80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Adam est un collégien qui vit dans une cité. Il fait partie d’une bande qu’il appelle « ses frères ». Avec la bande rivale, ils ont l’habitude de se battre à coup de battes, tourner des vidéos et régler leurs comptes. Jusqu’au jour où pendant une rixe de trop, Adam se retrouve seul sur le terrain de foot. Ses « frères » ont pris la poudre d’escampette à l’arrivée de la police. Adam a un plan : il fait le mort, les pompiers le conduisent à l’hôpital. Peu de temps après, le lecteur est pris d’un doute : que se passe-t-il réellement ?
Ce court roman se lit d’une seule traite. On suit Adam qui est hospitalisé et qui va faire le point sur sa vie. Il y a sa famille, ce père violent et désormais absent, sa sœur qui est dure avec lui, ses frères qui l’ont abandonné, le collège et aussi Lison qui lui fait tourner la tête. Sous ses airs de gros durs, se cache un adolescent sensible qui a un bon fond. Comment ne pas être ému par le drame qui s’abat sur Adam et par cette grande injustice ?
Le cri du corps est l’histoire d’une renaissance, d’une deuxième vie qui s’offre à Adam.
Blanche et Lucie n’ont pas vu leur père depuis quelques années. Sous l’impulsion de leur mère, les deux jeunes filles prennent le train les amenant à cet homme malade. Atteint de troubles psychiatriques, cet homme sauvage vit isolé du monde en pleine forêt. Découvrant ce milieu hostile, Lucie décide de rentrer chez elle. Quant à Blanche, elle reste et veut aider son père à capturer l’animal qui le hante.
« Les larmes me montent aux yeux. Derrière le visage émacié, les yeux vifs et méfiants, il y a des restes de mon père. Remontent-ils ? Ou sont-ils en train de disparaître à jamais ? »
Alexandre Chardin aborde la maladie mentale dans ce roman à l’ambiance assez sombre. Une famille simple où finalement si l’on gratte le vernis présente des rapports plutôt complexes. Rien n’est facile lorsque l’on vit dans un autre monde. Comment vivre parmi les autres ? Comment aborder cette pathologie ? Comment composer avec ce mal-être qui bouffe de l’intérieur ? Les relations et les sentiments de nos personnages sont exposés dans un climat tendu donnant une lecture en apnée.
Un voyage dans les tréfonds de l’âme dont il est parfois difficile de s’en sortir. Ça bouscule et cette fin ouverte me laisse songeuse, je n’en dis pas plus mais j’ai pris une grosse claque.
http://www.mesecritsdunjour.com/archives/2023/06/03/39927793.html
Eole, 11 ans, vit avec sa mère, son petit frère et sa petite soeur mais aussi et surtout avec son beau-père Raymond, qu'il surnomme Groc, c'est-à-dire gros con.
Ce personnage stupide, violent, leur fait vivre un enfer au quotidien. Pour pouvoir travailler tranquillement et surtout fuir cette ambiance familiale très pesante, Eole va se rendre dans la maison de retraite où maintenant son grand-père maternel vit. Il va y faire la connaissance de vieux atypiques et espiègles, ainsi que de soignants avec une personnalité très forte. Un vent de révolte dans sa vie familiale et dans l'Epadh va s'engager pour rendre l'existence de chacun plus belle.
C'est un beau roman jeunesse que l'auteur nous propose. C'est plein de bons sentiments mais pas mièvres. On s'attache beaucoup aux personnages, on a aussi envie d'en finir avec cet infâme individu qu'est le Groc. Et sous ses aspects plein d'humour, Alexandre Chardin dénonce les violences conjugales sans tomber dans le pathos, ainsi que la fin de vie. C'est un roman à lire d'urgence.
Un album intéressant qui sur fonds préhistorique interroge sur le rapport des hommes à notre environnement naturel. Le livre évoque un univers où les humains sont en contact permanent avec les animaux et la nature et c’est une bien belle amitié qui va lier le petit Mulu avec son ours de la grotte. La préhistoire et les peintures rupestres sont joliment représentés par les illustrations de Nathalie Mine. On y voit Mulu dans des paysages aux grandes étendues inhabitées, ou faisant face à de grands animaux. La position de Mulu par rapport à sa prise de conscience écologique interrogera forcément à la lecture et permet d’engager une réflexion très contemporaine et personnelle de l’empreinte de l’homme dans environnement.
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