"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Les mots et les images se mêlent dans l'adaptation en bande dessinée de 'Les gens heureux lisent et boivent du café'. Une histoire qui touche, émeut page après page pour toucher le cœur. Cette BD est un voyage émotionnel à travers le tumulte de la résilience et de la douleur. Entre les mots et les dessins, on voyage, on s’abandonne, on ressent.
Diane, le personnage principal, est plongée dans un abîme de chagrin après avoir perdu brutalement son mari et sa fille. Le récit la suit dans sa quête pour échapper à un monde qui lui est devenu étranger, la menant jusqu'en Irlande, où elle tente de fuir la réalité qui la hante. Mais, comme le dit si bien l'adage, la vie finit toujours par vous rattraper. Parfois, lorsqu’on cherche à fuir la souffrance, ou se fuit soi-même.
Dans cette adaptation, les émotions brutes jaillissent à travers chaque page. Les illustrations de Véronique Grisseaux capturent la mélancolie et la lourdeur de l'âme de Diane de manière magistrale. Les traits délicats des dessins reflètent avec précision la détresse du personnage, créant une connexion intime entre le lecteur et le récit. J’ai été émue par chaque expression, chaque regard, chaque geste.
Mais plus encore, les mots d'Agnès Martin-Lugand. Les dialogues et les monologues internes de Diane sont empreints d'une authenticité qui résonne profondément. Les mots sont choisis avec soin pour refléter la complexité des émotions, son combat intérieur, ses questionnements, sa déroute, ses doutes, et ils touchent directement le cœur.
Cette histoire est empreinte de mélancolie permanente, mais c'est précisément cette mélancolie qui lui donne sa beauté poignante. À travers les planches, on peut ressentir la détresse de Diane, et on découvre des mots qui résonnent avec une douleur que beaucoup d'entre nous ont peut-être ressentie à un moment donné de notre vie. C’est cette connexion qui m’a également touchée. Je n’ai pas vécu la même chose, mais j’ai retrouvé des mots que j’aurais pu dire, une atmosphère que j’ai si bien comprise. C'est une œuvre qui parle de la douleur, mais aussi de la résilience et de la possibilité de trouver un chemin vers la lumière, même dans les moments les plus sombres.
En bref : 'Les gens heureux lisent et boivent du café' en bande dessinée est une expérience visuelle et émotionnelle profonde. Elle nous rappelle la puissance de l'art pour exprimer les émotions humaines les plus intenses et nous invite à explorer nos propres sentiments et expériences. C’est pour moi une très belle réussite.
Je n'ai pas lu le roman d'Agnès Martin-Lugand (je ne savais même pas que c'était de la romance…), je n'ai donc aucune idée de la manière dont l'histoire a été transposée et si elle respecte ce qui a été précédemment écrit par l'autrice.
C'est un bilan moyen pour moi car même si ça commençait plutôt bien, j'ai parfois eu certaines déconvenues avec l'illustration (certains visages en particulier qui me semblaient un peu bâclés…) et puis le gros hic c'est que je ne suis pas fan de romance donc forcément ce livre partait avec un sérieux handicap…
Dans ce genre d'histoires, le problème, c'est que le dénouement est plus que prévisible. J'ai toujours l'impression de lire la même chose, et moi : j'ai besoin d'être surprise !
Et puis, l'Irlande c'est un peu plus qu'un pub perdu au milieu de nulle part et un homme roux irascible qui y boit de la bière, c'est un peu caricatural pour le coup !
Tant qu'on y est : le personnage d'Edward aurait juste besoin d'une bonne paire de claques à mon avis…
Vous l'aurez compris, je n'ai pas grand-chose à dire sur cet album.
Toutefois, pour ceux qui apprécient je précise que la suite de la bd est disponible !
Dans ce roman graphique, le lecteur fait la connaissance d’une petite fille sourde qui emménage dans une nouvelle maison à la campagne avec sa mère et son père. Les difficultés de communication et la richesse du monde intérieur qu’elle se crée sont traduits par deux choix symboliques : l’absence de paroles et le caractère onirique des illustrations. La douceur du graphisme ainsi que la palette variée des couleurs disent l’enfance, sa fraîcheur et ses émotions : la tristesse et la colère, mais aussi la joie et l’apaisement contemplatif. La mise en lumière des sensations – autres qu’auditives – est plutôt réussie. Il est cependant difficile de taire le caractère décousu de l’ensemble et, bien que le parti pris soit intéressant et intelligent et que le message soit important, l’ensemble manque cruellement d’intensité.
Je redécouvre ce roman à succès que j'avais lu à sa sortie et j'avoue que je ne me souvenais plus vraiment de l'histoire.
Et quel plaisir ce fut ! J'ai tout aimé : Son petit format, l'histoire, les illustrations.
Excellent moment de lecture !
Un ouvrage que j'aimerais beaucoup posséder dans ma bibliothèque et offrir à mes amies.
Le lecteur suit l'histoire dramatique de Diane, qui a perdu son mari et sa fille dans un accident de voiture. Elle décide de partir pour l'Irlande dans un ultime espoir de guérison.
Elle fera la rencontre d'un homme très antipathique, la bousculant dans son deuil et dans sa reconstruction.
Une histoire forte, émouvante sur la résilience, l'amour et la survivance.
Une BD romancée mais sans tomber dans le pathos ou la mièvrerie.
J'ai beaucoup aimé et c'est une très belle surprise. J'ai hâte de lire le tome 2.
Un petit coup de cœur que je vous invite vraiment à découvrir.
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