long. On apprendra au fil du roman les secrets et blessures des uns et des autres. On remonte petit à petit le fil de l’existence, des flash back nous éclairent sur les accidents de vie, les rencontres, les ruptures des 3 principaux protagonistes. Des sentiments humains, un part de résilience, du courage, beaucoup d’amour et d’amitié.. Emmanuelle Urien a su les traiter avec beaucoup de justesse et de délicatesse et chaque personnage se construit parfaitement bien.
Je m’imaginais une plus grande immersion dans le monde spatial et une part de ‘psychologie’ un peu plus appuyée mais l’auteure est restée en retrait. Bien qu’Andréa ait une vie sur terre et l’autre dans l’espace, on n’atteindra pas le 7ième ciel, à mon grand regret. On assiste seulement, dans le tiers final du roman, à l’éclosion du malaise amoureux à bord de la navette ; du rythme, de l’action et Andréa a montré qui menait les rennes.
«La terre est ronde comme un losange » a été une lecture tout de même sympathique et quelques passages m’ont peinés. Cependant, bien que le roman soit ponctué de note d’humour avec des traductions de gros mots en allemand, il ne m’a malheureusement pas assez emporté, il m’a manqué ce je-ne-sais-quoi.
Prenons notre envol et partons à la découverte d’Andrea, Alexis et Philippine, trois toulousains aux caractères et modes de vie, diamétralement opposés !
Andrea est psychologue ; elle écoute, conseille et rassure les astronautes de la station spatiale internationale en mission. D’origine allemande, plutôt rigide, voire coincée, elle reste accrochée à ses habitudes. Divorcée, elle doit supporter, une semaine sur deux, l’hyperactivité de sa fille Steffie, véritable tornade blonde de 5 ans.
Alexis, le nouveau voisin d’Andréa, est contrebassiste de jazz, dépressif et grec. Il revient s’installer à Toulouse, au retour d’une tournée à travers le monde, sur les injonctions réitérées de sa sœur Philippine, tatoueuse, lesbienne et fantasque.
Tous ces personnages si différents, si contraires, vont se rencontrer, s’affronter, se réconforter, livrer leur intimité et se rapprocher…
Trois personnages sympathiques : de l'amour, de l'amitié, de la résilience et des nouveaux projets. C'est rafraîchissant, divertissant et surprenant.
« La Terre est ronde comme un losange » est un de ces livres feel good, qui fait du bien, complètement addictif en ce qui me concerne et que j’ai lu d’une traite.
Contrairement à ce que la couverture pourrait laisser entendre, il ne sera que très peu question d'espace dans ce roman, qui s'attache plutôt à décrire les péripéties de trois personnages, que tout oppose et finalement que tout rapproche.
L’écriture vive, alerte, rythmée, émaillée d’expressions allemandes, bourrée d’humour et d’ironie mordante concourt à appâter le lecteur et à ne pas le lâcher jusqu’au final…
Sous l’apparence de la légèreté, cet ouvrage analyse et explore la complexité et la détresse des relations sociales et familiales et aborde de nombreux thèmes graves : le deuil, le divorce, l’hyperactivité, les relations au travail, le sexisme, les relations toxiques et d'autres que je tais pour ne pas spoiler... On rit franchement à la lecture…on peut pleurer quelques fois aussi face à ces situations cocasses et dramatiques.
Jouant avec les figures de style plus imagées les unes que les autres, l’auteur nous fait découvrir les multiples facettes de ses personnages qui, en boomerang, s’interfèrent et se découvrent, se réveillent et renaissent de leurs cendres… Manipulés sans ménagement, souvent avec humour, mais toujours avec tendresse, les personnages surprennent et dérangent par leur sincérité brutale – qui n’est souvent que le reflet de la difficulté à vivre. Au fil des pages, Emmanuelle Urien en dévoile les fêlures, leurs angoisses, les drames qu’ils ont vécus aussi. Avec finesse, l’auteure nous amène à réfléchir aux apparences qui enferment dans des cases, à la différence d’autrui qui nous rebute au premier abord.
Oui, « La Terre est ronde comme un losange » est un roman loufoque, qui fait du bien, mais si comme moi, vous aimez les œuvres littéraires, les vraies, avec leur style, une écriture travaillée et une certaine profondeur, alors n’hésitez pas, lisez ce roman et vous en sortirez réjoui et plein d’espoir dans l’avenir.
Andrea, trentenaire d'origine allemande, officie à Toulouse comme psychologue attitrée des cosmonautes en mission dans la Station spatiale internationale. Son quotidien bien rangé n'est perturbé que lorsqu'elle a la garde de Steffie, sa petite fille hyperactive. Puis par l'arrivée d'Alexis dans l'appartement du dessus. Contrebassiste nonchalant et probablement dépressif, Alexis représente tout ce qu'elle déteste, d'autant plus qu'il est assorti d'une soeur exubérante, Philippine, qui semble décidée à s'imposer dans leur vie à tous deux peut-être pour oublier le mensonge qu'est sa propre existence.
Pourtant, à mesure qu'Andrea prend conscience qu'elle n'est pas heureuse dans sa vie, et qu'Alexis décide de reprendre la sienne en main après un drame dont il ne pensait jamais se remettre, des rapprochements s'opèrent, mais pas forcément ceux qu'on attendait. Pendant ce temps, là-haut dans l'espace, la science progresse sur fond de vaudeville.
J'ai beaucoup aimé ce livre, fin et drôle!!
Philippine est trop forte pour transformer les citations et autres proverbes et elle casse le style des 2 autres personnages, plus "classiques" quoique…..
Ce livre aborde l'amour sous toutes ces facettes: filial, fraternel, amical, amoureux, tragique ou comique, toxique ou salvateur, normé ou différent, sur terre ou en apesanteur, sans jamais tomber dans le pathos, le mièvre…
Des surprises sont au rendez vous tout au long du roman. L'auteure m'a régalé avec sa fin inattendue.
Les injures allemandes, vous connaitrez
La vie dans l'espace, vous découvrirez
La plume est fraiche, plaisante et très agréable à lire et le mélange du français, de l'allemand et du grec est super agréable. J'aimerais connaitre la suite de leurs aventures.
Derrière ce titre à rallonge se cache une histoire tragique traitée avec un humour un brin cynique.
Imaginez ! Une jeune femme, Pauline, que son mari trompe et qui la quitte pour une autre, c’est tristement banal, mais cette autre est aussi la meilleure amie de l’héroïne.
Pauline se retrouve donc seule avec ses trois enfants. Comment faire face à cette souffrance sans sombrer ? Sa mère, psychiatre, tente de l’aider à faire son deuil de l’époux infidèle, non comme une mère mais en professionnelle des drames humains. Pas forcément la bonne solution pour trouver le chemin de la guérison.
Enfermée dans sa « doulhaine », mot valise dont la douce connotation cache une souffrance aigue et une détestation féroce, Pauline tente de survivre. Mais comment tenir à distance cette « doulhaine » exacerbée par la vue du traitre qu’elle rêve de tuer ? S’imaginer tout simplement qu’il est mort pour de bon.
Pauline crée une zone étanche entre l’ex et elle en utilisant les services d’une personne surnommée le Sas et qui se chargera du transfert des enfants entre leurs parents.
Elle tentera de lutter contre la solitude par tous les moyens en se mettant en quête d’un compagnon sur Meetic. Á défaut d’amant, elle y rencontrera Max, expert en physique quantique, qui deviendra son ami et confident. Elle adopte aussi un chat (et le lecteur comprend alors la présence du chat sur la couverture !) et découvre qu’elle est allergique aux poils du matou.
Pour lui venir en aide, Max va tenter l'expérience du chat de Schrödinger. C’est quoi, cette expérience, vous demandez-vous ? La réponse se trouve dans les dernières pages du roman.
D’une plume vive et railleuse, Emmanuelle Urien décrit avec justesse les affres de la douleur et de la jalousie chez une femme meurtrie et trompée. Elle sait nous émouvoir sans être larmoyante, et réussit la prouesse de nous faire sourire en traitant un sujet grave avec un humour cynique et impertinent.
Un roman qui se lit avec plaisir
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