Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Avec ce second roman, l’auteur nous entraine dans le monde des gitans. Il raconte l’histoire d’un trio dont le personnage principal ,Gio, est un véritable colosse de vingt ans qui sort de l’hôpital après avoir reçu un coup de tournevis dans le crâne. De retour dans sa famille, il rencontre Papillon, un jeune sourd et muet avec son propre langage signé et Dolorès, seize ans, qui est piégée dans son rôle de jolie poupée qu’on lui impose. Suite à de tragiques évènements, tous trois vont s’enfuir en montant dans un train de marchandises. Nous allons alors être entraînés à lors suite dans un road-trip qui les mènera tous les trois vers leur destin.
Comme dans le premier roman « Le démon de la colline aux loups »,les personnages tout aussi candides sont marqués par un destin qui les déborde et par la violence, omniprésente dans l’écriture. Malgré l’acharnement de ce destin, ils sont tous trois déterminés à tracer leur chemin dans leur temps de vie.
En plus de la violence du monde et de l’adversité, l’auteur aborde surtout la pureté du lien, qui, quand il est sain, peut unir les êtres mais également son pendant, à savoir l’atrocité de la perte et comment on recrée un monde atour d’une telle perte pour ne pas sombrer. Ces thèmes sont portés par des personnages habillement construits et percutants.
La langue est drue pour raconter l’espérance, la solidarité, la résilience et l’amour de son prochain.
Un roman, qui, une fois de plus, est véritable uppercut.
Ce premier roman étourdissant, écrit dans une langue percutante, empreinte de bienveillance est sombre et sublime à la fois. Il nous conte avec candeur une histoire noire, violente et lumineuse.
Derrière les barreaux de sa prison, un homme encore jeune, sentant sa fin proche, décide de se repentir, de se libérer de son passé et de son démon. Brutalisé dans sa chair, il brutalise sa mémoire et tape frénétiquement sur une vieille machine à écrire l’histoire de sa vie saccagée afin que l’on sache.
Ce jeune homme s’appelle Duke. Dans un style sensible et cru, il raconte la sombre réalité, son enfance perdue avant d’avoir existée, sa vie faite de violence, de douleur, de rage, les sévices familiaux, l’inceste, le viol, le crime, mais aussi les quelques moments lumineux d’amour et de passion .
Jusqu’à l’âge six ans il vit dans «le nid », un espace au sol dans une pièce aux volets fermés, où, avec ses six frères et sœurs, « la nichée », ils se serrent, se donnent de la chaleur, se réconfortent, s’apaisent mutuellement et partagent la gamelle jetée une fois par jour vers eux par leurs parents. Sur l’insistance d’une assistante sociale qui menacent ses parents, il va découvrir et affronter le monde extérieur, les autres et l’école où il entend pour la première fois son prénom : Duke.
De famille d’accueil en squatte, il nous livre son itinéraire en lisière d’un monde où il ne trouve pas sa place, où il n’y a pas de place pour lui.
C’est avec ses mots à lui, qui a si peu d’instruction, qu’il nous livre le récit de son destin. L’écriture est véritablement remuante. La candeur du personnage permet d’aborder les questions les plus délicates et les plus difficiles, telles les questions liées à la condition humaine sans jamais les trahir, ni être sentencieux.
Ce texte est un flot incessant d’images choc et de sensations qui bouleversent à chaque page. Le récit de cette vie de douleur, de violence, d’immense solitude ainsi révélée n’est pas un calvaire que pour son personnage. Il laisse le lecteur KO .
Ce roman bouleversant , empreint d’humanité et de bienveillance, résonne encore en nous longtemps après l’avoir refermé.
Un livre que j’ai lu dans le cadre du prix @leromandesetudiants avec @franceculture
Et c’est sûrement l’ouvrage que j’avais le plus envie de lire dans la sélection.
Au tout début du mois, j’ai assisté à une rencontre virtuelle avec l’auteur.
Malheureusement je n’avais pas encore lu le livre, mais ça m’a donné d’autant plus envie de le découvrir.
Dans ce roman, il règne une ambiance vraiment sombre.
L’histoire n’apporte que très peu, voire pas d’espoir.
Tout est très noir.
Ça nous donne vraiment une sensation que le monde est entièrement mauvais.
L’histoire est sombre, mais j’avoue que j’ai eu beaucoup d’attachement aux personnages.
Notamment Gio.
Un trio de personnages confrontés à des épreuves difficiles.
J’ai eu à plusieurs reprises de la peine pour eux.
Beaucoup de violence dans ce récit,
autant dans les épreuves, l’histoire et l’écriture.
C’est une plume vraiment très brute et crue.
J’ai beaucoup aimé ! Plus qu’à lire le premier roman de l’auteur !
Découvert avec la lecture uppercut du « Démon de la Colline aux Loups », Dimitri Rouchon-Borie revient en cette rentrée avec « Le Chien des Étoiles ».
Après une grave agression qui l’a sévèrement blessé au crâne, et une longue hospitalisation, Gio, un jeune Gitan de vingt ans revient dans sa famille. Il y découvre deux nouveaux membres, à la périphérie : une adolescente, Dolorès, et un jeune garçon, Papillon. Quand la menace se rapproche, Gio décide de fuir avec les enfants, en train, pour les protéger et tenter de trouver un endroit sûr pour les accueillir …
J’ai retrouvé dans ce livre l’écriture puissamment évocatrice de l’auteur. Si ce roman est moins sordide que le précédent, Dimitri Rouchon-Borie ne joue toujours pas la carte du feel good : le récit est sombre, rempli de violence, de concupiscence et de mesquinerie. Cependant Gio est un personnage attachant, protecteur, et qui ne perd pas espoir en le genre humain.
Il y a de très belles scènes dans ce livre, on y croise également de beaux moments de lumière dans l’obscurité. Dommage cependant que cette fuite permanente imprègne le récit d’un rythme linéaire et trop rapide par rapport à la longueur du roman : les étapes se succèdent, les personnages secondaires aussi, et j’ai parfois eu l’impression que certains disparaissaient aussi vite qu’ils étaient arrivés, tout comme deux personnages dont j’aurais aimé qu’ils nous accompagnent plus longtemps.
La toute dernière phrase est… éclairante, petite offrande de l’auteur à la fin de ce conte initiatique cruel.
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