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Anne-Dauphine Julliand

Anne-Dauphine Julliand
Anne-Dauphine Julliand est journaliste et vit à Paris. Elle est l'auteur de Deux Petits pas sur le sable mouillé.

Avis sur cet auteur (37)

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    Couverture du livre « Ajouter de la vie aux jours » de Anne-Dauphine Julliand aux éditions Les Arenes

    Scarlett19 sur Ajouter de la vie aux jours de Anne-Dauphine Julliand

    Lu dans le cadre du Grand Prix de Elle
    « A défaut de pouvoir ajouter des jours à la vie, il faut ajouter de la vie aux jours » Ces paroles sont celles d’un médecin d’une de ses filles et c’est ce que fait Anne-Dauphine Julliand.
    Elle se raccroche à des petits riens comme se faire les ongles...
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    Lu dans le cadre du Grand Prix de Elle
    « A défaut de pouvoir ajouter des jours à la vie, il faut ajouter de la vie aux jours » Ces paroles sont celles d’un médecin d’une de ses filles et c’est ce que fait Anne-Dauphine Julliand.
    Elle se raccroche à des petits riens comme se faire les ongles dans le train.
    Elle s’accroche au présent, pour les vivants, pour Arthur son dernier enfant. J’ai beaucoup pensé à lui en lisant ce livre. Comment grandir en portant sur ses épaules le poids d’être le dernier survivant d’une fratrie de quatre ? Car si sa mère pense qu’il va bien, il manifeste quand même le besoin de s’éloigner et de partir en internat. On ne sait pas ce qu’il ressent vraiment et on ne peut s’empêcher d’être inquiet pour son avenir.
    Anne-Dauphine Julliand fait preuve d’une incroyable résilience, formant toujours un couple soudé avec son mari malgré les épreuves.
    Si ce livre est très dur à lire sur le fond, la forme est très agréable. L’alternance des couleurs de la typographie, le bleu et le noir se succédant, allège quelque peu la lecture.

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    Couverture du livre « Ajouter de la vie aux jours » de Anne-Dauphine Julliand aux éditions Les Arenes

    des.livres.qui.senvolent sur Ajouter de la vie aux jours de Anne-Dauphine Julliand

    « On perd ceux qui meurent une fois en entier, puis on les perd sans cesse en détail. Ce sont ces détails qui font le plus mal. »

    J’appréhendais cette lecture. J’avais peur de trop m’identifier en lisant la peine et le deuil. La crainte de toute mère, l’insurmontable… Quelques années après...
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    « On perd ceux qui meurent une fois en entier, puis on les perd sans cesse en détail. Ce sont ces détails qui font le plus mal. »

    J’appréhendais cette lecture. J’avais peur de trop m’identifier en lisant la peine et le deuil. La crainte de toute mère, l’insurmontable… Quelques années après avoir perdu ses deux filles d’une maladie rare, le fils de Anne-Dauphine Julliand se suicide la veille de ses vingt ans.

    Comment survivre au deuil de trois enfants ? Vivre malgré tout pour ceux qui restent, son dernier fils Arthur, son mari, sa famille, ses amis. Malgré le sort qui s’acharne, le malheur qui s’abat une nouvelle fois sur cette famille, Anne-Dauphine Julliand écrit pour se reconstruire. Sans chercher à expliquer l’inexplicable, elle accepte et témoigne. La souffrance reste tapie, chaque jour est un combat, mais il apporte ses petites victoires, à travers des bonheurs simples comme sentir l’odeur du pain chaud.

    Ce texte sans pathos ni détails superflus parle avant tout d’émotions, souvent contraires comme la douleur et la légèreté, la peine et la lumière, malgré tout.

    Les chapitres courts s’alternent pour exprimer des pensées, anecdotes et réflexions, entrecoupées de vers à destination des disparus. Réussir à poser des mots sur ce drame force l’admiration et amène à la méditation. Ce livre, lu en quelques heures, m’a laissé un souvenir vif. C’est un écrit pour se reconstruire, un témoignage qui peut assurément être un soutien pour ceux qui subissent le deuil, mais aussi pour tous ceux que la vie malmène, ou tout simplement pour relativiser sur nos petits tracas quotidiens. La vie est belle, malgré tout.

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    Couverture du livre « Ajouter de la vie aux jours » de Anne-Dauphine Julliand aux éditions Les Arenes

    ziggy sur Ajouter de la vie aux jours de Anne-Dauphine Julliand

    Dans ce court récit à la fois intime, sensible, pudique, bouleversant et consolant, Anne-Dauphine Julliand partage son expérience personnelle. Elle nous raconte la perte, la douleur et l’absence. Elle nous plonge au cœur de ses émotions pour tisser la toile de son deuil. Elle nous fait passer...
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    Dans ce court récit à la fois intime, sensible, pudique, bouleversant et consolant, Anne-Dauphine Julliand partage son expérience personnelle. Elle nous raconte la perte, la douleur et l’absence. Elle nous plonge au cœur de ses émotions pour tisser la toile de son deuil. Elle nous fait passer de l’ombre à la lumière et par de petits bonheurs volés à la sauvette, nous entraîne sur le chemin de l’apaisement.
    Comment vivre après l’impensable, l’indicible, l’inexplicable quand on a perdu ses deux filles atteintes d’une maladie incurable et que son fils aîné met fin à ses jours la veille de ses vingt ans. Comment accompagner au mieux Arthur, le fils qui reste, le survivant.
    Avec simplicité et justesse l’autrice parle de sa règle de vie et raconte les gestes, les paroles, et le lien qui lui apportent du réconfort. Elle raconte aussi l’appel à la vie de son fils Arthur, qu’on devine portant le fardeau du survivant tout en essayant de s’en libérer en vivant, tout simplement.
    Anne-Dauphine nous explique que sa règle de vie s’est révélée dans l’épreuve et dans l’urgence. On fait comme on peut avec ce qu’on est et ce qu’on vit. Elle nous amène à nous poser la question suivante : Qu’est-ce que la vie ? Sa réponse tirée de son expérience est la suivante : la vie c’est un instant, la vie c’est maintenant, si on est capable d’habiter la vie aujourd’hui et maintenant, alors on vit. L’autrice vit tout aussi simplement sa peine que sa joie. Une joie tirée de petits riens qu’il faut saisir, la possibilité d’un sourire, s’accorder une danse une nuit parce qu’on entend la musique d’une fête au loin, chanter à tue-tête une chanson avec son fils, mettre du vernis à ongle. C’est au travers de ces petits riens que la vie revient. Faire également en soi un espace à la peine revient tout au long de ce livre comme un refrain. Ajouter de la vie aux jours n’est pas vivre avec une espèce de boulimie de vie, ce n’est pas juste chercher le bonheur, c’est aussi assumer sa peine et se dire qu’elle fait partie de sa vie. Anne-Dauphine Julliand investit autant la peine que les moments joyeux, ce qui est indispensable pour être heureux.

    Ce témoignage, sans pathos, d’une mère qui a perdu trois de ses enfants et se reconstruit en sachant apprécier chaque moment du quotidien sans pour autant oublier sa peine est lumineux, consolant, plein d’espoir et de foi en la vie.

    Lu dans le cadre du « Grand Prix des Lectrices ELLE 2025 ». Je remercie les Editions Les Arènes pour cet envoi.

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    Couverture du livre « Ajouter de la vie aux jours » de Anne-Dauphine Julliand aux éditions Les Arenes

    Caroline Candille sur Ajouter de la vie aux jours de Anne-Dauphine Julliand

    18 janvier 2025
    Je n’ai jamais eu le courage de lire son livre sur la disparition de ses deux petites filles….le hasard fait qu’aujourd’hui, je viens de terminer son dernier récit….
    Et très honnêtement, que dire, mis à part, que le destin est vraiment cruel….perdre deux enfants de maladie,...
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    18 janvier 2025
    Je n’ai jamais eu le courage de lire son livre sur la disparition de ses deux petites filles….le hasard fait qu’aujourd’hui, je viens de terminer son dernier récit….
    Et très honnêtement, que dire, mis à part, que le destin est vraiment cruel….perdre deux enfants de maladie, c’est déjà insurmontable, mais en perdre un troisième par un suicide…
    Et malgré tout….continuer….car il reste un enfant à cette famille. Et quel poids pour lui aussi.
    Vous avez souvent, une larme qui pointe au bord des yeux, parfois vous riez, et surtout, vous ne pouvez que saluer la résilience de ce couple et de leur fils.
    Qui au-delà, de continuer, arrivent même à aider d’autres personnes abimées par la vie.
    C’est un joli message mais à quel prix. J’espère de tout mon cœur que les tragédies s’arrêteront définitivement pour eux.