"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Isabel Dalhousie dirige la Revue d'éthique appliquée. Elle reçoit par erreur une invitation à boire un café avec George MacLeod, professeur de philosophie. L'erreur corrigée, Isabel et George décident de se rencontrer pour faire connaissance, et la jeune femme confie même au professeur du travail pour sa revue. Le lendemain, Roz MacLéod; l'épouse de Georges, accuse Isabel d'avoir une relation adultère avec son mari. Indignée, celle-ci en parle avec son amie Millie, et se convainc que c'est cette dernière qui entretient une relation avec le professeur...
Une longue nouvelle, d'une soixantaine de pages, plutôt bien écrite et agréable à lire, mais pour dire quoi ? Les messages que semble vouloir passer l'auteur paraissent éculés : ne pas hésiter à se dire toute la vérité entre véritables ami(e)s ; se montrer tolérant (les relations amoureuses sont parfois plus complexes qu'il n'y parait) ; s'assurer qu'on a toute les informations avant de juger. J'avoue ne pas en avoir perçu l'originalité...
Une lecture plutôt décevante, qui ne mérite pas, pour moi, le qualificatif "d'enquête philosophique".
Lu en version numérique.
http://michelgiraud.fr/2020/05/25/le-cafe-du-matin-reserve-bien-des-surprises-alexander-mccall-smith-editions-des-deux-terres-quel-est-le-message/
"Le club des philosophes amateurs" est le premier tome de sa série "Isabel Dalhousie" qui se déroule en Ecosse, à Edimbourg. Isabel a la particularité d'être la rédactrice en chef d'une revue de philosophie, la "Revue d'éthique appliquée". Son travail consiste donc à s'interroger sur des questions philosophiques et à relire / sélectionner des articles qui seront publiés dans sa revue. Elle anime également tous les dimanches, un club de philosophes amateurs. Le personnage d'Isabel et ses réflexions philosophiques sur la vie font la particularité de ce "cosy mystery". A l'instar de tous les "cosy mystery", le meurtre est un prétexte et dans ce roman, c'est un prétexte pour s'interroger sur les choses de la vie.
Elle assiste un soir à une représentation à l'opéra et voit chuter devant elle d'un étage supérieur, un homme qui trouve ainsi la mort. Ce décès est considéré comme accidentel, on pense que Mark, le défunt, a basculé par accident par dessus la rambarde. Isabel est tracassée par la vision de cet homme dont elle a croisé le regard au moment de sa mort. Elle va essayer de se renseigner discrètement sur lui pour tenter de découvrir la vérité. C'est à cette occasion qu'elle nous livre ses réflexions philosophiques sur la vie, sur l'hypocrisie, la jalousie ou encore la morale. Ses interactions avec les autres personnages, Cat, sa nièce, Jamie, un ami ou encore Grace, son employée de maison, sont également toutes des opportunités pour se questionner et peut-être en faire un article pour sa "Revue d'éthique appliquée". Le personnage de Grace permet d'amener également un peu d'humour dans l'histoire. Ce portrait d'écossaise traditionnelle qui ne s'en laisse pas compter et qui dit toujours tout haut ce qu'elle pense, est rafraîchissant. Bref j'ai beaucoup aimé !
La chronique complète est à retrouver sur le blog : https://riennesopposealalecture.blogspot.com/2020/03/le-club-des-philosophes-amateurs.html
Un roman léger qui fait passer un agréable moment. Des personnages attachants et des péripéties entraînantes qui peuvent parfois faire de nous l'un des habitants du 44 Scotland Street...
L’histoire est originale et bien écrite. On se prend au jeu et on suit avec délectation les aventures d’Isabel, qui jongle quotidiennement entre ses différentes occupations : épouse, maman, philosophe, éditrice. Elle enchaine différents rôles tout au long de la journée, comme toutes les mères de familles actives, donc on peut facilement s’identifier à ce personnage.
Cependant, en tant que philosophe, Isabel s’interroge beaucoup et analyse tout et parfois, on perd le cheminement de ses pensées. Elle s’égare et dérive de son sujet de discussion et tout comme elle, j’ai parfois eu du mal à retrouver le fil de l’histoire.
Le titre tient ses promesses : A vouloir trop se mêler de la vie des autres, Isabel est confrontée à des situations compliquées dont elle a du mal à s’extirper et sa vie est menacée.
Jusqu’où doit-on se mêler de vie des autres ? Doit-on toujours se faire un devoir de les informer de tout ce que nous savons ? Quelles sont les limites à ne pas dépasser ?
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