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Vie et mort d’un soldat d’élite Maxime Blasco de Dorothée Olliéric.
Le 24 septembre 2021 Maxime Blasco se trouve dans une zone d’intervention dans la région dite des trois frontières entre le Mali, le Burkina Faso et le Niger, précisément à 50 kilomètres de Boulikessi, dans le Gourma. Après un largage d’une bombe, les commandos sont déposés à environ 700 m d’un bosquet, suffisamment loin pour ne pas être pris à partie par l’ennemi retranché dans les bois. Le capitaine Xavier et ses hommes ont pour mission de reconnaitre la zone de frappe et d’aller traquer les terroristes cachés dans la végétation. Le chef de section pour cette opération a décidé que Max serait déployé au sol. « Nous sommes motivés, concentrés, tout en ayant à l’esprit que cela pourrait être chaud, résume ainsi le capitaine Xavier de l’ambiance présente. Les hélicoptères Tigre sont à la manœuvre sur la zone tirant au canon de 30 mm. Maxime et les autres progressent prudemment, fouillent tout autour d’une moto calcinée et ne trouvent aucun corps. Quand on s’apprête à terminer l’escargot, on tombe sur une cache avec un lance-roquette, des munitions, un fusil d’assaut. » A ce moment-là, rappelle Dorothée Olliéric le capitaine à la gorge qui se serre et il réprime un sanglot. « On fait des photos de l’arme selon notre procédure, puis on la récupère. Manu le chef du Groupement Commando Montagne m’annonce qu’il y a un gros talweg qui fait vraiment la taille d’un homme face à notre dispositif. Le capitaine décide de décaler un groupe de ses commandos vers la gauche pour avoir la tranchée face à eux, en point central. Max et son binôme Gégé sont en première ligne. Ils avancent prudemment. Aucun ennemi n’est visible. Pourtant un combattant est bien là, retranché dans l’aspérité du terrain et il lâche une rafale de kalachnikov. Max et Gégé ripostent immédiatement mais le tireur se cache à nouveau avant de tirer une deuxième rafale depuis sa position défensive. Max est touché. Il est atteint d’une balle au niveau de la gorge. Il a le temps de vider son chargeur pour tenter de neutraliser l’ennemi. Le capitaine Xavier voit tomber à terre Maxime et son binôme Gégé. Dès que l’assaillant aura été neutralisé , Gégé court vers Max été voit une grosse mare de sang. Il met son doigt sur le trou au niveau du cou pour essayer d’arrêter l’hémorragie et appelle le Doc. Avec deux soldats qualifiés secouriste de combat il tentera tout pour sauver Max. Mais c’est trop tard. Maxime Blasco est mort. Il sera le 52e soldat français tué au combat contre les djihadistes du Mali. Il avait 34 ans. Il s’était illustré plusieurs fois en Opex mais réfutait le qualificatif de héros. Il se voulait simple soldat, servant son pays La France. Un hommage national lui a été rendu aux Invalides, au cours duquel il a été fait officier de la Légion d’Honneur. Dans ce livre que je vous invite à lire, ce récit bouleversant de Dorothée Olliéric, vous entrerez dans l’intimité de ce soldat presque comme les autres, mais avec ce supplément d’âme qui fait que Maxime Blasco est devenu un modèle pour bien des jeunes militaires, une icône pour ces camarades commandos et un exemple pour tous les officiers français. Vous le découvrirez dans sa vie familiale enfant, adolescent auprès de ces parents Jean-Marc et Véronique, de ses sœurs Géraldine et Justine, puis avec sa compagne Alexandra et leur fils Ethan. Vous retrouverez ses frères d’armes, ces deux meilleurs copains du Groupement commando montagne, le grand Max et Alexis. Vous serez témoin du sauvetage de ses camarades Kevin le chef de bord et Adrien le pilote lorsque l’hélicoptère Gazelle dans lequel il se trouvait s’est crashé au Mali en 2019. Que sait-on de tout ces militaires qui ont versé leur sang dans le sable du Mali ? Juste un portrait diffusé sur nos écrans sur fond du drapeau tricolore ? Des visages toujours jeunes éternellement comme celui de Maxime Blasco, tireur d’élite de 34 ans. Pourtant dans toute ces vies enlevées à l’amour de leur proche, il y a tant à dire, tant à raconter, tant à écrire. Nul mieux que Dorothée Olliéric, grand reporter ayant couvert depuis plus de 20 ans tous les conflits, ne pouvait retracer le destin fulgurant de Maxime Blasco, qui avait fait l’objet d’un de ses documentaires : Nuit d’enfer. Merci, Madame Dorothée Olliéric, pour ce témoignage à mes yeux essentiels, vous qui demandez pardon à Maxime Blasco d’avoir raconté sa famille, ses amis, sa vie, son histoire, faisant un peu offense à ton humilité, ta pudeur. Oui, sergent Maxime Blasco, cher camarade, tu es parti avec les honneurs que tu méritais en ayant droit au carré des chasseurs à ton régiment le 7e Bataillon des Chasseurs Alpins de Varces. Tu as servi la France jusqu’au sacrifice suprême, celui de ta vie. Repose en Paix. Bien à vous.
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