Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
J'ai beaucoup aimé ce livre.
C'est un voyage poétique dans le Japon millénaire des Samouraïs.
C'est aussi un conte initiatique.
Une réflexion sur la vie, les liens de sang et de coeu, une belle relation entre le maître et son discipline.
A déguster sans modération en compagnie d'une tasse de thé aromatique.
J'ai été enchantée par ce voyage poétique au Japon à la fin du 19e siècle, époque à laquelle l'empereur Meiji souhaite la modernisation de son pays, ce qui signifie la disparition des samouraïs. C'est la fin de l'isolationnisme :
''Aux yeux du jeune empereur, les samouraïs représentaient le passé. Un passé glorieux, mais encombrant, qu'il ne souhaitait plus pour son pays. Le Japon devait aller de l'avant. Vers la modernité, l'industrie, vers le télégraphe, le train, les routes. Le sabre et le code des guerriers n'y avaient plus leur place.''
La jeune Ibuki refuse de succéder à son père, brasseur de saké depuis huit générations. Elle n'a qu'une idée en tête : devenir samouraï. Elle se déguise donc en garçon pour rejoindre un ancien samouraï renommé, maître Akira Sohô, dont elle veut être l'élève.
Ibuki et le maître vont apprendre à se connaître, ils vont progressivement ''s'apprivoiser'', leur cohabitation est émouvante.
J'ai adoré déguster un bol de thé en leur compagnie, j'ai écouté leurs conversations avec beaucoup d' intérêt, j'ai admiré le courage d'Ibuki et sa persévérance. La voie du sabre et la voie du thé sont habilement enseignées à Ibuki par le maître dont j'ai aimé l'enthousiasme quotidien pour ''des petits riens''.
Ce voyage initiatique est porté par l'écriture poétique de l'auteur de bout en bout, les jiseikus - de courts poèmes d'adieu rédigés par les samouraïs avant de mourir - sont magnifiques.
Un court roman apaisant, dépaysant à souhait, d'une merveilleuse délicatesse poétique, un livre que je vais garder sous la main pour pouvoir y revenir souvent.
Une lecture délicieuse à déguster avec du thé d'excellence pour la sublimer.
Écrit à la manière d'un conte, instructif d'un point de vue historique (évolution de la fabrication des violons, vie des grands maîtres et en particulier celle de Stradivarius): une bonne lecture même si personnellement, la structure du conte en général n'est pas à mon goût pour mes lectures actuelles.
J’ai adoré « Le dernier thé de maître Sohô » de Cyril Gely.
An 1853, Ibuki, jeune femme insoumise, part trouver Akira Sohô, illustre samouraï, car son rêve est de devenir une grande guerrière.
Ces deux opposés finissent par se comprendre et maître Sohô forme Akira autant à devenir samouraï qu’à maîtriser la voie du thé.
Ce roman est un magnifique conte très poétique, j’y ai retrouvé un peu de « Soie » d’Alessandro Baricco.
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
Chacune des deux demeures dont il sera question est représentée dans le sablier et le lecteur sait d'entrée de jeu qu'il faudra retourner le livre pour découvrir la vérité. Pour comprendre l'enquête menée en 1939, on a besoin de se référer aux indices présents dans la première histoire... un véritable puzzle, d'un incroyable tour de force
Sanche, chanteur du groupe Planète Bolingo, a pris la plume pour raconter son expérience en tant qu’humanitaire...
Des incontournables et des révélations viendront s'ajouter à cette liste au fil des semaines !