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Il y a quelques temps, j’ai fait la connaissance des éditions « Les petits Platons » avec un très charmant album pour les tout petits « Pourquoi les choses ont-elles un nom , » qui allume dans la tête des bambins des petites ampoules d’étonnement et de plaisir.
Ce nouvel ouvrage s’adresse aux enfants de plus de 9 ans en leur parlant d’un courant de pensée philosophique, la phénoménologie à travers le parcours exceptionnel d’Edith Stein qui fut au début des années 1900 la première femme à devenir docteur en philosophie et a écrire plusieurs thèses notamment sur l’empathie.
Phénomène, phénoménologie, empathie, quels mots compliqués, « quel embrouillamini, je n’y comprends rien ! » dit la petite fille du livre qui n’est autre qu’Edith Stein. Et c’est là que la magie du livre opère parfaitement, entre fantaisie et pédagogie pour répondre aux questionnements de l’enfant qui veut savoir comment elle fabrique ses pensées.
Aidée par un explorateur du pays de l’âme (côté fantaisie) Edmund Hussel, dont Edith Stein fut la collaboratrice, l’enfant (côté pédagogie) apprend à regarder chaque chose comme si c’était la première fois, sans préjugé et voir l’essence en toute chose dans la manière dont elle lui apparaît immédiatement à la conscience.
La force et la réussite de cet ouvrage écrit par des maîtres de conférences est de dire avec des mots simples et avec des exemples ce que la phénoménologie veut dire et sa fonction dans la représentation du monde .Telle l’image que je trouve belle et sensible de la rose que l’on perçoit différemment dans la pensée selon qu’elle pique ou qu’elle sente bon.
L’ouvrage parle aussi très concrètement à l’enfant par des dessins aux grandes formes éloquentes mais aussi mystérieuses aux tons rouges et verts dominants qui verbalisent à leur manière et très fortement le chemin intellectuel et spirituel ainsi que la fin tragique d’Edith Stein.
Je remercie vivement Babelio et les éditions Les Petits Platons pour cette aventure bien singulière au pays des pensées.
L'aîné des frères Grinche n'a plus que neuf doigts de pied. Soit disant que l'aîné des frères Grinche s'est fait mordre le petit orteil du pied droit. Soit disant aussi qu'il nagera de travers avec un orteil en moins. La faute à qui ? A l'iguane que la voisine Manola, originaire du Mexique, élève dans sa baignoire... enfin c'est ce que voudrait faire croire le père Grinche, prêt à inventer les histoires les plus tordues parce qu'on est forcément louche quand on n'est pas né ici. Seulement, Dimitri, lui est bien décidé à tordre le cou à tous ces ragots, ces préjugés, bref à toutes ces idées "moisies", celles qui sentent le renfermé parce qu'elles sont restées dans la tête de quelqu'un de fermé, au lieu de prendre l'air avec les idées des autres.
Un p'tit roman très chouette et plutôt salutaire...
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