"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Un récit magique et envoûtant
Ça fait déjà un certain temps que je connais Céline, que je la croise sur les festivals et salons, qu’elle fait de sublimes dédicaces dans les livres que je lui achète. Il était donc plus que temps que je lise un de ses romans. Et j’ai décidé de commencer par le dernier qu’elle a publié.
En 1229, une jeune fille rousse est sur le point d’accoucher seule dans une rue de Vannes et dans le froid hivernal. Son fils, aux cheveux roux lui aussi, a le temps de naître avant que sa mère ne trépasse. Or, à l’époque, les chevelures flamboyantes n’appartenaient qu’aux enfants de Satan. Eric, le valet du seigneur local, sauve le nourrisson d’une mort certaine et le ramène au château. Joseph de Kermoizan décide de s’en occuper défiant ainsi les lois de l’Inquisition.
L’histoire est merveilleusement bien écrite. La plume de l’auteur est vraiment particulière. Elle est empreinte de lyrisme. Je me suis totalement laissé emporter par l’intrigue.
Au-delà de l’auteur, il y avait deux mots dans le résumé qui m’aurait incité à acheter ce livre même si je ne connaissais pas Céline : "Parfaits" et "Montségur". S’il existe bien une période de l’histoire qui me passionne, c’est bien la croisade contre les cathares et tout ce qui se rapproche du catharisme. J’ai adoré les passages concernant la petite escapade de nos personnages à Montségur, bien que cela ne représente qu’une petite partie de l’histoire. Petite, mais importante.
J’ai beaucoup aimé les personnages. Joseph de Kermoizan n’hésite pas à défier les autorités pour agir selon sa conscience. Florimonde est très maternelle envers Thibault bien qu’il ne soit pas son fils et malgré ce qu’il représente. Elle l’élève de la même manière que sa propre fille Loreline. Et, une fois devenu un jeune homme, Thibault ne manque pas une occasion de montrer toute sa reconnaissance envers celui qui lui a permis de vivre. J’ai également aimé la sirène. Elle manipule tout ce petit monde afin d’arriver à ses desseins.
La fin est pleine de suspense. Je suis content que ça se soit passé ainsi pour Loreline et Florimonde, mais j’aimerais qu’il en soit de même pour Thibault. J’ai hâte de pouvoir lire la suite. En attendant, j’ai deux autres de ses livres à lire. Je vous recommande vivement la lecture de cet ouvrage, c’est un très bon roman.
Quel ennui tout au long de ce livre !
Beaucoup de longs bla bla, de descriptions qui m'ont lassés.
La 4ème de couverture et les bonnes critiques m'avaient donné envie de le lire mais je n'ai rien trouvé dans l'histoire de ce qui en était dit. En les relisant d'ailleurs, je n'ai pas l'impression d'avoir lu le livre dont ces personnes parlent...
Le côté légende me semble bâclé, l'auteure nous allèche avec mais finalement elle nous laisse plus ou moins en plan. J'en attendais quelque chose de palpitant mais au final, la légende est nettement reléguée au second plan, limite même inutile pour l'histoire (quel est le poids de cette "terrible" prophétie dont on nous parle dans le résumé ???!!).
Je n'ai pas du tout réussi à m'attacher aux personnages, j'ai trouvé l'héroïne vraiment gnan gnan (bon ok, elle est jeune...). J'ai été particulièrement agacée du nombre de fois où elle s'évanouit pour se réveiller auprès de quelqu'un qui prend soin d'elle... comme si l'auteure ne sachant comment se dépatouiller dans sa narration choisissait la facilité, des raccourcis pour passer à autre chose... aller hop ! elle s'évanouit, se réveille ailleurs et on peut continuer l'histoire comme si de rien n'était.
En ce qui concerne le seigneur ce n'est ni plus ni moins qu'un barbare et les lamentations de l'héroïne à son sujet ne m'ont pas ému ni fait changer d'avis à son sujet. Le côté "le pauvre il est malheureux" alors que c'est quelqu'un qui aime torturer des innocents, personnellement ça ne m'attendris pas.
J'ai eu l'impression, comme pour la partie "légende" que d'autres choses étaient dites et non développées comme si l'auteure avait eu des idées mais ne les avait pas exploitées davantage que juste les citer. J'aurai aimé qu'elle "creuse" un peu plus.
Bref un livre que j'ai été contente de finir rapidement. Dommage, car il y avait de bonnes idées et matière à faire quelque chose de plus abouti.
Ma dédicace : " que ce délicat ballet te mène sur les traces d'Enora, au coeur de la belle Bretagne...Avec toute ma sincérité" Céline Guillaume, Paris le 16 juin 2012.
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