"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Jerry Fifth est est un privé sans grande envergure. Au détour d'un rencard loupé, alors qu'il est accoudé au comptoir d'un bar, il explique à un certain Cornell, l'alcool faisant, qu'il entend des voix étranges de personnes qu'il ne connaît pas. Cornell, le prend au sérieux et, dès le lendemain, lui confie une enquête sur le meurtre d'une actrice très connue qui a eu lieu, il y a plus de quarante ans. Les voix qu'il entend sont celles de morts. Très vite, il arrive à résoudre cette affaire non élucidée et il devient l'enquêteur qui pourra résoudre toutes les histoires les plus sordides d'Hollywood. Mais dorénavant, ses clients ne seront plus des vivants, mais les morts eux-mêmes.
Il y a tout ce qui fait un polar noir dans le premier tome de ce diptyque. Un enquêteur à qui personne ne prête attention, le cinéma américain avec tous ses secrets, les "Cold Case" qu'on affectionne et une histoire merveilleusement bien mise en valeur avec un graphisme sombre et un découpage dynamique. Et si à cela on ajoute en plus du polar et une touche d'irréel, alors ça donne une bonne touche d'originalité surtout qu'en plus l'auteur pioche dans ses racines familiales pour nous offrir ce récit.
Le premier tome de ce diptyque ravira les amateurs du genre. L'ambiance est digne d'un bon vieux polar américain et c'est justement là où nous sommes plongés. Je valide et j'attends la suite pour savoir quels sont les pires secrets des producteurs d'Hollywood.
« Les morts ont besoin qu’on fouille les cauchemars de leur disparition. »
Et pour sauver leur âme, ils font appel à Jerry Fifth. Jerry les voit, les entend. Ces stars déchues, ces vedettes tombées dans l’oubli, ceux qui ont fait l’âge d’or d’Hollywood.
Cette idée de polar mystérieux, le scénariste Stephen Desberg l’a piochée directement dans l’arbre généalogique familial. Son grand-père a dirigé un cinéma à Cleveland, son père a travaillé pour la MGM, lui a fait ses premiers pas sous les affiches des succès intemporels.
Attila Futaki (vu l’année dernière dans Le Tatoueur avec Matz) brosse un tableau noir et crépusculaire de Los Angeles, de belles planches et de belles couleurs pour un récit sombre qui laisse beaucoup de questions… 2 enquêtes sur fond de Maccarthysme et de réputations à sauver… les morts y tiennent semble-t-il particulièrement.
Le premier volume de ce diptyque plante un décor idéal pour une histoire et un personnage qui échappent au lecteur curieux… Il va falloir attendre le tome 2 pour comprendre, ou pas.
Derrière cette somptueuse couv se cache une histoire de paranoïa.
Celle de Zoli d’abord, hongrois réfugié à Paris, tatoueur de talent, qui veut cacher son domicile, qui fuit son pays sans qu’on sache trop pourquoi.
Celle de Lazlo ensuite, un chauffeur de taxi qui prévient Zoli qu’il va se passer des choses, que certains vont bientôt passer à l’action…
L’atmosphère très noire est intéressante, elle est palpable, bien rendue par un graphisme qui joue sur les ombres…. Qui se cache dans l’ombre et pourquoi ? C’est là tout l’enjeu de cet album au style direct.
Le tatoueur se lit vite, trop vite … les questions restent nombreuses et il subsiste un goût d’inachevé. Sera-t-il soulagé par un tome 2 ? Si oui tant mieux, si non….j’avoue rester un peu sur ma faim.
Premier contact avec cette BD : la couverture, qui est juste Waou: très classe, noire avec un tatouage en surimpression brillante et un dessin de tatoueur en rouge.
Une grande envie d'ouvrir cette BD. Première approche, je la feuillète, pour voir si les dessins m'attirent ou pas.
Le graphisme est en accord avec mon premier ressenti, épuré, moderne, propre. J'aime beaucoup.
Ce livre est un polar, le graphisme correspond; les personnages sont taillés aux couteaux, de vrais gangsters.
Zoli est tatoueur, exilé actuellement en France; d'origine tchèque, il est persona non grata à Budapest et pourtant il n'a de cesse tout au long de l'ouvrage de se renseigner sur son hypothétique retour.
Lui qui, pourtant fait tout pour en pas se faire remarquer, se retrouve embrigadé, bien malgré lui dans une histoire d'espionnage et de meurtres très étrange. Cette dernière est orchestrée par une confrérie de taxis qui "dominerait" le monde...
Les dialogues sont bien écrits et en adéquation avec le dessin des personnages et des situations.
La première partie de la BD nous tient en haleine, on a envie de comprendre, de rentrer dans l'histoire.
Mais ensuite on a un sentiment de bâclé, l'histoire s'accélère et se finit rapidement, à en devenir décevante. On a l'impression que l'auteur se rend compte d'un coup que sa BD ne doit pas dépasser 48 pages et qu'il a trop tardé sur la première partie.
Une deuxième partie du même acabit que la première avec de facto un certain nombre de pages supplémentaires et j'aurai mis 4/5 étoiles.
J'ai prêté cette BD à mon fils de 19 ans: au bout de 10 pages il m'a dit j'adore; arrivé à la fin il m'a dit je ne comprends pas pourquoi ca finit si vite ... le même ressenti
J'ai apprécié le graphisme, l'univers particuliers du tatouage et sa philosophie, le Paris de la nuit.
Une belle découverte qui aurait pu être une grande BD et qui le sera peut être un jour si toute la deuxième partie était reprise.
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !