"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Dans la cour d’un immeuble de Stockholm, un homme gît, mort, assassiné. La nuit de Sainte-Lucie n’a pas été propice au sociologue Thomas Heber.
Chargés de l’enquête, Leo Junker et Gabriel Birck ont tout juste le temps d’apprendre que la victime travaillait sur les mouvements extrémistes, de droite comme de gauche, qu’ils sont dessaisis au profit de la Sapö, la sécurité d’Etat.
Sur la sellette, Junker devrait faire profil bas mais il n’est pas homme à se laisser dicter sa conduite par qui que ce soit. Il continue donc l’enquête et découvre qu’un autre crime va avoir lieu. Une personnalité publique est en danger mais savoir qui est visé relève de la gageure…
Christoffer Carlsson continue d’explorer la face sombre de la société suédoise. Ici, il s’intéresse aux mouvements extrêmes et analyse bien le besoin d’appartenance des jeunes paumés, le miroir aux alouettes des groupuscules d’extrême droite qui s’en servent comme gros bras et les laissent sur le bord du chemin dès qu’ils veulent s’acheter une respectabilité…A gauche, on cultive le secret, la paranoïa. On oscille entre actions violentes et négociations.
Complots, secrets, trahisons, meurtres, pour un polar politique, rythmé, touffu et mené par un flic borderline, dopé aux médocs et franc-tireur. Réaliste et glaçant.
Marbäck – novembre 1994 : une maison brûle. Dans les décombres on découvre le corps sans vie d’une jeune femme Lovisa.
Tout accuse Edvard, 25 ans, petit ami de Lovisa. Le monde de son neveu de 7 ans, Isak, s’écroule le jour où Edvard est reconnu coupable.
Automne 2004 – l’incarcération d’Edvard pour Isak fut comme un raz-de-marée qui emporte tout. Cela l’a profondément bouleversé et changé. Il s’est posé beaucoup de questions sur lui-même, sur l’héritage génétique. Questions qu’il ne se serait jamais posé si tout ça n’était pas arrivé.
Eté 2017 – et si la mort de Lovisa n’était en fait pas un crime si simple de résolution, mais une histoire bien plus complexe ? Et si l’es inspecteur Vidar ne s’était-il pas trompé en voyant le suspect idéal en Edvard l’empêchant de mener une vraie enquête et de trouver un vrai suspect ?
Suite à la disparition étrange d’Isak, Vidar décide d’enquêter sur le meurtre de Lovisa et ainsi de tenter de retrouver Isak.
L’auteur avec des récits sur plusieurs années nous permet de voir comment évolue les 2 personnages principaux : Vidar qui suite à cette enquête n’a jamais été le même et a fini par quitter la police (Sentiment de travail mal fait ? De culpabilité ? ) et le jeune Isak qui a été incapable de grandir sereinement et de se construire une vie d’adulte épanouie. Jugé, épié, moqué par ses pairs, alors qu’avant, c’était un petit garçon tout ce qu’il y a de plus normal. Ou, comment la vie de n’importe qui peut basculer suite à un événement tragique même dans la plus tranquille des villes.
Un bon roman peu banal.
Bon policier qui se laisse lire, l'intrigue est bien tissée mais le livre manque un peu d'action.
Deuxième enquête de Leo Junker.
Pas assez d'action et de suspense à mon goût mais il s'agit d'un bon policier malgré tout. L'auteur s'amuse à brouiller les pistes et à embrouiller le lecteur avec les possibles coupables de crimes et il faut attendre les derniers chapitres pour obtenir un feu d'artifice d'éclaircissements.
Mieux vaut lire les enquêtes dans le bon ordre de parution pour ne pas se perdre dans les événements concernant l'enquêteur principal
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