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Don Carpenter

Don Carpenter
Né à Berkeley en 1931, Don Carpenter a passé les premières années de sa vie en Californie avant de s'installer à Portland, Oregon. Engagé dans l'armée de l'air durant la guerre de Co- rée, il stationne un moment à Kyoto, et s'éprend de culture japonaise. De retour aux USA, il se marie ... Voir plus
Né à Berkeley en 1931, Don Carpenter a passé les premières années de sa vie en Californie avant de s'installer à Portland, Oregon. Engagé dans l'armée de l'air durant la guerre de Co- rée, il stationne un moment à Kyoto, et s'éprend de culture japonaise. De retour aux USA, il se marie en 1956 puis part vivre à San Francisco. Conforté par le succès de Sale temps pour les braves, il délaisse l'enseignement pour se consacrer à l'écriture, se mêle à l'extraordinaire effervescence de la scène littéraire locale. Il travaille comme scénariste pour Hollywood, longue et pénible expérience, féconde en revanche sur le plan littéraire, puisqu'il y trouvera l'inspiration de trois romans. Divorcé au milieu des années 70, accablé par la maladie dès le début des années 80, une décennie assombrie par le suicide de son grand ami Richard Brautigan, Don Carpenter mène dès lors une vie d'ermite et d'écrivain dans son petit appartement de Mill Valley, non loin de la baie. C'est là qu'il met fin à ses jours en 1995.

Avis sur cet auteur (7)

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    Couverture du livre « Un dernier verre au bar sans nom » de Don Carpenter aux éditions 10/18

    Anita Millot sur Un dernier verre au bar sans nom de Don Carpenter

    Jaime Froward a dix-neuf ans. Charlie Monel en a trente. Ils sont tous deux élèves au cours de littérature de Walter Van Tilburg Clark, à l’Université d’État de San Francisco. Charlie semble avoir ses chances de devenir un bon écrivain. Jaime est carrément brillante. Et pourtant, c’est Charlie...
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    Jaime Froward a dix-neuf ans. Charlie Monel en a trente. Ils sont tous deux élèves au cours de littérature de Walter Van Tilburg Clark, à l’Université d’État de San Francisco. Charlie semble avoir ses chances de devenir un bon écrivain. Jaime est carrément brillante. Et pourtant, c’est Charlie qui va obtenir la bourse pour son travail de fin d’études … Ils vont s’aimer. Nous sommes en 1959 …

    À Portland (Oregon) Dick Dubonet a trois passions : le ski, l’écriture et … Linda McNeill qui, elle, semble plus indépendante. Elle ne partage pas non plus ses accès à la très distante bande de la Beat Generation (notamment Jack Kerouac …) ce qui frustre énormément Dick.

    Stan Winger, petit cambrioleur sans envergure et jeune homme terriblement timide, est poussé à écrire par Marty Greenberg (un amateur qui ne perce pas dans le milieu littéraire et vit aux crochets de sa petite amie Mary …) C’est Marty qui va présenter Stan (tout juste sorti de prison) à son ami Dick et à Linda …

    Entre San Francisco et Portland, la petite bande va se rapprocher puis s’éloigner, au cours des années qui vont suivre. Les références littéraires sont nombreuses et omniprésentes pour le plus grand bonheur du lecteur. Amour, amitié, jalousie, rivalité, trahison, espoir et désillusion (jusqu’à l’ombre du désir suicidaire …) : autant d’ingrédients qui font le charme de ce douloureux roman …

    Une oeuvre posthume inachevée, (très malade et assez diminué, Don Carpenter, s’est suicidé en 1995 …) aussi magnifique qu’inoubliable ! Grâce à son travail, ainsi qu’à un acharnement inébranlable de Jonathan Letham – qui n’a pas hésité à en terminer la rédaction – nous avons enfin eu la chance (en 2014) d’y avoir accès !

    Dix années supplémentaires se sont écoulées avant que me vienne l’idée d’en faire l’acquisition … Et sans hésitation aucune : c’est un immense coup de coeur !

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    Couverture du livre « Un dernier verre au bar sans nom » de Don Carpenter aux éditions 10/18

    Fanfan La Tulipe sur Un dernier verre au bar sans nom de Don Carpenter

    Amateur de littérature américaine, vous êtes au bon endroit!
    Don Carpenter, auteur de Sale Temps pour les braves, nous livre ici l'histoire de Charlie qui revient de la guerre de Corée et rêve de transformer son expérience traumatique en un grand roman. Sa rencontre avec Jaime à la fac qui rêve...
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    Amateur de littérature américaine, vous êtes au bon endroit!
    Don Carpenter, auteur de Sale Temps pour les braves, nous livre ici l'histoire de Charlie qui revient de la guerre de Corée et rêve de transformer son expérience traumatique en un grand roman. Sa rencontre avec Jaime à la fac qui rêve également d’écrire et de rencontrer le succès. Coup de foudre instantanné! On suit leur existence et celle de leur groupe d’amis de la fin des années 50 aux années 70. Tous rêvent de création littéraire et de succès à Hollywood mais la vie ne se déroule pas toujours comme on l'avait prévue! Un très bon roman addictif et passionnant!

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    Couverture du livre « La promo 49 » de Don Carpenter aux éditions 10/18

    Bill sur La promo 49 de Don Carpenter

    Derniers jours de Terminale, la promo 49 se prépare à élire la Princesse du Bal de la Rose, tous se questionnent sur leur avenir : rejoindre la Marine, en craignant une déclaration de guerre, partir à la fac, mais laquelle, et pour étudier quoi, sortir avec le gentil, le sportif, ou le bad boy,...
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    Derniers jours de Terminale, la promo 49 se prépare à élire la Princesse du Bal de la Rose, tous se questionnent sur leur avenir : rejoindre la Marine, en craignant une déclaration de guerre, partir à la fac, mais laquelle, et pour étudier quoi, sortir avec le gentil, le sportif, ou le bad boy, travailler tout de suite ou poursuivre des études, quitter le cocon familial - ou rester encore un peu ...  ...

    En 24 très courts chapitres, des tranches de vie, Donc Carpenter nous fait partager le quotidien de ces jeunes, nés au début des années 30, qui ont grandi pendant la seconde guerre mondiale et qui sont tout aussi perdus que les jeunes d'aujourd'hui pour visualiser leur avenir ! 

    Un petit ouvrage finalement assez intemporel qui nous décrit la vie de ces gamins de Portland, Oregon, entre espoir et désespérance, envies de grands espaces et contingences matérielles, flirts et mariage, ...

    Un roman écrit en 1985 et qui trace le reflet d'une époque finalement pas si ancienne !

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    Couverture du livre « Sale temps pour les braves » de Don Carpenter aux éditions 10/18

    Madame Tapioca sur Sale temps pour les braves de Don Carpenter

    On entre dans ce roman avec un prologue qui est un véritable chef d'œuvre de concision. En quelques pages l’auteur retrace 7 ans de la vie des parents de Jack Levitt, personnage principal du livre.
    On retrouve ensuite Jack en 1947 à l’âge de 17 ans. Il quitte l’orphelinat et traîne dans...
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    On entre dans ce roman avec un prologue qui est un véritable chef d'œuvre de concision. En quelques pages l’auteur retrace 7 ans de la vie des parents de Jack Levitt, personnage principal du livre.
    On retrouve ensuite Jack en 1947 à l’âge de 17 ans. Il quitte l’orphelinat et traîne dans Portland avec une bande de gamins qui comme lui sont à la recherche de bon temps, d’argent facile, de filles et d’alcool. Alternant les après-midi au billard et les mauvais coups, il se lie d'amitié avec d’autres jeunes à la recherche de sensations comme lui et croise Billy Lancing. Cette vie va le conduire rapidement à son premier faux pas. Il franchit la ligne tenu entre marginalité et délinquance. Direction la maison de correction... puis la prison....

    « Sale temps pour les braves » est un grand roman américain. Un récit d’apprentissage, terriblement mélancolique dans lequel Carpenter livre le portrait tragique d'un homme enragé, blessé qui réfléchit sans cesse à la condition humaine, à la liberté, à la nature de la société, au système de justice corrompu et toute la force du roman réside dans l'introspection du héros.
    Jack est un désabusé en qui couve une rage sourde. On suit avidement le combat pour la liberté de cet insoumis au fatalisme résigné, représentant inoubliable des exclus et des perdus à la recherche du rêve américain.

    La noirceur lucide, la sobriété, le ton juste et l'écriture limpide de Don Carpenter sont remarquables. Les plus belles pages de ce livre sont sans doute celles qui parlent des relations amoureuses entre prisonniers mais tout est magnifique dans ce roman ample et puissant. On est bien face à un classique.

    Traduit par Céline Leroy