Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
J'avais été conquise par la plume de Cathy Borie avec "Mille jours sauvages" des éditions de la Rémanence (que j'aime beaucoup), j'étais donc très curieuse de la lire à nouveau avec ce livre publié aux éditions d'Avallon (que j'affectionne également).
Mais bon... là... vous me direz que le plus important... c'est cette histoire. Et vous n'auriez pas tort.
Il y a deux personnages principaux : Clémentine, une petite fille puis adolescente solitaire qui peine à trouver sa place ; et Grégoire, un homme solitaire également qui écrit des scénarios, comme pour pallier ses difficultés sociales.
Deux personnages qui ne se sentent pas en adéquation avec le monde, avec eux-mêmes, qui ne savent pas vraiment quoi faire de leur peau... ou de leur chair...
On suit leur histoire, leurs interactions avec d'autres personnes. C'est tellement bien écrit, et au cœur de la psychologie que, même sans savoir où l'auteure veut nous emmener, on a envie de connaître la suite.
J'ai d'ailleurs éprouvé beaucoup de difficultés à lâcher sa lecture.
Au fil des pages, le.a lect.eur.rice ne peut que se questionner, s'interroger... jusqu'à la fin, qui nous donne des réponses, mais n'arrête pas pour autant le flot de réflexions et de questionnements qui se font encore plus importants.
Bref, c'est un court roman qui chamboule et fait réfléchir. Un coup de cœur pour moi !
Je lis pour la quatrième fois Cathy et une fois encore je suis séduite par son écriture.
Une histoire banale comme pourrait la vivre bon nombre d'entre nous. Rafaël, car c'est son parcours que nous suivons à travers ce livre, c'est un jeune homme que je qualifierais d'anxieux, un garçon qui vit dans la crainte du lendemain, celle de ne pas être aimé, de se trouver seul du jour au lendemain, il manque de confiance en lui.
S'il trouve l'amour, il ne le vit pas comme il le devrait car encore et toujours, ses craintes prennent le dessus et plutôt que passer outre, il préfère partir. S'il le fait une fois, il n'hésite pas à renouveler l'expérience bien des années plus tard.
En résumé avec sa belle écriture, ses mots très appropriés, sa faculté d'analyse, Cathy Borie nous conte cette vie qui, si elle a tout pour réussir, celui qui la vit : Rafaël fait passer avant tout sa « trouille » du lendemain. Il se rend malheureux alors qu'il devrait être un homme comblé.
Un livre très psychologique, comme sait les écrire Cathy Borie. La vie tourmentée de Rafaël ! Même si ce livre n'est pas mon préféré chez cette auteure, j'ai beaucoup aimé.
C'est avec plaisir que j'ai découvert l'auteur par l'intermédiaire d'un concours que vous avez organisé sur Facebook et je vous en remercie. J'ai aimé le style, l'histoire triste mais aussi pleine d'espoir de ces deux femmes. Les personnages sont très attachants même s'ils ne vont pas toujours les bons choix ; ce qui arrive dans la vraie vie. Ce roman m'a donné envie de découvrir ce qu'elle a écrit auparavant.
Voilà encore une auteure qui en est à son 13ème roman et dont je n'avais jamais entendu parler; c'est grâce aux lecteurs/trices de ce site dont je lis les chroniques régulièrement que j'ai été attirée vers ce roman et ce fut un coup de cœur.
Dans une première partie, Clotilde, jeune étudiante discrète et réservée de 20 ans, se laisse séduire par un jeune homme qui la viole. Elle découvre qu'elle est enceinte. Lorsqu'elle le rencontre fortuitement dans le métro et qu'il essaye de la retenir, il chute sur les rails et meurt. Condamnée à 3 ans de prison, elle accouche sous X en prison d'une petite fille qu'elle prénomme Ana. La reconstruction sera longue et difficile; elle ne pourra jamais combler le vide laissé par Ana.
La deuxième partie est consacrée à Ana, la rebelle, qui, à 17 ans, fugue d'une famille d'accueil et part à Paris. Elle vit dans la rue et ne survit que grâce aux livres qu'elle chaparde, à l'écriture de courts poèmes et à l'amour de Sam, le chiot recueilli dans une poubelle. Elle garde la tête haute, ne sombre ni dans l'alcool, ni dans la drogue jusqu'à ce que son chien meure, écrasé par une voiture. C'est alors la descente aux enfers avec l'envie d'en finir.
Le destin de la mère et de la fille est-il séparé à jamais? Ana peut-elle retrouver l'envie de vivre?
Les thèmes abordés sont nombreux et d'actualité : le non-consentement, le viol, l'accouchement sous X, l'ASE (aide sociale à l'enfance) présentée positivement, la vie dans la rue; ce dernier thème est particulièrement bien décrit, sans voyeurismes, sans pathos, sans manichéisme et il fait mouche.
Ce roman m'a profondément émue, par le magnifique portrait de ces deux femmes attachantes, confrontées à la violence, à la solitude; l'injustice qui s'abat sur Clotilde donne envie de hurler d'autant qu'au lieu de se sentir victime, Clotilde se sent coupable: coupable d'avoir suivi son violeur dans un hôtel, coupable d'avoir suscité son désir, coupable d'avoir abandonné sa fille. Pourquoi faut-il que la plupart des femmes violées ressente ce sentiment qui les amènent à ne pas porter plainte, à se terrer, à devenir invisible?
Ce roman est un hommage à la littérature, aux livres. C'est ce qui relie les deux femmes à la vie, leur laisse espérer un avenir. Ils aideront Clotilde à survivre à la prison, à reprendre ses études. Ils seront des moments de paix et de lumière pour Ana. L'auteure pousse cet hommage jusqu'à donner à ses chapitres des noms d’œuvres très connues ("Stupeurs et tremblements", "L'écume des jours", "Bonjour Tristesse"....).
Je referme ce roman, émue et bouleversée; j'ai apprécié de le finir sur une note d'émotion et ne pas avoir à subir des pages de remerciements, une mode importée des États-Unis et qui m'agace, la plupart de temps.
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